Macron ne peut pas être la solution !

Macron ne peut pas être la solution !

C’est indéniable, Emmanuel Macron est un personnage « brillant ». Nous l’avions reçu à ETHIC (réseau d’Entreprises à Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance) avant sa nomination à Bercy et, souvenez-vous, la veille, il déclarait son hostilité aux 35 heures ! Mais, depuis, il a goûté à la politique politicienne…

Alors, où en est-il actuellement ?

Il se déclare ni de droite, ni de gauche… Mais quand même de gauche.

Personnellement, j’en ai marre des expériences de gauchistes, en commençant par Mit­terrand, alors nouveau venu dans cette mouvance, qui nous balança un programme commun qui a détruit notre économie en moins de deux ans. Ce n’est qu’au prix d’un virage à 180° en 1983 qu’il évita à la France une déconfiture totale, mais son expérience socialiste a néanmoins laissé de nombreux stigmates.

Après la période Jospin, un trotskiste lambertiste non assumé, le même scénario se répète avec Hollande qui avait comme conseiller économique – il ne faut pas l’oublier – un dénommé Macron.

Rebelote, la France s’enfonce de nouveau dans une de ces expériences gauchistes qui ont fait fuir tout ce que notre pays compte de forces créatrices.

N’importe quel homme réfléchi aurait fui, comme l’a fait notre Macron, cette équipe de « bras cassés » qui fait semblant de nous gouverner aujourd’hui.

Mon expérience et mon âge qui s’avance m’ont amené à avoir une certaine philosophie qui a toujours été confirmée : Il n’y a rien de plus dangereux qu’un socialiste qui paraît bien sous tous rapports !

Alors, notre Macron, encensé par une presse qui est prête à s’enflammer pour tout nouveau personnage politique qui se dit réformateur, commence à attirer les foules en admiration devant « notre sauveur autoproclamé ». Ce samedi 10 décembre, il a d’ailleurs réuni des milliers de personnes à la porte de Versailles – un succès indéniable.

Mais, voilà, il est, comme tout politicien, tenu de récupérer le maximum de voix. Et une déclaration lui fait tomber le masque : « Je serai le candidat du travail… mais je ne reviendrai pas sur les 35 heures » !

J’ai créé et géré une PME de plus de trente employés et je peux témoigner de l’effet catastrophique de cette mesure engagée par Martine Aubry (vous savez, celle qui a dit : « Macron, comment dire… Ras le bol » !).

Alors, pour moi, la France doit saisir sa dernière chance. Tous les pays qui s’en sont sortis, l’Allemagne en premier lieu, ont pris les mesures indispensables à un sauvetage de leur économie.

Il n’y aura pas de miracle. Seul un programme libéral permettra de sortir du marasme économique. Et le mot « libéral » n’est pas une insulte. Il suffit d’en lire la définition du dictionnaire (Hachette en l’occurrence) : Attitude de ceux qui s’attachent à la défense des libertés individuelles ; doctrine hostile à l’intervention de l’État dans la vie économique ; respect de la liberté d’autrui, tolérance.

Le programme de François Fillon est, selon moi, le strict minimum à appliquer !

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Comments (16)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    ” Macron ne peut pas être la solution ” ? moi qui croyais qu’ UBER et easy-bus ( interdits de circuler à Paris intra-muros ) étaient les solutions à nos problèmes économiques ( mais pas la réindustrialisation )

    à propos d’ U.B.E.R. vous n’ avez pas été sans remarquer que les manifestations ( légitimes ) des chauffeurs contre cette exploitation d’ un nouveau type *** avaient deux caractéristiques

    – les berlines hauts de gamme

    – l’ origine ethnique des chauffeurs

    comme si un peu d’ argent pas très propre avait été recyclé dans ces activités auto- entrepreneuriales

    *** j’ ai particulièrement apprécié sur France-info l’ intervention dans un français d’ un rare classicisme, dans le fond comme dans la forme, d’ un syndicaliste … vraisemblablement d’ origine camerounaise

    20 décembre 2016 à 18 h 25 min
  • Bistouille Poirot Répondre

    Positions controversées sur les 35 heures. Quoi de neuf chez nos “élites”? Rien. On le croyait “En Marche”, non il piétine, temporise, donc n’aura son nouveau costume ! et retournera la veste de l’ancien. C’est la politique du …bus, celle que le chauffeur de la RTM pratique à Marseille comme le font ceux de la RATP à Paris. Quand il y a trop de monde, que dit il?
    – Avancez vers…. l’arrière SVP.

    17 décembre 2016 à 23 h 13 min
  • goufio Répondre

    « Je me demande parfois si le monde est dirigé par des gens intelligents qui se moquent de nous ou par des imbéciles qui y croient vraiment. – Mark Twain (1835-1910)

    17 décembre 2016 à 8 h 21 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” ils ” cumulent ces deux qualités : des ” stupides ” qui se moquent de vous ; nous en avons un exemple vivant sur le blog

      17 décembre 2016 à 9 h 21 min
  • BRENUS Répondre

    Mémé Macron qui cornaque à mort son poulain durant des répétitions dignes de celles d’un metteur en scène n’avait certainement pas prévu que le zozo allait terminer sa séance de bateleur d’estrade dans une quasi convulsion extatique. Sans vouloir être méchant, je dirais que le spectacle me faisait furieusement penser à une antépénultieme resucée historique sur les beuglements hitlériens des grands raouts nazis quand le “guide” roulait des gobilles de fou tout en éructant pret à marcher sur l’eau. Ses “fans” auraient intérêt à se poser des questions sur sa statibilité mentale. C’est chelou comme disent les djeuns.

