Le spleen à l’UMP

Le spleen à l’UMP



Les parlementaires de l’UMP ont le spleen en cette rentrée. Les Français qu’ils rencontrent dans la rue ou dans les
réunions ne parlent pas de croissance au troisième trimestre, contrairement à Christine Lagarde. Ils parlent chômage, crédit bancaire pour les dirigeants d’entreprises, bandes violentes…
la télé achève le moral des élus et de leurs électeurs chaque jour avec la grippe A et le Président de la République affiche des positions de gauche.

 

Dans ce contexte, la courte réélection de Jean-Frédéric Poisson dans le fief de droite constitué par la
circonscription de Rambouillet a fini de déprimer les parlementaires UMP.

 

Les couloirs bruissent de la rumeur d’une mauvaise volonté de Christine Boutin se vengeant de l’UMP, que ce
soit de son passage au gouvernement, de son éviction ou de son intérim houleux à la présidence du conseil général des Yvelines.

 

Aux explications publiques sur la faible mobilisation, sur la montée des verts, Jean-Frédéric Poisson n’a pas hésité,
en pleine réunion de groupe UMP à l’Assemblée, à ajouter les causes suivantes : Clearstream, l’ouverture, la taxe carbone…, évoquant tout haut ce que bien des députés disent tout bas.

 

On peut ajouter à la liste “l’inventivité fiscale”, le RSA jeune, l’explosion du déficit et de la dette, le soutien accordé
aux banques, visiblement sans effet sur les entreprises, l’insécurité qui ne diminue pas, ni le melting pot que les électeurs voient chaque jour dans leurs quartiers, les transports en commun,
dans les écoles et contre lequel nombre d’entre eux s’est exprimé pendant 20 ans en votant pour le Front National.

 

Aussi les parlementaires commencent à penser que se faire élire par et avec les voix du Front National comme l’avait
brillamment fait Nicolas Sarkozy en 2007, puis faire la politique des bobos, des verts et du Modem avec des ministres socialistes, c’est provoquer de biens durs lendemains !

 

 

 




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