Les dépenses en premier

Les dépenses en premier

Jean-François Copé, fidèle au Président Sarkozy, ne remet pas en cause le bouclier fiscal.Toutefois, dans des cas
exceptionnels, il pourrait y avoir «une augmentation ponctelle d’une taxe ou d’un impôt», car il «serait normal que chaque Français participe à l’effort».

 «La dette atteint un niveau tel qu’elle bride la compétitivité et la croissance, menace le modèle social et
réduit à néant les marges de manoeuvre politique», la France «ne peut plus continuer comme ça !».

Côté déficit, plutôt que de la jouer à l’allemande et de l’interdire à moyen terme, Jean-François Copé propose
plutôt de modifier la Constitution en rendant obligatoire la réduction des dépenses de l’Etat et de la Sécurité sociale, avec «un objectif contraignant».

Pour les collectivité locales, le modèle espagnol obtient sa préférence,
reposant sur une «norme d’évolution des dépenses avec un bonus-malus à la clef en matière de dotation de l’Etat, selon le respect ou non de l’objectif».

«Je suis contre les augmentations des impôts qui casseraient la croissance»,
assure le maire de Meaux. Il faut néanmoins rendre plus cohérent le système fiscal français. Notamment en fusionnant impôts sur le revenu et
CSG-CRDS
, car le premier «n’est payé que par la moitié des contribuables» alors que la CSG-CRDS «sont acquittées par tous».

En outre, il propose de fusionner les Urssaf (Union de Recouvrement pour la
Sécurité Sociale et les Allocations Familiales), ces organismes parapublics chargés de la collecte des cotisation sociales, et l’administration fiscale, afin de mettre en place une retenue à la source, c’est-à-dire un prélèvement complet et direct sur les fiches de paie. Sources, Les Echos

Une sagesse dont on attend de voir la concrétisation…

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