L’État-providence va tuer la France !

L’État-providence va tuer la France !

Il faut savoir que 48 % (chiffre officiel) de la richesse nationale de la France est redistribuée chaque année. Il s’agit au total de sommes colossales, supérieures au budget de la nation.

Tout est subventionné à un point tel que, d’une façon ou d’une autre, la moitié de la population est entretenue par le contribuable. Que l’on en juge :
Les minima sociaux : allocations pour les femmes en difficulté, allocation veuvage, allocation supplémentaire d’invalidité pour les personnes âgées, allocation de parents isolés, allocation aux adultes handicapés, allocation supplémentaire vieillesse, RMI, RSA (10 milliards d’euros par an), allocation de solidarité spécifique, allocation équivalente retraite remplacement.

Avantages connexes en espèces et nature
: allocation de logement social et à caractère familial intégré au RMI, allocation de rentrée scolaire et bourse, prime de Noël, couverture maladie universelle.

Avantages fiscaux : exonération de la CSG et CRDS, non-déclaration du RMI à l’impôt sur le revenu, suspension des dettes fiscales, exonération de la taxe d’habitation, tarification spéciale EDF et téléphone, bénéfice ciblé des emplois aidés, soutien à la démarche d’insertion, accès privilégié au fonds solidarité logement, transports sociaux locaux (et je dois en oublier !), plus les allocations et prestations des départements et des communes, une formidable machine en faveur de l’immigration et du farniente général.

Que l’État aide ses nationaux qui méritent d’être aidés, comme aujourd’hui les agriculteurs français victimes de la sécheresse, c’est souhaitable, mais que cette générosité, venue du contribuable, s’étende à toute la misère du monde, c’est pour demain la ruine assurée. On en mesure déjà les effets. Comme le produit du travail des travailleurs et producteurs français n’est pas suffisant pour répondre à tous les besoins que l’on crée depuis 30 ans, le gouvernement finance sa générosité par la dette. On est arrivé ainsi à quelque 2 000 milliards d’euros de dette qui coûtent à la France chaque année 45,5 milliards d’euros d’intérêts, soit presque le montant de l’impôt sur le revenu (52 milliards). En d’autres termes, une honnête et sérieuse gestion aurait permis de supprimer l’impôt sur le revenu, à tout le moins de le rendre insignifiant. On sait que le déficit annuel du budget de l’État est de plus de 100 milliards d’euros et que celui cumulé de la Sécurité sociale est du même ordre de grandeur.

La démagogie électoraliste étant ce qu’elle est, il est impossible d’améliorer cette situation,
car toute mesure de rigueur, et notamment toute diminution des prestations sociales, provoquerait des émeutes. Augmenter encore les impôts ? Mais la fiscalité est déjà au plus haut. Doit-on rappeler à ce propos que la France est le seul pays au monde à maintenir un ISF qui, pour une recette d’à peine 4 milliards d’euros, a fait partir à l’étranger des centaines de milliards d’euros, avec la fuite incessante de milliers de patrimoines ? L’ISF enrichit la Suisse. Cet impôt idéologique, aussi stupide que confiscatoire, fait penser à la révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV qui a fait fuir dans les pays flamands et germaniques une partie de l’élite française. Il entretient de surcroît l’esprit destructeur de la lutte des classes. Va-t-on le supprimer ? Non. Tout au contraire, on envisage de l’alourdir encore en taxant les objets d’art et l’assurance-vie, le bas de laine des épargnants. Lorsque la France était une grande puissance, en 1910, le taux des prélèvements obligatoires était de 10 % du PIB ; aujourd’hui, il est de 44 % !

Il est clair que cette situation ne peut que s’aggraver. La France compte déjà près de 10 millions d’immigrés, en majorité Africains, Orientaux et musulmans, beaucoup sans aucune qualification. On sait qu’il en arrive quelque 200 000 nouveaux par an, chiffres officiels minorés, que les binationaux qui bénéficient de tous les avantages des citoyens français sont au nombre de 5 millions et que 200 000 « jeunes » sortent chaque année du système scolaire illettrés, bons pour le trafic de drogue, la délinquance et le chômage.

« Le quart des étrangers qui ne sont pas d’origine européenne sont au chômage, les deux tiers des échecs scolaires, c’est l’échec des enfants des immigrés » vient de déclarer le ministre de l’Intérieur lui-même. « Dans quel pays du monde les arrivants même illégaux se voient offrir l’hôtel ? » écrit un lecteur des 4 Vérités sur internet le 22 avril. Bref, l’immigration qui profite des multiples privilèges cités plus haut coûte au contribuable français, tout compte fait, quelque 30 milliards d’euros par an, auxquels il faut ajouter les subventions aux associations souvent bidons. À ma connaissance, la seule Seine St-Denis en compte plus de 800. Au total, les budgets de l’État, des régions, des départements et des communes distribuent chaque année quelque 50 milliards d’euros aux dites associations, une autre forme de redistribution.

