Macron et la dérive de la France

Macron et la dérive de la France

Il est des semaines où j’aimerais ne pas avoir à parler de la dérive de la France.

C’est, hélas, en effet, un exercice difficile.

Il est des jours où j’aimerais ne pas avoir à parler d’Emmanuel Macron. C’est un exercice plus difficile encore, tant la dérive de la France et Emmanuel Macron sont étroitement liés.

Le peuple français a laissé arriver à la présidence de la république un homme incompétent, arrogant, inexpérimenté, médiocre, dangereusement atteint de mégalomanie, susceptible de se prendre pour Napoléon (ce qui, vous diront les psychiatres, n’est pas un très bon signe de santé mentale), vivant en couple avec sa deuxième maman, sans enfants et donc sans descendance.

Pire, le peuple français a fait cela, après avoir subi cinq années de présidence François Hollande.

Tout cela ne peut qu’entraîner la consternation et inciter à penser que le peuple français a perdu tout repère et toute rationalité.
Que le peuple français s’étonne ensuite de ce qui découle, ou se montre mécontent ou déçu, pourrait être risible, si ce n’était pathétique.
Les Français ont voulu Macron : ils l’ont.

Et ils vont avoir le naufrage qui va avec. Cela faisait partie du paquet de lessive, destiné à les lessiver, qu’ils ont acheté.
Et que nul ne me dise qu’il n’y avait pas d’alternative, car si, il y avait des alternatives.

Qu’on ne me dise pas non plus que Macron a été élu avec une minorité des voix.
Il a été élu. Point.
François Fillon aurait-il été pire que Macron ? La réponse me semble, à l’évidence, non.

Marine Le Pen aurait-elle été acceptable ? Je continue à avoir des doutes, mais j’avais des doutes aussi forts vis-à-vis de Macron, dont j’ai tout de suite vu tous les traits, lisibles sous le fard.

Je n’ai jamais pensé que Marine Le Pen était antisémite ou qu’elle était une disciple d’Adolf Hitler.

J’ai même éprouvé du dégoût devant les manœuvres sordides de Macron au Mémorial de la Shoah.

Et j’ai constaté avec satisfaction qu’Alain Finkielkraut, que nul ne pourra soupçonner d’être un antisémite, n’avait pas été loin d’éprouver le même dégoût que moi.

En quelques mois de présidence, Macron a insulté plusieurs fois l’armée française, tout en infligeant au budget de celle-ci des coupes sombres.

Il a pensé montrer sa virilité en adoptant un comportement d’adolescent acnéique en écrasant la main de Donald Trump, avant de faire volte-face et d’inviter ce même Donald Trump à Paris en l’entourant d’égards.

Il a, porté par l’intention de ridiculiser, fait jouer le 14 juillet sur les Champs-Élysées de la musique pour boîte de nuit.

Il a invité un chef terroriste islamique à l’Élysée, Mahmoud Abbas, quelques jours avant de déclarer que sa priorité était la « lutte contre le terrorisme islamique », et tout en signant en parallèle des contrats avec le pays qui est le principal financier du terrorisme islamique aujourd’hui, l’Iran.

Il a placé au gouvernement, en charge de l’environnement, un ayatollah de l’écologie fondamentaliste prêt à faire des ravages : Nicolas Hulot.

Il a traité les Français avec le mépris qu’une certaine bourgeoisie de gauche voue à la plèbe.

Il a, ces derniers jours, présenté une réforme du travail aussi vide qu’une enveloppe usagée. Cette réforme ne changera rien au chômage, mais va susciter, inutilement, du désordre.

Emmanuel Macron vient d’être confronté à sa première épreuve grave, avec le passage du cyclone Irma sur l’île de Saint-Martin, dans les Antilles, et il a montré, une nouvelle fois, ce qu’il est.

L’île est détruite, mais, à la différence de ce qui s’est passé côté néerlandais, les secours, côté français, ont été quasiment inexistants.

Des pillages et des meurtres ont même eu lieu.

Le nombre de morts n’est pas connu avec exactitude, mais est vraisemblablement plus élevé que cela se dit officiellement. Le passage du cyclone était prévu. Rien n’a été anticipé. Cela a ressemblé à ce qui peut se passer dans un pays du tiers-monde.

Dans une démocratie occidentale digne de ce nom, cela devrait impliquer une vague de démissions, à commencer par celle du principal responsable.

Il n’y aura pas de démissions. Les grands médias ont tout édulcoré, tout étouffé.

La France est-elle encore une démocratie occidentale digne de ce nom ? J’aimerais ne pas penser que la France est dans une dérive effroyable…

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Comments (9)

  • Jacques Bordenave-Gassedat Répondre

    Mon Dieu Guy Millière “…. le pays qui est le principal financier du terrorisme islamique aujourd’hui, l’Iran”. Vraiment? Vous devez certainement avoir des sources de renseignements auxquelles personne n’a l’accès.