    16 décembre 2016 à 1 h 01 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      c’ est bien cela … extatique … mais le comparer à Adolf est particulièrement désobligeant [ … pour ce dernier ] car même de Gaulle le comparait à un … Titan , ce que n’ est certainement pas le banquier de chez Rothschild … lui au moins était un grand tribun populaire

      16 décembre 2016 à 13 h 31 min
  • druant philippe Répondre

    “l’ animal fétiche d’ Emmanuel Macron pourrait bien être le … caïman”

    Exact car dans tous les cas , il ment !

    15 décembre 2016 à 13 h 10 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      excellent ! je n’ avais pas pensé à celle là !

      15 décembre 2016 à 15 h 22 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    l’ animal fétiche d’ Emmanuel Macron pourrait bien être le … caïman

    15 décembre 2016 à 12 h 09 min
  • jean pierre clavier Répondre

    “Et le mot « libéral » n’est pas une insulte. Il suffit d’en lire la définition du dictionnaire (Hachette en l’occurrence) : Attitude de ceux qui s’attachent à la défense des libertés individuelles ; doctrine hostile à l’intervention de l’État dans la vie économique ; respect de la liberté d’autrui, tolérance.”

    sauf qu’aujourd’hui, l’état non seulement n’est plus en mesure d’intervenir dans la vie économique, mais que c’est les groupes de la finance qui dictent leurs politiques aux Etats dont ils sont les créanciers!
    Macron est l’un de leur représentant

    14 décembre 2016 à 17 h 25 min
  • David Dom972 Répondre

    Je partage à 100% l’analyse de Gérard Pierre, Macron est un pion utilisé à une stratégie bien précise d’une certaine élite qui préfère rester dans l’obscurité. Les élections présidentielles sont malheureusement truquées car manipulées par certaines puissances d’argent. Macron va sauter quand le vrai candidat socialo-gauchiste se fera connaître au grand jour comme le pourfendeur des méchants nationalistes et des dangereux libéraux.

    14 décembre 2016 à 16 h 42 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      je ne le pense pas ; Emmanuel *** Macron est le pur produit de la très bonne bourgeoisie ” catho ” de province celle qui chez moi fréquente chaque dimanche la messe de 11 heures à la basilique : un peu de paternalisme et beaucoup d’ entre-soi !

      *** le prénom est à lui seul une … “Révélation ” !

      le calviniste

      16 décembre 2016 à 17 h 24 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    On voit trop souvent la ” Politique ” comme une partie d’ échecs , mais avec la Mondialisation et la Finance Apatride c’ est plutôt de jeu de go * dont il faudrait parler

    *** ce jeu est d’ ailleurs plus subtil

    14 décembre 2016 à 13 h 06 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Quand un peintre fait l’apologie du noir clair, on parle d’art contemporain ! …… et quand un politicien déclare « Je serai le candidat du travail… mais je ne reviendrai pas sur les 35 heures » ça s’appelle de la démagogie !

    Pour autant, ce propos est-il fortuit ?

    Assurément non !

    Le jeune homme, bien propre sur lui, n’a rien d’un homme providentiel ! … C’est un pion bien préparé, bien conditionné, plus ou moins bien programmé, qui évolue sur un échiquier dont les joueurs restent tapis dans une prudente opacité.

    Comme dans tout jeu de stratégie dans lequel un pion est mis en lumière, cette lumière le fragilise, mais qu’importe au joueur, puisque le pion est appelé à être sacrifié, …… [il en a d’autres en réserve] …… au profit d’une stratégie dont le but ne se révèle qu’après sa réalisation !

    La question n’est donc pas « Macron est-il en capacité d’être président de la république française ? » mais bien plutôt …… « À quoi est-il destiné à faire échec ? »

    Cette partie terminée, que ce soit par une victoire ou par un échec, les joueurs, toujours prudemment tapis dans l’opacité, ne le jetteront pas forcément tout de suite. Il pourra resservir ! … et être réutilisé, … peut-être dans une autre partie, … avec d’autres ‘’joueurs‘’ !

    Sur l’échiquier du monde les parties sont sans fin !

    14 décembre 2016 à 12 h 16 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      en peinture il existe effectivement plusieurs sortes de noirs … en politique également et ils ne sont pas tous … contemporains !

      15 décembre 2016 à 12 h 11 min
  • Dorian Répondre

    Le libéralisme on connaît ! La solution n’est pas là ! Ce que propose Fillon n’a rien d’extraordinaire. Créer des emplois en baissant le coût du travail tout le monde peut y arriver. Que Fillon regarde un peu l’état de la France, le niveau de vies de ses habitants avant de proposer de telles choses.

    14 décembre 2016 à 7 h 12 min

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