L'immigration aux dépens du contribuable

L'immigration aux dépens du contribuable

 

 

Le président du Front National, Jean-Marie Le Pen, a jugé
dimanche “scandaleux” que les conjointes d’un homme soupçonné de polygamie perçoivent des allocations familiales. Invité du Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro, M. Le
Pen a estimé que l’affaire du conjoint d’une femme voilée verbalisée pour conduite en niqab (voile intégral, ndlr), soupçonné par le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux de polygamie et de
fraude aux aides sociales
“révélait un fait que connaissent beaucoup de gens”.

A savoir, a-t-il poursuivi, “que les caisses sociales françaises sont pillées par des milliers, des dizaines ou des centaine de milliers de personnes qui profitent indûment de nos
législations”.
Pour lui, “le plus important” n’est pas que les conjointes de cet homme “portent le voile intégral”, mais “qu’elles bénéficient de l’allocation de
parent isolé”.

Affirmant être “très favorable” à cette aide, il a aussitôt ajouté que “quand c’est le fruit d’un petit complot familial, (il) trou(ait) ça scandaleux”.

A propos de la demande de M. Hortefeux d’étude d’une éventuelle déchéance de la nationalité française de cet homme, M. Le Pen a fait valoir que c’était “normal”. Mais, a-t-il
poursuivi, “M. Hortefeux est un homme de bonne volonté qui va se heurter (s’il veut expulser cet homme, ndlr) à la suppression par M. Sarkozy de la double
peine
“. “M. Sarkozy a supprimé cette disposition de la loi et nous sommes contraints de garder chez nous la racaille que nous avons fait condamner devant nos tribunaux
correctionnels ou devant nos assises”.

S’agissant du projet de loi d’interdiction générale du port du voile intégral, il a jugé que c’était “une affaire d’enfumage (…) pour masquer de grands problèmes autrement plus
graves”
. Pour lui, il n’y a “pas besoin de loi”, c’est une question “de bon sens”, car “c’est le visage qui crée l’identité”. S’il était en position de se prononcer sur un tel projet de
loi, M. Le Pen a dit que “peut-être (il) le voterait” car il ne voudrait “pas manifester d’hostilité” à un texte “qui, si peu que ce soit, va dans la bonne direction”.
AFP

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