Macron : un ennemi de la liberté
Emmanuel Macron est Président depuis un an. Les éléments permettant de dresser un premier bilan sont là.
Disons que Macron est conforme à ce qu’il était possible d’en attendre.
La gauche archaïque et marxiste pense qu’il est « de droite » et « libéral » parce qu’il procède à d’infimes réformes dans le secteur des retraites, du droit du travail ou du statut d’entreprises dites « publiques », telles que la SNCF.
La droite modérée confirme presque le diagnostic de la gauche, car elle ne trouve qu’assez peu à redire.
La droite nationale confirme, elle aussi, d’une certaine façon, puisqu’elle accuse Macron d’être au service d’une mondialisation capitaliste sans frontières.
La réalité est différente : Macron n’est ni « de droite », ni « libéral » (si ce n’est à dose homéopathique).
C’est un socialiste moderne. Il discerne (comme Hollande avant lui) que la gauche archaïque et marxiste condamnait la France à la faillite, et il procède à des adaptations permettant à l’économie française de ne pas totalement sombrer (ce que les adeptes des idées de gauche archaïque et marxiste, qui rêvent d’une France ayant le glorieux destin du Vénézuela, ne comprennent pas, bien évidemment).
Comme, sur un plan économique, la droite modérée française est elle-même porteuse d’un socialisme moderne, il est logique qu’elle ait du mal à se positionner.
Macron est aussi au service d’une mondialisation sans frontières, mais cette mondialisation, ce doit être dit, n’est pas capitaliste : elle repose sur des réglementations mondiales, sur un pouvoir technocratique coupé de la démocratie, et sur un système planétaire d’économie mixte qui n’a rien à voir avec la liberté d’entreprendre qui est le cœur du capitalisme.
Dans ce cadre global, il s’accommode très bien du maintien de taux de pauvreté et de chômage élevés et de systèmes d’assistance coûteux maintenant des millions de gens en situation d’assistés permanents.
Il s’accommode très bien aussi de prélèvements obligatoires lourds, particulièrement pour les personnes privées, et entend mettre en place des réglementations qui bénéficieront à certains secteurs d’activités favorisés par l’économie mixte planétaire, au détriment d’autres secteurs.
Il veut l’estompage de la démocratie, de la souveraineté d’un peuple pouvant disposer de son destin, et l’érosion de toute forme d’identité nationale.
S’il était aux États-Unis, il serait au parti démocrate, donc clairement à gauche, et la meilleure définition de son projet qu’il ait eu l’occasion de donner est celle qui a constitué l’épine dorsale de son discours au Congrès fin avril.
Le mot qu’il a employé le plus souvent dans ce discours a été « multilatéralisme ». Ce mot renvoie à l’idée que les décisions doivent, selon lui, être prises au niveau de chefs d’État et de ministres, bien au-dessus des peuples.
Il a fustigé le « nationalisme », qu’il a décrit comme un danger majeur.
Emmanuel Macron a aussi insisté sur l’écologie et sur la nécessité de sauver la planète. Or, l’argument écologique est devenu le prétexte majeur invoqué par tous ceux qui veulent édicter des règles contraignantes et contrôler politiquement l’économie à l’échelle de la planète.
Il a, très logiquement, mis en avant la nécessité de se plier aux règles d’instances planétaires, telles que l’Organisation mondiale du commerce.
Il a fait preuve d’un aveuglement total face aux dangers réels qui peuvent menacer la civilisation occidentale (islam radical, régimes totalitaires) et raisonné comme si tous les problèmes pouvaient se régler par des signatures de contrats.
Il a, en filigrane, critiqué Donald Trump, qui incarne tout ce qu’il déteste (et les marques d’affection ne doivent tromper personne).
À la formule « rendre sa grandeur à l’Amérique », il n’a jamais répondu en parlant de la grandeur de la France, mais en parlant de la « grandeur de la planète ».
Il entend dissoudre la France dans une technostructure européenne, puis dans une technostructure globale. Il a, dans son discours au Congrès, parlé de liberté, mais fait partie des ennemis les plus délétères de la liberté sur terre aujourd’hui. Il est à souhaiter qu’il échoue, mais l’état des débats politiques en France montre que peu d’alternatives viables se dessinent, hélas. Il n’y a pas de Donald Trump français sur l’horizon.
Comments (29)
Il y va encore à petits pas menus. La suite probable ne fait pas du tout rire
La Liberté c’ est de pouvoir exprimer sans craintes ses opinions, la Morale [ en politique ] d’ interdire aux autres d’ exprimer des opinions contraires
Ce qui est sûr c’est que nous sommes gouvernés par une majorité de lopes anti-françaises, des prédateurs qui vivent au crochet des contribuables!!!
bien ! vous vous êtes défoulé ! maintenant, on attend vos propositions car je suis certain que vous n’ en manquez pas plus naturelles les unes que les autres en commençant par votre propre responsabilité de simple électeur … ça râle, ça proteste et ça se couche dès qu’ il faut faire l’ effort de sortir de ses propres ” habitudes “
J’ai lu sur RL que le play boy élyséen se payait 27 gardes du corps pour protéger sa divine personne et celle de sa grand-mère.