Ce n’est pas tout. Dans sa générosité puisée dans la poche du contribuable, l’État prévoit de distribuer des milliards d’euros aux pays arabes qui plongent dans l’anarchie, plus la Côte de la Ruine, appelée aussi Côte d’Ivoire. Alors, de deux choses l’une : ou le gouvernement fait des effets d’annonce et rien ne sera versé ; ou bien il s’enfonce dans la démagogie distributive internationale en aggravant encore la dette.
Croyez-vous que cette démagogie et cette gabegie vont pouvoir durer longtemps encore ?

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Comments (18)

  • jean paul bossard Répondre

    Si la France doit dépenser beaucoup d’argent pour aider les moins biens nantis qu’elle aide d’abord les notres les autres on à pas été les chercher.

    24 décembre 2016 à 10 h 44 min
  • TUBEUF Robert Répondre

    Bravo Mr Lambert

    Voila un article qui devrait passer sur  les chaines de TV et les journaux pour eclairer tous les Francais de facon a faire obstacle a tous ses ignares de socialistes!

    Socialistes partageurs sauf de leurs biens !!!! ( voir DSK  ex futur president fort heureusement )

     

    21 juin 2011 à 8 h 57 min
  • Stan Répondre

    Cher Monsieur Lambert,

    Il est bien temps de vous reveiller et je suis ravi que vos articles montrent qu’enfin vous prenez conscience des problemes de la France. Toutefois je ne puis oublier que durant toutes les annees ou vous etiez un haut fonctionnaire du pays, en particulier en tant qu’ambassadeur de la France, vous avez soutenu la politique desastreuse conduite par les gouvernements successifs.

    Enfin… Il n’est jamais trop tard pour bien faire!

    Stan, anxieux de voir si le moderateur des 4V laissera passer mon message non politiquement correct :)

    20 juin 2011 à 7 h 00 min
  • Jaures Répondre

    Votre post, cher Sembour, n’est qu’un "bon" mot.
    J’attends meilleure argumentation si vous en possédez le quart de la moitié du commencement.

    19 juin 2011 à 20 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    "Si l’on supprime les prestations sociales et les services publics, nous n’aurons ni moins d’endettement ni moins de chômage.

    Nous aurons simplement le chômage et l’endettement sans les prestations sociales et les services publics."

       Le jury appréciera l’impressionnante et imparable logique (archi-fausse) de Jaurès. Voilà en 2 phrases résumé la quintessence de la haute pensée socialiste, synthétisé tout le crédo "après moi le déluge" de la gauche, tracé l’horizon en trompe l’oeil du décors UMPS en carton-pâte.

       Inutile pour eux d’attacher leur ceinture même s’ils vont dans le mur. Ils croient qu’il est en papier.

    19 juin 2011 à 16 h 47 min
  • sas Répondre

    ode a pinnochio…

    Avec la droiture, on gouverne le royaume ; avec la ruse, on fait la guerre ; avec le non-agir, on devient le maître de l’empire47.
    Comment sais-je qu’il en est ainsi de l’empire ? Par ceci.
    Plus le roi multiplie les prohibitions et les défenses, et plus le peuple s’appauvrit ;
    Plus le peuple a d’instruments de lucre, et plus le royaume se trouble ;
    Plus le peuple a d’adresse et d’habileté, et plus l’on voit fabriquer d’objets bizarres ;
    Plus les lois se manifestent, et plus les voleurs s’accroissent.
    C’est pourquoi le Saint dit : Je pratique le non-agir, et le peuple se convertit de lui-même.
    J’aime la quiétude, et le peuple se rectifie de lui-même.
    Je m’abstiens de toute occupation, et le peuple s’enrichit de lui-même.
    Je me dégage de tous désirs, et le peuple revient de lui-même à la simplicité.

    Lao tseu

    19 juin 2011 à 16 h 17 min
  • Jaures Répondre

    "Fuir, quitter le pays pour les jeunes soucieux de leur avenir comme dans le livre "les corps indécents" semble une évidence" disent Antoine et Cléopâtre.

    Mais pour aller où ? En Angleterre ? en Irlande ? Au Japon ? Aux Etats-Unis ?
    Certes ces pays ont un taux de prélèvements obligatoire très inférieur au nôtre, cela ne les préserve ni du chômage de masse, ni de l’endettement (voire de la faillite), ni des déficits.
    Par contre, en France, nous bénéficions encore de retraites garanties, d’un système de santé accessible, d’allocations chômage,…
    Même si Sarkozy s’évertue à nous débarrasser peu à peu de tout cela à coups de réformes des retraites (pour laisser champs libre à frérot Guillaume), de déremboursements de médicaments, de fermetures de lits d’hôpitaux, de conditions d’accès aux allocations,…

    Rappelons que ce taux de prélèvements, en Grèce, était, il y a 3 ans, inférieur de 10 points au nôtre et que le budget de l’Espagne était alors à l’équilibre !
    Une assurance pour l’avenir ?

