L’Europe menacée de toutes parts

L’Europe menacée de toutes parts

L’Union européenne est confrontée à des menaces si graves que chacune d’elles peut la faire exploser.

Les 6 pays du Marché commun et les 7 pays de la zone de libre-échange formaient un ensemble homogène et leurs peuples voulaient vraiment unir leurs forces. Par la suite, l’UE s’est élargie à 28 pays n’ayant souvent rien de commun entre eux.

Cet élargissement plaisait aux élites pour des raisons idéologiques, mais créait des contradictions économiques.

Pendant des années, de nombreux États ont pu corriger les faibles performances économiques de leur pays par des dé­valuations. Mais l’euro les a définitivement privés de leur souveraineté monétaire.

Seule l’Allemagne et quelques rares pays ont su se doter des réformes leur permettant de prospérer avec l’euro.

Au fil des années, les disparités économiques entre pays se sont considérablement aggravées. Mais pour les « états-cigales » la seule variable d’ajustement reste la dévaluation interne, c’est-à-dire la baisse autoritaire du niveau de vie des habitants. C’est la politique d’austérité, qui risque de provoquer des troubles sociaux graves.
Une solution serait la sortie de l’euro, mais cela exige une préparation longue, minutieuse, et surtout secrète, sinon l’opération peut tourner au drame.

Les « pays-cigales » n’ont donc le choix qu’entre deux catastrophes : rester dans l’euro ou sortir de l’euro.

À terme, il faut s’attendre, au minimum, à ce que la zone euro se divise entre une zone à euro faible et une zone à euro fort.

En outre, l’Europe se trouve confrontée à une invasion mi­gratoire sans précédent. Or, elle est dans l’incapacité à la fois de stopper ce flux et de le gérer. Les restrictions au franchissement des frontières nationales à l’intérieur de l’UE sont interdites par les traités européens. Quant aux frontières extérieures de l’UE, elles sont de vraies passoires. Il en résultera d’énormes difficultés pour de nombreux États déjà confrontés à de graves problèmes de chômage et de pénurie de logements.

De plus, cet afflux de migrants fait que les cultures européennes locales se sentent menacées dans leur identité et leur mode de vie ancestral. Les frustrations des Européens confrontés à l’afflux de ces migrants sont difficiles à imaginer pour ceux qui ne les ont pas vécues. Quant au fait d’évoquer ou de décrire ces frustrations, il est trop souvent considéré comme « raciste » ou « xénophobe ».

L’islam s’est assigné l’objectif d’instaurer un califat mondial, et a fait de l’Europe une de ses premières terres de conquête. Cette tentative trouve en Eu­rope un terreau favorable grâce à des communautés musulmanes nombreuses et bien implantées (Turcs en Allemagne, Ma­ghrébins en France, peuples d’Afrique orientale et d’Asie au Royaume-Uni).
Dans ces pays d’Europe occidentale, les discours officiels ont progressivement banni toute référence à l’identité nationale et au patriotisme.

L’islam offre à des jeunes à la personnalité fragile et influençable une occasion de se surpasser en participant à un sacrifice en faveur d’une cause supérieure. Sans même l’appoint de nouveaux migrants, il se trouve dans la plupart des pays de l’UE suffisamment de volontaires pour participer au combat en faveur de la suprématie de l’islam.

Cela suffira pour entretenir des séquences d’attentats qui, peu à peu, persuaderont les autochtones (les « souchiens »), qu’il est inutile de résister, et que l’islam finira par s’imposer.

Enfin, l’Europe est vassale des USA. De nombreux leaders eu­ropéens sont inféodés aux USA. La Russie, qui devrait être notre alliée objective, puisqu’elle défend les chrétiens d’Orient, est considérée comme notre ennemie, au point de prendre contre elle des sanctions qui, par ricochet, se retournent contre nos propres intérêts (ceux de nos éleveurs et agriculteurs). Il suffirait d’un grave incident en Ukraine pour que, par l’enchaînement des alliances de l’OTAN, l’UE soit entraînée dans un conflit mondial.

Européens, vous avez le sentiment d’être embarqués sur un bateau qui ressemble au Titanic et vous entraîne vers une zone pleine de dangers. Mais, si vous témoignez votre désapprobation ou votre crainte, les technocrates de Bruxelles et vos leaders nationaux eurobéats vous persuaderont que c’est l’expression d’un populisme aussi dangereux que la menace islamique !

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Comments (10)

  • jayjay.nc Répondre

    “Les cultures européennes se sentent menacées dans leur identité”
    Depuis 1970 le taux moyen de fécondité de la femme française est inférieur au taux de remplacement. Pourtant la population de la France est passée de 50 millions en 1970 à 65 millions en 2015. Même si on considère l’augmentation de la durée de vie, l’apport allogène n’est pas loin des 15 millions. Du jamais vu dans l’histoire de notre pays. Et on nous dit que c’est un fantasme.

