L'Europe, esclave consentant des soubresauts des pays arabes ?

L'Europe, esclave consentant des soubresauts des pays arabes ?

Nous avons plusieurs fois dans ce blog attiré l’attention de nos lecteurs sur l’erreur stratégique que représente le projet Désertec, les révolutions et l’instabilité arabe démontrent notre clairvoyance et démontrent l’ineptie de ce projet.

Pour rappel, ce grand projet international, animé par des grandes entreprises et des groupes d’intérêts supranationaux prévoit de produire de l’énergie renouvelable, essentiellement solaire dans le désert du Sahara et d’Arabie, afin d’alimenter l’Europe, le Maghreb et le Moyen-Orient en énergie.

Or, si ce projet nous ferait passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables, il ne ferait que perpétuer la dépendance de l’Europe envers des fournisseurs peu fiables : les pays arabes. Alors que la fin du pétrole et le développement des énergies renouvelables est une occasion unique pour l’Europe de mettre fin à sa dépendance énergétique et stratégique !

Les investissements nécessaires à la réalisation de désertec rendraient impossible tout autre projet alternatif par exemple dans les pays du sud de l’Union européenne, Italie, Grèce, Portugal, Espagne qui ont bien besoin d’un tel développement pour continuer à appartenir à l’espace économique de l’Union européenne.

Or, les pays arabes n’ont pas les mêmes intérêts, économiques, culturels, civilisationnels et démographiques que les pays européens.

Et les dernières révoltes arabes, comme la répression en Lybie, démontrent qu’ils ne peuvent être des partenaires fiables pour les pays européens, mais bien plutôt une source de risque. Si la répression en Lybie fait flamber les cours du pétrole, que serait demain une Europe entièrement dépendante des pays arabes pour sa fourniture en énergie ?

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