Le suicide au secours du politiquement correct

Le suicide au secours du politiquement correct


Le politiquement correct en France continue à creuser son sillon en exploitant quelques thèmes développés à grand renforts de campagne médiatiques, de bons sentiments et de porte-paroles
« illustres ». Ainsi de l’homosexualité. Que n’a-t-on entendu et vu depuis le faux mariage de Coluche et Thierry Le Luron, lors des gay-pride annuelles ?


Et nos professionnels du politiquement correct de mettre en orbite un nouveau thème de solidarité obligée, de compassion consensuelle : le suicide de l’homo. Et oui, quand il n’est pas le
plus gai des lurons, animé d’une joie communicative et vibrionnante, l’homo, face à l’homophobie incurable de la société, se désespère et abrège ses jours dans un acte fatal.


C’est de cette terrible réalité de quelques cas douloureux et d’absence de fraternité dans notre société que se sont saisis quelques consciences éclairées pour nous refaire le coup de
« touche pas à mon pote » et autres arnaques bien pensantes. Le Refuge association nationale de lutte contre l’homophobie, revendiquant
2 400 membres, gestionnaires de deux maisons-relais, a obtenu les signatures de parlementaires s’engageant à :

*1. Sensibiliser les citoyens sur la nécessité d’une politique de prévention du mal-être des jeunes victimes
d’homophobie, au regard des statistiques de santé publique relatives au suicide des jeunes homosexuels.


*2. Mettre en oeuvre des actions concrètes de prévention et de lutte contre l’homophobie en concertation avec les acteurs de terrain, et ce, sur la durée de mon mandat.

 

Voilà une tarte à la crème promise à un bel avenir, une cause qui ne manquera pas de se faire télévisuelle et qui vaudra à
cette association de bonnes subventions publiques pour accomplir son action. Parmi les Députés signataires, le spectre politique est représenté de Maxime Gremetz –honneur aux
inventeurs du politiquement correct- à Arlette Grosskost en passant par Marie-Georges Buffet, Frank Riester, Patrick Bloche, Aurélie
Fillipetti
. Une cause transpartisane, vous dit-on.

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