    21 janvier 2016 à 8 h 28 min
    • Jaures Répondre

      Vous vous égarez, Jayjay. En France, depuis 1970, il y a toujours largement plus de naissances (entre 700 et 800 000/an) que de décès (entre 500 et 570 000).

      21 janvier 2016 à 9 h 48 min
      • Charles Martel Répondre

        Peut-être, Jaurès, mais je ne vois pas ce que votre commentaire vient faire en réponse à jayjay.nc, c’est hors sujet. Et ce que vous ne dites pas, c’est que depuis 2015, le renouvellement des générations n’est plus assuré, malgré l’important apport “allogène” : nous sommes passés sous la barre des 2 enfants par femme, alors qu’il en faudrait 2,1 pour assurer le renouvellement. Pourquoi ? 2 raisons essentielles :
        1) la politique résolument anti-familiale du gouvernement, qui décourage les naissances par tous les moyens en frappant les Français directement au portefeuille ;
        2) L’encouragement systématique à l’avortement (210.000 par an !), comme le faisait tout récemment Marisol Touraine, courroie de transmission servile de l’officine bolcho-fasciste et militante du Planning familial (aux Etats-Unis, on connait maintenant les véritables intentions de ce type d’officine).

        21 janvier 2016 à 13 h 55 min
        • Jaures Répondre

          Charles, relisez le mail de Jayjay et le mien en réponse. Comment pouvez-vous dire que je suis hors sujet alors que je ne fais que corriger une erreur.
          Ensuite, vous arguments ne tiennent pas.
          1) la courbe de la fécondité ne change guère depuis le milieu des années 70. Elle était au plus bas au milieu des années 90 (1,75), elle a ensuite remonté jusqu’en 2008 pour stagner autour de 2,00. Vous observerez dans tous les pays la même chute du début des années 70 et la stagnation ensuite. La différence est qu’en France et en Irlande la chute a été moins prononcée et la stagnation à un niveau plus élevé. Si les gouvernements sont coupables alors tous ceux qui se sont succédé en Europe et ailleurs (car cette tendance est universelle) sont coupables.
          2) La Pologne, bien moins libérale en terme d’avortement a une fécondité bien pire que celle de la France. L’Irlande s’en tire mieux mais la chute de sa fécondité, malgré l’interdiction de l’avortement, est la même qu’ailleurs (3,8 en 1970; 2,00 en 2012). On constate en France que la chute de la fécondité précède la loi sur l’avortement et que la courbe s’est redressée dans les années 2000 sans que le nombre d’IVG baisse.

          21 janvier 2016 à 16 h 04 min
      • jayjay.nc Répondre

        Soit, mais vous oubliez les Français, surtout jeunes et diplômés qui quittent la France -et pour cause- au rythme de 80 000 par an. Pour être remplacés par qui..?.. sans doute des richesses pour la France.

        21 janvier 2016 à 21 h 04 min
        • Jaures Répondre

          D’où sortez-vous ce chiffre de 80 000 jeunes qui quitteraient la France chaque année ? Pour quelles raisons ? Voyage ? Etudes ? Travail ? Pour combien de temps ? 1 an ? 5 ans ? Toujours ?
          Soyez précis avant de tirer des conclusions définitives. Il y a 1 681 000 Français inscrits au registre des Français de l’étranger. Avec ceux en cours d’inscription ou non inscrits, on est à environ 2,25 millions de Français de l’étranger.
          Parmi eux, 10% ont entre 18 et 25 ans. 15% ont plus de 60 ans et 25% moins de 18 ans.
          Ces chiffres sont aisément accessibles sur France Diplomatie. Après, vous pouvez en tirer les conclusions que vous voulez mais qu’au moins elles soient assises sur des données vérifiables.

          21 janvier 2016 à 21 h 50 min
  • Raspoutine Répondre

    Voyez comme les enseignants sont imbéciles; c’est pour cela qu’il leur faut aller à l’école jusqu’à leur retraite

    20 janvier 2016 à 20 h 19 min
  • DE SOYER Répondre

    Au fond, qu’est-ce que vous nous dites? Qu’il faut travailler, que rien n’est acquis d’avance, qu’il faut avoir des enfants pour payer nos retraites et éviter qu’ils ne soient remplacés par des “gars de là-bas” pas forcément animés de bonnes intentions” et qui provoqueront un changement de population.
    Faut-il avoir fait Polytechnique pour savoir cela? Si oui, c’est mal barré.

    19 janvier 2016 à 12 h 54 min
    • Charles Martel Répondre

      Ca, vous pouvez le dire…

      20 janvier 2016 à 14 h 21 min
    • Raùs Répondre

      Polytechnique ? Il n’y a que les cons qui vont longtemps à l’école !

      20 janvier 2016 à 16 h 18 min

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