Macron : un parfum insistant de fin de parcours

Macron : un parfum insistant de fin de parcours

Je dois le redire une fois de plus : dès le départ, Macron m’est apparu comme un imposteur et comme un produit fabriqué et vendu au public à la façon d’une nouvelle marque de lessive.

Dès le départ aussi, il y a eu une dimension absolument contraire à la démocratie dans la façon dont il a pu s’imposer, qu’il s’agisse de l’élimination de François Fillon par des manœuvres sordides. ou de l’invocation de la Shoah et d’Oradour-sur-Glane pour diaboliser Marine Le Pen, ou bien encore qu’il s’agisse du soutien hégémonique dont il a bénéficié dans les grands médias ou des sommes massives et suspectes qui se sont déversées dans ses caisses de campagne.

Il n’était pas difficile de voir ce qu’il y avait derrière l’étiquette Macron posée sur le baril de lessive.

Il suffisait d’écouter ses propos et de noter les monstruosités qui s’y trouvaient, dissimulées dans un brouillard de débilités et de propos contradictoires destinés à dire une chose et son contraire.

Macron était le candidat de la nomenklatura mondiale qui veut éliminer les procédures démocratiques, confier le pouvoir à des instances supranationales, asservir les populations, noyer les identités dans le relativisme et le multiculturalisme, éliminer les paroles dissidentes et divergentes.

Macron était aussi le candidat de ceux qui veulent disqualifier moralement ceux qui divergent aux fins de mieux les effacer, changer la population pour mieux dissoudre les repères dont celle-ci pourrait encore disposer.

Il n’a cessé de gouverner conformément à ce que la nomenklatura mondiale attendait de lui.

Il n’a, je l’ai écrit cent fois, jamais été libéral au sens français du terme : il n’a pris aucune des mesures qui auraient été indispensables pour que le chômage baisse et que la croissance reparte, ce qui explique pourquoi le chômage reste élevé et pourquoi la croissance est asthénique.

Il n’a pas été mis en place pour cela.

Il n’a pas inversé les flux migratoires et pas jugulé l’insécurité ni l’islamisation : il n’a pris, là encore, aucune des mesures qui auraient été indispensables à ces fins. Il n’a, là encore, pas été mis en place pour cela.

Ce que n’attendaient peut-être pas ceux qui l’ont mis en place, c’est qu’il montre des inclinations délétères et très équi­voques susceptibles de conduire les plus résignés et les plus anesthésiés à douter.

L’affaire Benalla, l’été dernier, a sans doute été (on l’apprendra peut-être un jour) un coup de semonce destiné à l’inciter à se tenir et à se retenir.

La transformation de la cour de l’Élysée, le jour de la fête de la musique en un fragment de la gay pride, avec participation présidentielle, n’a pu qu’apparaître comme une provocation désastreuse aux yeux de conseillers en communication ayant encore un peu de rationalité.

La transformation d’un voyage présidentiel à Saint-Martin, censé avoir été organisé pour que la confiance dans le Président remonte, en ce qui a semblé avoir été une continuation du fragment de la gay pride, en version plus virile, et ressemblant davantage à ce qui se passe dans les soirées cuir de boîtes de nuit du Marais (rien ne manquait, ni le pantalon baissé, ni la transpiration, ni le doigt d’honneur) n’a pu qu’apparaître comme un cataclysme supplémentaire aux yeux des mêmes conseillers en communication.

Que des humoristes en général prudents et politiquement corrects comme Fabrice Éboué ironisent et notent que Macron « s’émoustille » devant des Noirs torse nu et en sueur est un signe éloquent.

Qu’au moment de son départ, le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb souligne, sans se retenir, que la situation dans le pays s’aggrave et peut ressembler au chaos ou à la guerre civile, est un autre signe.

Un tel produit devenu président souille la fonction présidentielle, et celle-ci est très atteinte.

Le conseil des ministres se dépeuple peu à peu, et trouver des remplaçants se complique.

Les grands médias sont passés de l’idolâtrie à un mépris de moins en moins caché.

Il reste 23 % de gens à avoir une opinion favorable de Macron. C’est infiniment peu.

Et Macron ne peut s’empêcher de continuer à afficher son mépris de la France et des Français. Il n’a pas été mis en place pour aimer son pays. Il ne fait même pas semblant. Il ressemble à un imposteur en fin de parcours. C’était prévisible. C’est venu plus vite encore que je l’imaginais.

 

 

Voir les derniers ouvrages proposés par les4verites-diffusion ici

Partager cette publication

Comments (13)

  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    D’après les médiats “mainstream” Macron maigrit à vue d’oeil.
    Espérons qu’il en reste encore un peu pour terminer le quinquennat.

    22 octobre 2018 à 15 h 23 min
    • L'Etoilée Répondre

      Drôle de souhait… J’aurais tendance à préférer qu’il disparaisse dans ses vêtements, à force de maigrir

      26 novembre 2018 à 8 h 06 min
  • IOSA Répondre

    Il reste 23 % de gens à avoir une opinion favorable de Macron. C’est infiniment peu.