    Si l’on supprime les prestations sociales et les services publics, nous n’aurons ni moins d’endettement ni moins de chômage.
    Nous aurons simplement le chômage et l’endettement sans les prestations sociales et les services publics.
    Voilà une perspective propre à encourager les jeunes à rester !

    19 juin 2011 à 10 h 08 min
  • Anonyme Répondre

    Jean Schrapnel : Selon moi, toute la France s’est plus ou moins habituée à la dépense publique facile et donc au déficit. Pour un oui, pour un non, gauche et droite confondues ont pris l’habitude d’intervenir."
    –          Et vous avez tout a fait raison.
    En fait, on s’habitue a la depense publique, et on OCCULTE le defict. On defile dans la rue au cris de ‘L’Etat peut payer", en occultant soigneusement que le fric de "l’Etat" est en réalité le notre et celui du voisin. Sans doute grace a un héritage de l’occupation allemande, pendant laquelle, a l’exception de quelques rebelles courageux, la grance majorité occultait la presence de l’occupant, pour ne pas sentir l’insupportable honte, on se cache quotidiennement la réalité, on se ment a soi-meme, et cela est tres grave. En grande partie grace aux socialistes partageurs, nous sommes en train de perdre notre pays, les sujets graves ne sont pas traités, mais c’est sur que, comme sur le poste de Milliere plus haut, il est plus comfortable de cacqueter sur le Colibacille que sur le pouvoir en construction des Etrangers en France, sur l’abandon de notre souveraineté.
    Et cela est a vomir.

    All the best, Jean.

    Mancney

    18 juin 2011 à 14 h 14 min
  • chti Répondre

    dans cet article, les dettes et les aides sont a l’honneur, et la dette de la secu, je suis retraite et bien sur, on a des problemes de sante, ma femme ayant de gros problemes de sante reconnus par la secu est reconnue a 100% , lorsque je consulte je paye 23 e et la caisse me dit que je suis remboursee hors je ne vois jamais 1 e sur mon compte, j’ai cotise 42 ans et je continue avec les prelevements obligatoires ( csg qui va passer de 6,5 a 7,5 comme pour les actifs ) mais pour ceux qui sont aides (il y en a qui en ont vraiment besoin ) mais combien ont la cmu et qui ne font rien pour sortir du systeme favoritisme 

    18 juin 2011 à 13 h 40 min
  • SAS Répondre

    A jean …le véritable problème et la gageure étant que ceux qui se sont gaver en sursalaire pour des poste qui ne le meritait pas et des heures qui n ont jamais été faites….qu en theorie……en gros la fonction publique et la territoriale avec tous ces postes à la con…donc ceux qui ont grassement vécu ds déficits budgetaires chroniques…..

    ne seront assurément pas les 1 er a etre sevré…..il n y a qu a observer qui tire actuellement la langue….c est particuilièrement le privé besogneux ,non surfinancé ni subventioné ni assisté…

    et la purge ce sont eux qui vont se l enfiler en prem’ssss….

    et je crois qu il ne vont pas etre d accord  ase faire enfiler une nouvelle fois….

    SI IL Y A DES PUTAINS DE COUPES A FAIRE…ce qui est le cas…ON COMMENCE DEFACTO PAR LE SENAT L ASSEMBLEE NATIONALE ET TOUS CES NIDS RIPOUBLIKAIN OU ILS DOUCINENT FONT DU GRAS ET TESORISE SOUVENT PAS CUMUL ET SYSTEME DEROGATOIRE…..

    …je crois qu en grece …c est ce qu ils réclament dans la rue…

    j ai dit

    sas

    18 juin 2011 à 0 h 40 min
  • Anonyme Répondre

    Mancney, S’il n’y avait que les socialistes à créer du déficit, la situation du pays serait beaucoup plus rassurante. Selon moi, toute la France s’est plus ou moins habituée à la dépense publique facile et donc au déficit. Pour un oui, pour un non, gauche et droite confondues ont pris l’habitude d’intervenir. Outre les secteurs “budgétivores” lourds dont parle l’article, il existe mille et une dépenses auxquelles nous sommes accoutumés dès notre plus jeune âge. La plupart d’entre nous n’y font même plus attention. Par exemple, nos activités culturelles, sportives ou associatives sont soutenues à la fois par des subventions directes et par des aides en nature (mise à disposition de locaux, de personnels, …). Pas un club de foot, pas un opéra, pas un dojo, pas un festival qui ne vive ainsi sans sa perfusion annuelle d’aides publiques. Collectivement, nous nous comportons comme de vieux “junkies”, accros à leur dope budgétaire… Et, bien que nécessaire, le sevrage s’annonce compliqué. Cordialement Jean

