Les associations contre le calcul du coût de l'immigration

Les associations contre le calcul du coût de l'immigration

 

Si quelques parlementaires de l’UMP annoncent leur volonté d’évaluer les coûts de
l’immigration
, sujet d’autant plus sensible que la crise actuelle va obliger la France à des choix budgétaires et sociaux douloureux, cette démarche risque de
rencontrer de nombreux obstacles.

Rappelons l’exemple de Mayotte :

 

“En juillet 2008, le sénateur Henri Torre évalue dans son rapport à 55 000 le nombre
de migrants illégaux
présents dans cette île et venus principalement des Comores, soit un tiers de la population, et à 60 millions d’euros le coût annuel de
cette immigration dont 32 millions pour les frais d’accueil et de fonctionnement du  système éducatif en direction des élèves clandestins.

Aussitôt, un collectif Migrants-Mayotte (Cimade, CCCP, Gisti, Resfim, Solidarité Mayotte,
Médecins du Monde…) dénonce ces chiffres comme hasardeux, et conclut : “L’idée même de réduire l’immigration aux seuls aspects budgétaires sans évoquer les enjeux humains, sociaux et
économiques, et ainsi d’aboutir à des calculs d’épicier, nous indigne”. Jean-Paul Gourévitch

 

Le budget de l’Etat et des collectivités alimente des associations dont la seule activité est
de prendre quotidiennement fait et cause pour l’immigration, quel qu’en soit le coût financier et humain pour la France.

Partager cette publication