    Mais compte tenu de son lourd passé d’enfant abusé par une femme qui aurait pu être sa mère au moment des faits et que l’on sait pertinemment que l’on n’en guérit pas sans une aide psychologique adaptée.

    Et que tous ceux qui on subit ce type d’agression alors qu’ils étaient en plein développement intellectuel, ont tendance à se reconnaître et à se soutenir, cela fait tout de même pas mal de monde.

    20 octobre 2018 à 21 h 46 min
    • Guillore Répondre

      Vous avez raison être abusé par une pédophile ayant l’âge se sa mère en a fait un être à la marge . Pas intelligent mais rusé comme un renard qui a su tirer profit de toutes les situations pour berner le peuple. Perverti, transgressif, cela donne une grande gueule mal dans sa peau, un narcissique, sans respect pour le peuple. Le petit s’aperçoit un peu tard, des effets, que les insultes lancées au peuple , ont eu. Il est pris à son propre piège, il a pense que ses outrances ne derangeraient pas les citoyens, mais devant le départ de Hulot, de Colomb, de certains députés ou autres, devant le fait que certains journalistes commencent à critiquer sa politique et sa personnalité, ne supportant pas tout cela, il nous fait le coup d’une grande fatigue. Qui pourrait encore s’apitoyer sur son sort. Sa paranoïa, ne lui a pas permis de rectifier le tir, repu de suffisance, pensant être au-dessus de tous, il n’est plus crédible et pour lui et son entourage tout est plié. Qui a envie de se brûler une seconde fois. Les expériences de Sarko et hollande auraient dû lui servir. Lui n’a pas besoin de conseil , freluquet le jupiter n’est plus que l’ombre de lui même, la confiance obtenue facilement et souvent perdue avec la même rapidité. De plus “un mal acqui ne profite jamais” , “chasser le naturel il revient au galop”.

      1 novembre 2018 à 16 h 36 min
  • HANSIMSCHNOGGELOCH Répondre

    Un parfum ou une pestilence?

    Le discours macronien lu sur des feuilles de papier WC et sans doute rédigé au même endroit est la version papier de ce parfum.
    On y distingue tous les effluves qui sont particuliers à cet étroit local.
    Espérons que Macron ait pu se soulager et que le papier ait pu être utilisé et disposé selon les normes.
    La chasse d’eau fera le reste.

    18 octobre 2018 à 13 h 04 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      quand je vous disais que le ” Syndrome de Brenus ” vous guettait !

      18 octobre 2018 à 13 h 24 min
      • HANSIMSCHNOGGELOCH Répondre

        Encore une fois je fonctionne en mode “auto” et n’ai pas besoin de tuteurs pour m’exprimer.
        Ma “scatologie”, si c’en est une, est cochée sur l’option pour “tout public”.

        PS: vous devriez cesser d’utiliser le nom de l’intervenant “Brennus” pour répondre à mes commentaires. Cela devient lassant.
        N’avez vous pas d’autre argumentation?

        18 octobre 2018 à 15 h 04 min
      • BRENUS Répondre

        Pour tenter de justifier l’insistance ridicule de QQ dans ses tentatives de ralliement à sa personne et soulager ( si je puis dire) Moustiques des attaques permanentes du morpion, je vais en rajouter une couche – un vague souvenir de ma pas si tendre enfance- sous la forme d’un petit texte que l’on pouvait alors lire dans les chiottes malfamés du bas peuple:
        “Ici tombent en ruines, les merveilles de la cuisine
        Et, malgré la saison des fleurs, ça sent toujours la même odeur.”
        Encore que, concernant QQ et pour accompagner son sigle, j’aurais tendance à penser que l’odeur est encore plus forte.

        18 octobre 2018 à 18 h 58 min
        • HANSIMSCHNOGGELOCH Répondre

          Et ci-dessous une épique citation lue quelque part dans des chiottes .

          Hier ist das grosse Scheissgericht
          Wo jedes Arsch sein Urteil spricht
          Anwälte sind nicht willkommen
          Wer scheissen will muss selber kommen.

          19 octobre 2018 à 19 h 09 min
          • BRENUS

            Traduction en langue vulgaire svp ( le français par exemple); Merci.

            20 octobre 2018 à 17 h 58 min
          • HansImSchnoggeLoch

            Here is the great court shithouse
            where every ass issues its verdict
            Lawyers are not welcome
            He who wants to shit has to come himself.

            Enjoy and put into practice.

            20 octobre 2018 à 20 h 15 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        ce sont là des propos … latrinaires

        19 octobre 2018 à 14 h 10 min
        • BRENUS Répondre

          Peut être. Mais après “l’opération”, on se sent si bien.

          20 octobre 2018 à 17 h 59 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Vous venez d'ajouter ce produit au panier: