Les retombées économiques de l’Euro

Les retombées économiques de l’Euro

J’ai honte de l’avouer, mais je me fiche complètement de l’Euro de foot ! Le spectacle du football ne m’intéresse nullement. Je me garderai donc de tout commentaire concernant la valeur des matchs de cette cuvée 2016, puisque je n’en ai regardé aucun et que je ne connais rien au foot.

Mais, comme, depuis quelques semaines, les médias ne parlaient pratiquement que de ce sujet, je ne pouvais pas échapper à quelques commentaires, dont j’ai retiré parfois de l’agacement, de l’irritation et même de la colère.

Tout a commencé, parce qu’un joueur au nom pas très gaulois n’avait pas été retenu par l’entraîneur au nom fleurant bon la campagne française et que certains avaient crié au racisme. Attitude indéfendable, puisque nous avons en équipe de France une plus forte proportion de joueurs d’origine étrangère que tous les autres pays !

Il ne semble pas qu’au cours des matchs, la qualité des « Fran­çais » ait déchaîné beaucoup d’enthousiasme jusqu’à la qualification en demi-finale.

Alors, la retenue, qui avait été de mise jusque-là concernant les hordes de supporters français, pouvait se débrider. On a fêté la victoire avant l’heure. La Tour Eiffel s’est éclairée en bleu, blanc, rouge… Les maquillages, les drapeaux tricolores étaient de sortie, ainsi que la bière et l’alcool qui ont coulé à flots dans les gosiers surchauffés d’avoir chanté la Marseillaise, les klaxons ont retenti jusqu’au matin. On a « cassé » bien sûr ; c’est devenu endémique en France : incidents qualifiés de « légers » sur les Champs-Élysées, mais pas si légers que ça si on y regarde de plus près. Il est vrai qu’après des mois de Nuit Debout, la violence n’étonne même plus…

Dans de nombreux quotidiens régionaux, on a parlé de « liesse » pour caractériser la victoire sur l’Allemagne. Encore une fois la revanche, pardi ! Poétique ou humoristique ce titre : « Les Sedanais ivres (sic) de bonheur après la victoire des bleus. »

Pris peut-être dans les vapeurs de l’alcool, on a un peu vite oublié qu’une victoire, ça se fête après la finale !

Et, en finale, c’est le Portugal qui a gagné : une fois de plus, on avait vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué ; une fois de plus, on avait été dans la surestimation de soi, défaut bien cocardier !

Alors, les titres des journaux furent quasi en berne le lendemain de la finale.

« Le Monde » : Le Portugal prive les bleus d’une victoire en finale de « leur » Euro.

« 20 Minutes » : Tristesse éternelle pour les bleus, ça va être dur de se remettre de ce France-Portugal.

Pas si dur que ça pour nos joueurs « français », puisqu’ils toucheront quand même chacun 250 000 euros ! Si ces mauvais joueurs de Portugais n’avaient pas été là, c’était 300 000 euros et une fête dans un hôtel de luxe !

Malgré la défaite, ils ont quand même été reçus à l’Élysée, le 11 juillet, par François Hollande, pour essuyer les larmes.

Oui, en Hollandie, on fonctionne comme ça : tu n’es pas reçu à l’examen, mais tu as droit aux félicitations quand même !

On aurait pu se dispenser de cette formalité qui coûtera encore un peu plus aux contribuables. Il est vrai que ce n’est rien à côté de ce qu’ils ont déjà déboursé dans la rénovation et la construction de stades : 1,7 milliard d’euros.

L’économie ne sera en rien bénéficiaire des profits engrangés compte tenu du coût des stades et de la sécurité qui a été assurée. Exemple : rien que pour la finale, 3 400 policiers et gendarmes ont été mobilisés sur les Champs-Élysées.

Bien sûr, les emplois créés par ailleurs de façon transitoire permettront d’améliorer les chiffres du chômage. C’est bon pour François Hollande.

C’est bon surtout pour l’UEFA qui attend 2 milliards d’euros de recettes et une exonération fiscale exceptionnelle sur les bé­néfices de 150 à 200 millions d’euros. Il paraît quand même que de petits gestes seront faits envers certaines municipalités.

Le foot fait, paraît-il, rêver… Les places de 25 à 895 euros… 140 euros le maillot des bleus… 1 000 euros à payer pour les collectivités locales pour diffuser les matchs sur écrans géants… Les salaires indécents des joueurs… De quoi pourtant faire des cauchemars !… Et on ne nous dit pas tout…

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Comments (1)

  • huguo Répondre

    la féminisation du peuple francais prét pour la sodomie finale,au caca 40,la cote de la vaseline est en hausse!

    25 juillet 2016 à 11 h 18 min

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