L’insupportable blabla de François Hollande

Le 14 avril, François Hollan­de répondait aux questions de journalistes et de ci­toyens, sur France 2, dans une émission pompeusement intitulée « Dialogues citoyens ».

Il s’agissait, nous a-t-on expliqué, de « reprendre la main », en expliquant aux Français le bilan et la stratégie pour la fin du quinquennat, après l’échec de la révision constitutionnelle et la contestation de la loi El Khomri…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est un échec cuisant et mérité !

Tout d’abord, les Français ont largement boudé cette prestation présidentielle. Seuls 3,5 mil­lions d’entre eux ont regardé l’émission (14,3 % de part d’audience), alors qu’en 2014, ils avaient été 7,9 millions à regarder une émission analogue (« Fa­ce aux Français » sur TF1).

Sur les réseaux sociaux, même analyse : seuls 61 336 tweets en lien avec l’émission ont été publiés (contre 111 000 pour « Face aux Français »).

Manifestement, les Français « attendent la quille » : encore un an de ce quinquennat calamiteux à tenir et nous passerons à autre chose…

En matière de stratégie, comme toujours, il est impossible de savoir, en écoutant le président, ce qu’il envisage de faire, quel que soit le domaine.

Nous ne saurons pas ce qu’il envisage pour lutter contre le chômage, pour lutter contre le terrorisme, pour lutter contre l’immigration…

Sur tous les sujets importants, il garde sa tactique radical-socialiste : un coup de gaffe à droite, un coup de gaffe à gauche, sans qu’il soit possible de connaître la ligne directrice.

À tout prendre, je préférerais encore un vrai socialiste : nous ne serions pas d’accord, bien sûr, mais au moins, nous comprendrions ce qu’il veut dire. Là, c’est une telle bouillie pour les chats que cela ne peut contenter personne, ni produire aucun résultat positif.

Mais c’est sur son bilan que le président a été le plus mauvais. À l’entendre, « ça va mieux ». En tout domaine. Encore une fois, nous constatons à quel point ce prétendu homme « proche du peuple » est loin de notre vie. Nous, nous constatons que tout va plus mal que lorsqu’il a pris le pouvoir. Lui, il se réjouit que les impôts augmentent moins vite qu’au début du quinquennat.

S’il y a, en tout cas, une chose à retenir de sa prestation, c’est qu’il est plus que temps qu’il prenne sa retraite. Certes, il coûtera encore cher aux contribuables, mais ce sera toujours moins coûteux que sa « politique » ou plutôt son absence de politique !