    17 juin 2011 à 18 h 44 min
  • Antoine et Cléopatre Répondre

    Le sauve qui peut va bien vite devenir la règle. La France Titanic vit ses derniers mois. Fuir, quitter le pays pour les jeunes soucieux de leur avenir comme dans le livre “les corps indécents” semble une évidence. Et la seule planche de salut encore possible. Le rêve socialisme risque fort de se transformer en cauchemar. Le pire est bel et bien devant nous.

    17 juin 2011 à 9 h 01 min
  • Anonyme Répondre

    Jean Shrapel : "Répétons le. L’État-providence (mais aussi les "collectivités locales-providence") n’a pu et ne peut produire ses méfaits qu’avec la complicité objective d’une grande majorité d’entre nous !"
    –       Exact. Meme si c’est un peu évidert, c’est bien observé et bien raisonné!
    En d’autres termes, cela signifie qu’une majorité des Francais est socialiste…. Ouillle! C’est presque une insulte que de dire cela, non?
    Quand a la décence, il y a longtemps qu’elle a été remplacée par l’ingratitude.

    Best,

    Mancney

    17 juin 2011 à 1 h 50 min
  • Anonyme Répondre

    “L’État-providence va tuer la France !” Hélas ! Mais force est de constater que les Français jusqu’à présent en ont redemandé. Il y a bien “démagogie électorale”. Mais, si les démagogues prospèrent, c’est d’abord parce qu’il y a une majorité d’entre nous pour leur faire confiance. Ainsi, lors de la précédente présidentielle, chacun des deux finalistes “sélectionnés”, proposait à sa manière pas moins de 50 milliards de dépenses supplémentaires sur 5 ans ! Qui y a trouvé à redire ? Répétons le. L’État-providence (mais aussi les “collectivités locales-providence”) n’a pu et ne peut produire ses méfaits qu’avec la complicité objective d’une grande majorité d’entre nous ! Espérons du moins que, quand nous serons dans le même état que les Grecs ou les Espagnols, nous aurons la décence de ne pas jouer la comédie des “Indignés”.

    16 juin 2011 à 14 h 48 min
  • xavier mezeray Répondre

    ELLE EST DEJA MORTE _ VIVEMENT DEMAIN _

    16 juin 2011 à 9 h 17 min
  • grepon Répondre

    Elle en est deja mort.  L’avenir est dans la demogrpahie (et les dettes et infrastructures) d’aujourdhui.    Le gateau est deja presque cuite.

    16 juin 2011 à 5 h 42 min
  • sas Répondre

    C e que tu ignore greg…..c est que nos coloniaux des iles les anciens sangs bleu attachés à leur rentes et privillèges……QUI ONT ETE GRASSEMENT INDEMNISE PAR L ETAT A L ABOLITION DE L ESCLAVAGE ayant subit une lourde perte financière….

    ….ils ont encore touché un pactole royale lorsque la canne a sucre a été abndonné au profit de la betrave plus rentable et un sucre plus affiné et de meilleurs qualité….

     

    ….alors on comprend mieux après les bagnoles,l hotelerie…pour le voltaiques CE SONT ENCORE ET TOUJOURS LES MEMES QUI TOUCHENT LES PACTOLES EUROPEENS NATIONNAUX REGIONNAUX……ne sommes nous pas en presence es cadets de familles et autres bagnards donc dans une région de flibuste….

     

    flibustier jusqu au bout

    sas

    16 juin 2011 à 1 h 44 min
  • greg Répondre

    Oui vous oubliez pas mal de subventions. J’ajouterai par exemple celles qui concernent la culture de la canne à sucre dans les Antilles. Sachez que chaque année ont lieu les NAO c’est à dire les Négociations Annuelles Obligatoires, et que cette année encore, les négociations ayant durées plus d’un mois, la canne a pourrie sur pied et ne sera donc pas récoltée. Mais bien évidemment cela n’a pas de conséquence sur le versement des subventions. Un exemple parmi tant d’autres qui démontre que le problème de notre nation est qu’il n’y a plus personne pour faire respecter la règle commune et le bon sens. En d’autre terme il n’y a pas de candidat à l’élection présidentiel avec suffisamment de courage pour assumer son rôle d’autorité, car cela signifierait la fin de sa carrière politique.
    Malheureusement nous nous dirigeons inexorablement vers la guerre civile, qui est l’issue historique à ce genre de situation.

    15 juin 2011 à 14 h 08 min

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