    21 septembre 2017 à 16 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      et dire que sur ce blog certains se plaignent d’ une désinformation officielle ou officialisée … avec Millière c’ est écouter les ultra religieux israéliens : de la propagande

      22 septembre 2017 à 19 h 15 min
    • Bistouille Poirot Répondre

      Le jour où GM nous fournira ses sources et évitera inlassablement d’ associer le problème juif à chacun de ses articles, l’heure de sa retraite aura sonné. Réfugié aux US, il continue de nous polluer par ses articles et sa librairie. Pour moins que ça, et dans ce blog, il m’avait traité d’antisémite à propos d’un commentaire bénin et constructif le concernant. C’est maladif chez lui….

      26 septembre 2017 à 9 h 57 min
  • Wagner Marie Paule Répondre

    Les Français l’ont voulu à titres divers et certains totalement stupides et aussi immatures que le président pour lequel ils ont voté: jeunisme à outrance, considérant l’inexpérience comme un atout !, son physique, sans le regarder vraiment dans les yeux et voir ses rictus de moquerie permanente, etc…. Les journalistes sont complices de ce votre lamentable et scandaleux. Bien sûr qu’il y avait des alternatives à ce psychopathe. Il a commencé à me faire peur le jour où, le dos tourné au poste de télévision, je ne l’ai pas vu, mais j’ai uniquement entendu ses vociférations – j’ai cru entendre un discours d’Hitler haranguant la foule. Ce jour-là j’ai compris la méfiance qu’il m’inspirait jusque là. Il est très dangereux et tout ce qu’il prétend faire depuis le prouve puisqu’il ne s’agit que d’enfumage de gens qui ne réfléchissent pas. A l’étranger il agace et est très vivement critiqué, mais la presse française continue de prétendre le contraire. Il se ridiculise à vouloir parler anglais alors qu’il ne maîtrise pas vraiment la langue, tout est dans la superficialité et lorsqu’il ose dire dans une interview à une journaliste américaine “I don’t mind bing high in the polls” (cela ne m’offusque pas d’être haut dans les sondages !!!) alors que d’après le contexte il voulait dire tout le contraire.

    21 septembre 2017 à 1 h 32 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      en dehors de la faute de frappe sur ” bing ” , comprendre sans doute mind ( inapproprié dans le contexte ) comme ” be careful ” et non pas comme ” trouble “

      21 septembre 2017 à 10 h 40 min
  • Charles Martel Répondre

    Non, les Français ne l’ont pas voulu, et non, la France n’est plus (depuis longtemps) une démocratie, l’un expliquant l’autre et inversement.
    En effet, les institutions officielles de la 5ème république, déjà peu démocratiques, ont vu leur jeu faussé à plusieurs reprises par une minorité agissante dans le but précis d’interdire l’exercice de la démocratie, ce qui s’est traduit par la mise à l’écart de la représentation parlementaire d’une majorité de la population. Il s’ensuit qu’aujourd’hui, les services de l’état se comportent de plus en plus comme une puissance étrangère d’occupation, qui rançonne et étouffe la population au profit d’une ploutocratie bancaire et industrielle.
    Les médias, subventionnés, infiltrés et surveillés, ne dispensent plus que des mensonges et du prêt-à-penser sous forme de bourrage de crâne pour faire la promotion de la caste au pouvoir et camoufler ses insuffisances et ses manquements, qui ne sont que la conséquence des orientations budgétaires et financières destinées à favoriser la minorité qui tire les ficelles. On a ainsi entendu un journaliste expliquer sans sourciller qu’il fallait mentir à la population pour, je cite, “ne pas faire le jeu de Front National”. Quel terrible aveu ! Alors on nous ment sur à peu près tout, depuis les conséquences du nuage de Tchernobyl jusqu’à celles des médicaments en passant par celles des cyclones, de l’immigration…
    Pauvre France ! Il nous reste une seule alternative : résister à nos risques et périls face à la nouvelle “union soviétique” qui se met en place, ou émigrer.

    20 septembre 2017 à 14 h 02 min
    • Hilarion Répondre

      Globalement d’accord avec vous sauf sur un point: L’Union Soviétique n’était qu’une organisation politique mafieuse certes, mais n’entraînant pas de modification ethnologique irréversible. L’URSS s’est effondrée et le peuple russe a repris peu à peu son identité grâce notamment à l’église orthodoxe. Ce qui nous menace est d’une tout autre nature, c’est la submersion sous des populations primitives ne ressentant qu’envie haineuse pour ce que nous sommes, au nom d’une religion/idéologie primitive nous entraînant vers un monde sinistrement régressif et violent inconnu de mémoire européenne. Le nazisme, c’était la dictature au nom d’un homme prétendument supérieur, utilisant et développant la science et la technologie au profit d’une cause détestable. L’islamisme c’est la dictature au nom d’un homme prétendument supérieur, le musulman, n’utilisant science et technologie existante qu’au bénéfice de sa haine pour nous entraîner vers une nuit de la civilisation.

      22 septembre 2017 à 0 h 46 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    dérive de la France ?

    sommes nous sur un dériveur de a classe ” vaurien ” ?

    19 septembre 2017 à 7 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    VISAS GRATUITS ENTRE LES COMORES ET MAYOTTE … pour … ” éviter la traite des êtres humains “

    18 septembre 2017 à 19 h 45 min

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