De quoi a-t’il peur, lui Jupiter l’immortel dieu de l’Olympe?
la théogonie nous apprend que Zeus est celui qui maintient l’ harmonie du Monde , mais que c’ est aussi [ et pour cette raison ? ] un tyran implacable …
le Monde n’ est pas simple, même chez les Grecs !
Jupiter ou son pendant grec Zeus rendait fous ceux qu’ils voulaient perdre.
D’où le mot hubris.
Macron son pendant français aurait-il décidé d’appliquer la même tactique?
Jusqu’à présent ce serait plutôt sa fête à lui.
Lan Juq MéchantCon lui prépare d’ailleurs une nouvelle méchante blague.
Le suspense atteint son paroxysme…
De quelle liberté s’agit-il?
De celle de Macron ou de celle des assujettis et corvéables?
Celle de Macron a un durée de validité du 1.1 au 31.12 et ce pour 5 ans.
Celle des assujettis (les sans dents) du 27.7 au 31.12, du moins fiscalement.
Pour toutes les autres libertés des assujettis la chasse est ouverte toute l’année.
Sauve qui peu!
” IL ” ne peut pas être retiré des gondoles avant sa date de … péremption ? je ne sais pas moi ? contamination par un agent pathogène par exemple ?
Ne désespérons pas, Macron pourrait à un certain point irriter Theresa May sur le Brexit.
Et Porton Down devrait avoir une recette pour ce cas.
Mère Theresa ne me semble pas être une vipère , plutôt une renarde
H@ns comment dit on en ” dialecte ” ce vieil adage … alsacien :
” c’ est un Français , le meilleur ne vaut rien “
Quelque chose dans ce genre:
“Es isch a Walscha, der bescht vun Ihna isch nit wart.”
Sans garantie du gouvernement, bien sûr.
le prélèvement confié à des compagnies privées des infractions routière interroge le législateur ( le canard enchaîné )
à tort , car il s’ agit, vous l’ avez compris, de moderniser l’ Etat et un retour à la “Ferme Générale ” peut effectivement être la [ bonne ] solution
et pendant qu’ on y est , pourquoi ne pas lui confier une nouvelle gabelle avec prélèvement à la source naturellement … chlorurée et sodique
…sodique…
Souriez les sodas sucrés vont être prochainement surtaxés.
Car c’est bon pour vous et pour la planète.
L’Etat non critiquable est évidemment celui qui est infiniment influent…
merci de cette précision exprimée si finement et avec cette délicatesse diplomatique qui donne tout son charme à la pensée occidentale contemporaine
Là où Ronald Reagan pouvait être comparé à un mur téflonisé, Donald Trump est plutôt un mur brut de décoffrage *).
Cela n’implique pas que le mur du second serait moins solide.
L’ avenir nous le révélera si toutefois il y a encore un.
Entretemps, “syringe your sorrow there is no tomorrow!”
*) c’est d’ailleurs son métier.
Les libéraux français et étrangers aussi le voient comme un ” libéral ” même eux aussi sont marxisés !
Stop!!
Nous avons déjà macronisé, radicalisé, genré, racisé et maintenant encore marxisé.
Où allons nous avec tous ces “é”?
on a quand même supprimé : … civilisé, éduqué, cultivé, christianisé
En effet c’est une grande avancée sociale.
Avant nous étions au bord du gouffre maintenant nous avons fait un grand pas en avant.
ou plutôt comme on doit dire maintenant :
” une avancée sociétale ”
le social devant être réservé à la … dette
Social et sociétal, mmm….
L’augmentation de la CSG serait donc sociétale, son acquittement comme son nom l’implique social.
Orwell et le brave Dr.Goebbels étaient des enfants de choeur comparés aux mécanos de la sémantique moderne.
Vive le progrès sociétal ou social?
C’est un peu exagéré ce que je dis mais des gens comme Mathieu Laine et Johan Norberg qui a publié un excellent livre l’année dernière jettent Trump dans la boue
Bientôt nous aurons un combat titanesque:
Donald Trump vs. The World *)
*) J’ai choisi “World” pour ne pas citer un journal vespéral français.
Ce serait lui faire trop d’honneur.
Je ne comprends pas G.Millière.
Macron est docile aux injonctions des USA quand ceux-ci décident de bombarder la Syrie sous un prétexte forgé de toutes pièces. Les USA, avec la France , la Grande Bretagne bien obéissants, font tout pour détruire la Syrie.
Ils ont des alliés de poids, l’Arabie Saoudite, et Israël. Les USA ne peuvent rien refuser à Israël, Etat fondé sur la violence dés le début, et qui continue. Depuis un siècle les USA et la G.B sont dominés par l’influence israélienne, Macron obéit, et obéira encore quand les entreprises françaises quitteront l’Iran, afin d’obéir à la guerre économique décrétée par Trump, sous influence de l’Etat juif.
Macron est le politicien idéal, il sert les intérêts de l’Etat non critiquable.
vous vos trompez sur l’ identification de l’ Etat … ” non critiquable ” mais ce n’ est pas grave puique , en réalité, ils ne font qu’ un et son nom est LaBanque et sa devise la cupidité
vous ne comprenez pas Guy Millière? ce n’ est pas grave ; savons nous s’ il se comprend lui-même ? un esprit maniaque dans un corps confus