Macron, Maurice Audin et la haine de la France

Macron, Maurice Audin et la haine de la France

Avant son élection à la présidence de la répu­blique, Emmanuel Ma­cron avait déjà montré qui il était, lorsque, sur le sol algérien, en compagnie de membres du FLN, il avait dit que la colonisation française avait été un crime contre l’humanité, ce qui équivalait à placer cette dernière sur le même plan que le IIIe Reich génocidaire.

Nul candidat à la présidence avant lui n’aurait osé utiliser une telle formule.

Une quinzaine d’années plus tôt, seuls des membres d’organisations gauchistes ou du Parti communiste français employaient ce genre d’expression, et on savait à qui on avait affaire.

En 2017, les crachats sur la France ont pu se retrouver dans la bouche d’un candidat à la présidence, et cela ne l’a pas empêché d’être élu.

Après son élection, Emmanuel Macron a continué à montrer qui il était.

Il a reçu à l’Élysée, en l’embrassant affectueusement, Mahmoud Abbas, dirigeant d’une organisation terroriste islami­que antisémite appelée Organisation de Libération de la Palestine (cachée derrière l’appellation Autorité palestinienne depuis 1994).

Et il a même osé qualifier Mahmoud Abbas de militant de la non-violence.

En mentant à ce degré, on pouvait aisément imaginer qu’il oserait tout, et il a beaucoup osé depuis.

Il vient de souligner qu’il ose tout, en accusant la France d’avoir tué Maurice Audin et en réhabilitant celui-ci.

Il a, ce faisant, bénéficié, une fois de plus, de médias complices qui ont aussitôt présenté Maurice Audin comme un martyr et un simple militant d’une bonne cause injustement assassiné.

Maurice Audin était un militant communiste complice du FLN sur le sol algérien.

Il était impliqué dans les réseaux de soutien à un terrorisme qui ne s’appelait pas terrorisme islamique, mais qui fonctionnait déjà comme le terrorisme islamique aujourd’hui, et qui tuait avec la même cruauté, la même ignominie, la même abjection.

Très significativement, on trouvait parmi les chefs de ce terrorisme (soutenu à l’époque par l’Union soviétique) d’anciens membres d’unités nazies, dont Saïd Mohammedi, ancien de la légion Waffen SS Handschar formée par le mufti Amin al Husseini.

Maurice Audin a été le complice de la mise à mort de centaines d’hommes, de femmes et d’enfants.

Il a été un criminel. Il a été en guerre contre son propre pays. L’armée française l’a arrêté en 1957, à juste titre. Elle a voulu qu’il parle, à juste titre. Il est décédé.

Quand on mène la guerre contre son propre pays et quand on mène la guerre tout court, on prend des risques.

Quand on se fait complice de terroristes assassins, on prend aussi des risques.

Un Président de la république respectueux de l’honneur de la France et de l’histoire aurait, s’il avait voulu absolument parler de la guerre d’Algérie, dû dire que ce fut une guerre où la France a dû combattre le terrorisme, et laisser Maurice Audin à son sort de criminel.

Il aurait pu aussi choisir de se taire, dès lors que Charles de Gaulle a fait tirer sur des Français et a cyniquement abandonné des milliers d’Arabes qui avaient choisi la France (les harkis), et que rappeler certains souvenirs est, dans ces conditions, difficile.

Macron a fait un autre choix.

Je pourrais dire que c’est le choix du déshonneur si le mot, honneur, avait un sens pour ce sinistre personnage.

Je pourrais dire que c’est le choix du terrorisme contre la France et les Français, car c’est ce choix qu’a fait Macron.

Je dirai que c’est aussi le choix de la falsification de l’histoire et, puisque ce choix est aussi celui des médias, à de rares exceptions près, puisque Macron peut tout oser sans susciter de réactions, je ne peux qu’en déduire, une fois de plus, que la France est très malade.

J’écrivais récemment que la gauche pourrit tout ce qu’elle touche. Macron en est la preuve incarnée.

Au cœur des ignominies perpétrées par la gauche, il y a l’inversion des valeurs : des criminels présentés comme des héros ; des crimes abjects présentés comme des actes glorieux ; la destruction présentée comme porteuse d’avenir ; l’assassinat des innocents considéré comme un détail qu’on peut ignorer s’il semble servir « la cause ».

Nous vivons décidément une triste époque. J’ai la nostalgie d’un temps où je pouvais encore parler de la France sans avoir le cœur serré.

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Comments (9)

  • AMA Répondre

    Macron, c’est le “mondialisme”; le “planétarise”, c’est la disparition des nations pour l’avènement d’une immense goulasch humaine. Il a été placé à la Présidence pour ça. Il ne faut pas reprocher au bourreau de faire son boulot. “Mémoire, oubli, souvenir”, son maître Paul Ricoeur lui a enseigné que c’était contraire au “progrès” et qu’il fallait s’en débarrasser. C’est un bon élève ce jeune homme. Mais il va se planter….

