M. Macron et le terrorisme

M. Macron et le terrorisme

M. Macron ne manque certainement pas de talents, notamment en communication, mais il n’est pas certain qu’il soit averti des missions d’un chef de l’État.

En particulier, on peut s’inquiéter de sa méconnaissance des sujets géopolitiques et militaires.

La « séquence » (comme disent les communicants) autour du 14 juillet en a apporté une cruelle illustration.

Tout d’abord, M. Macron a proféré cette monumentale ineptie, destinée à « tâcler » Donald Trump – pourtant invité d’honneur de M. Macron aux festivités du 14 juillet –, selon laquelle on ne peut pas lutter contre le terrorisme si on ne lutte pas contre le réchauffement climatique.

Nous avons souvent dit, dans ces colonnes, que la lutte contre le terrorisme exigeait, au minimum, de désigner l’ennemi. Nous savons désormais que l’ennemi n’est pas l’islam radical, mais le soleil, principal acteur du réchauffement climatique, et les troupeaux de bétail, principaux producteurs de gaz à effet de serre.

Nous n’en sommes pas encore, comme Don Quichotte, à attaquer des moulins à vent, mais nous nous en approchons !
Pendant ce temps, certains font vraiment la guerre et ont tué le sinistre « calife » Al-Bagdadi. Mais la France, elle, préfère lutter contre le nucléaire.

Pourtant, la France a une certaine expérience de la lutte anti-subversive, qui serait fort utile dans le contexte actuel.

Et elle a surtout une fantastique usine à production de djihadistes.

Au point que certaines sources affirment que le successeur d’Al-Bagdadi serait un « Français » d’origine tunisienne, Mohamed Ben Salem al-Ayouni, dit Jalaluddin al-Tunisi.

Espérons qu’il ne touche pas le RSA comme tant de ses comparses !

En attendant, M. Macron est tellement engagé dans sa lutte contre le réchauffement climatique qu’il n’a plus les moyens de maintenir le budget de l’armée à son niveau désastreux d’aujourd’hui – alors même qu’il s’est engagé à le porter à 2 % du PIB.

Le chef d’état-major des armées, le général de Villiers, qui s’en est ému devant la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, s’est fait publiquement rappeler à l’ordre.

Pourtant, ce sont bien, dans cette affaire, les militaires qui ont raison et les politiciens qu’il faut rappeler à l’ordre.

Nous sommes en guerre, nous clame-t-on à qui mieux mieux. Alors disons clairement contre qui. Et donnons-nous les moy­ens de faire la guerre.

Ce n’est pas en prononçant des absurdités démagogiques, pour éviter de dire le mot « islam », et en rognant le budget de l’armée que le chef de l’État protégera les Français !

Jacques Bainville

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