    24 septembre 2018 à 16 h 25 min
  • Hilarion Répondre

    Mais puisque Macron perpétue les grandes pleurnicheries commémoratives relatives aux malheurs arrivés aux traîtres à la France durant les différents conflits, je vais nourrir sa liste de “victimes” à honorer. Le 22 Juin 1940, à Bordeaux, étaient fusillés trois ouvriers des usines Farmann, constructeur d’avions, condamnés pour haute trahison. Ces trois communistes revendiqués sabotaient les avions militaires dont nous avions tant besoin. Jugeant insuffisant que les avions s’immobilisent sur arrêt technique, ils s’arrangeaient par la fragilisation d’un tube d’arrivée d’essence, pour que la rupture de celui-ci entraîne, en vol, l’incendie de l’avion éliminant aussi, si possible le pilote. Le parti communiste français n’était déjà à cette époque que l’agence française du PC soviétique, agissant sur ses ordres et les faits qui viennent d’être décrits se déroulaient durant le Pacte germano soviétique ou communiste et nazis étaient alliés.
    Durant la guerre d’Indochine, le P Communiste se comporta de la même manière, sabotant les armes expédiées sur la lieu du conflit. On rapporte que des blessés rapatriés par bateaux dans le port de Marseille furent molestés par des dockers toujours de la même obédience. Le communiste Audin appartenait donc à ces ennemis de l’intérieur qui, fusse au prix de la haute trahison, subordonnaient les intérêts de leur pays à ceux d’une nation étrangère, puisqu’il n’est de secret que pour ceux qui le veulent bien, que le FLN était supporté, entre autres par la défunte URSS. Comme Macron est trop malin pour s’être mis dans un mauvais cas on se demande à quels intérêts répondent toutes ces injures faites à notre histoire. Gageons que ce n’est en tous cas pas l’intérêt de la France qui est visé.

    24 septembre 2018 à 15 h 09 min
  • balaninu Répondre

    Je ressens l’envie de vomir et j’ai honte ! honte de constater que cela ne fait bouger personne et pour cause : ceux qui ont vécu ces atrocités sont morts ou très très vieux ! eux ont mis un voile de pudeur sur leurs souffrances, mais en aucun cas ils méritent ces coups-bas, cette traîtrise de la part d’un dirigeant vraiment au-dessous de tout.

    21 septembre 2018 à 15 h 14 min
  • betsynette Répondre

    A vomir

    19 septembre 2018 à 16 h 02 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Pourquoi ne pas réhabiliter le maréchal Pétain?
    Au moins lui il est resté pour essayer de s’occuper de la merde que lui ont laissée ceux qui se sont cassés.
    Il était facile de le critiquer quand les évènements ont tourné en sa défaveur..

    Facit: il faut être fou pour se faire trucider pour un pays qui par la suite honore les traitres.

    19 septembre 2018 à 9 h 36 min
    • Hilarion Répondre

      “Pourquoi ne pas réhabiliter le Maréchal Pétain ?” .Mais parce que ce serait célébrer un homme d’honneur. Célébrer un homme d’honneur est hors de l’univers mental du cheptel politico médiatique qui nous asservit.

      24 septembre 2018 à 9 h 47 min
  • HOMERE Répondre

    TOUT le PCF était contre la France…pas seulement Audin…Roland Dumas lui même portait des valises de billets en Suisse pour le FLN ….les assos d’anciens combattants,dont je suis,devraient manifester contre ce parti de traites et d’assassins….Moi aussi j’ai honte !

    19 septembre 2018 à 8 h 31 min
    • ARCHIPRETRE Répondre

      Les Anciens Combattants ne réagissent pas. Mais il y a aussi les Pieds-Noirs (DONT JE SUIS) qui ne s’émeuvent pas outre mesure et qui ne demandent pas justice en soulignant les massacres perpétrés par le FLN (contre eux et les malheureux Harkis)! J’ai essayé de les inviter à protester. En vain. Ils pensent maintenant surtout aux réunions paella, couscous, etc… Hélas! Est-ce que je me trompe? Est-ce qu’ils ont protesté? Si oui, je reconnaîtrais volontiers que j’accuse sans savoir. Attention, quand je dis protester cela veut dire en masse afin d’empêcher le président Macron d’agir contre ceux qui n’ont pas hésité à défendre le sol français quand il en était besoin…

      21 septembre 2018 à 19 h 22 min
  • AMA Répondre

    De pire en pire. Essayons de deviner jusqu’où il osera aller pour se singulariser… Espérons que son successeur à l’Elysée ait un peu de tenue, ce qui est malheureusement utopique, compte tenu de la qualité des Présidents qui nous furent successivement imposé par le suffrage universel pendant la V° République

    18 septembre 2018 à 18 h 21 min

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