Mal gouvernés, les Français sont-ils heureux ?

Mal gouvernés, les Français sont-ils heureux ?


Pas de procès d’intention, Macron a tout pour réussir.

Fort bien, mais l’on a déjà entendu cela. À chaque élection présidentielle, le nouveau président est présenté comme étant une lumière, un sauveur, un prodige. Comme l’empereur de la Chine impériale, il est le fils du ciel. En attendant, la réalité est là, dans une France économiquement à terre, financièrement exsangue, socialement à vif et moralement en miettes.

Dans ces conditions, comment voulez-vous que les Français soient heureux, dans un pays qui compte 6 millions de chômeurs et d’emplois précaires, ce qui fait que quelque 15 millions de Français vivent dans le souci et dans la gêne ? Comment voulez-vous que les Français soient heureux, dans un pays en voie de paupérisation, où de nombreux agriculteurs ont une retraite de 630 euros mensuels, après avoir travaillé pendant toute leur existence dès 5 heures du matin ? Comment voulez-vous que les Français soient heureux, dans un pays où l’État tentaculaire s’empare de 57,5 % de la richesse nationale pour en redistribuer une grande partie à des millions d’immigrés venus d’Afrique et d’Orient, la plupart assistés de multiples façons ? Sait-on que les ménages français sont les plus imposés du monde selon une étude récente de l’OCDE ? Les entreprises, pour leur part, sont harcelées sans arrêt, répercutant sur les prix ce que l’État leur enlève, ce qui engendre un déficit commercial permanent autour de 60 milliards d’euros par an. Tout ceci inclus dans un budget général en état de dette abyssale dont les seuls intérêts annuels sont supérieurs au budget de la Défense et tellement complexe qu’il en est secret. Et vous croyez que le nouveau président, pour retrouver l’indépendance de la France, va rembourser la dette ?

Alors que, logiquement, le pouvoir d’achat du plus grand nombre diminue, la délinquance, elle, augmente. Partout, c’est le vol, les violences, les désordres, souvent générés par des syndicats qui, bien qu’ils aient très peu d’adhérents, sont abreuvés d’argent public parce qu’ils font peur. Que dire du terrorisme islamique dans un pays qui compte environ 8 millions de musulmans, alors qu’en 1939, il n’y en avait pratiquement pas en métropole ? Or, aujourd’hui, il en arrive des centaines de milliers par an. Mais je n’ai pas entendu dire que le nouveau président allait prendre des mesures pour endiguer cette invasion et supprimer le droit du sol.

Aussi bien ne faut-il pas s’étonner que la France soit le pays où l’on consomme le plus de tranquillisants, y compris des tonnes de stupéfiants vendus souvent quasi librement à des millions de consommateurs. Tout cela dans une atmosphère d’immoralité où la pornographie est accessible à tous, où pour être bien vu, il faut être débraillé, mal rasé et en pantalon troué.

En réalité, en France, vivent côte à côte deux minorités, l’une faite de gens sérieux, travailleurs, épargnants, une espèce menacée en voie d’extinction ; l’autre, celle des gouvernants, qui, invulnérables, ont tous les pouvoirs, le premier étant d’imposer à sa guise ce qu’on appelle les prélèvements obligatoires.

Aujourd’hui, Emmanuel Macron a pour premier souci de supprimer la droite et il devrait y parvenir aisément, tant « l’appel à la soupe » comme disait le général de Gaulle est attractif, l’ambition remplaçant la conviction. Ainsi va se renforcer la toute-puissance de la gauche avec probablement à l’horizon une majorité applaudissante.

Pour l’heure, il nous faudra payer pendant 6 mois une cinquantaine de ministres et secrétaires d’État, les sortants et les entrants, et un nouvel ancien président, François Hollande, le père protecteur d’Emmanuel Macron, avec la satisfaction du « succès » – j’ai fait en sorte, dit-il, que le pouvoir reste à la gauche – et une belle retraite. Il va rejoindre ainsi les 3 autres, sans parler des anciens Premiers ministres – une douzaine – fort bien traités et à vie.

La démocratie, ça n’a pas de prix et, pour la consolider, on vous demandera un effort supplémentaire pour soutenir le social, l’assistanat, les syndicats, les prochaines élections, la Guyane, Mayotte, Wallis-et-Futuna, sans oublier, bien sûr, pour commencer, en cadeau d’arrivée, quelque 20 milliards d’euros supplémentaires que va nous imposer, au titre de la CSG, Emmanuel Macron, notre jeune souverain bien-aimé qui règne en France sur les derniers chrétiens et les nouveaux Sarrasins entouré des grands-prêtres de la bien-pensance !

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Comments (4)

  • Johnny Wendigo Répondre

    On est habitués à maudire nos Anglais et Français en Amérique…mais à voir les petits Français d’Europe, on se sent au ciel!

    27 mai 2017 à 2 h 19 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les Français seraient ils heureux s’ ils étaient ” bien ” gouvernés ?

    la réponse est : NON !

    le Français est un être d’ un naturel mécontent

    26 mai 2017 à 14 h 07 min
  • HOMERE Répondre

    Nous pourrions aussi inverser le titre ” Malheureux,les français sont ils gouvernés” ? ou bien ” Gouvernés,les français sont ils heureux” ?
    La relation de cause à effet n’est pas évidente car le bonheur tiendrait il à l’existence d’une forme d’autorité régissant ses règles ?
    Le français est malheureux principalement parce qu’il est submergé par la broyeuse identitaire qui aura eu raison de ses caractéristiques propres et de son histoire.Devenu citoyen du monde,il n’est plus celui qui par ses audaces,son talent et son génie étonnait le monde et le désignait comme un modèle de progrès et d’intelligence.
    Les citoyens du monde,nous dit on,ont un avenir en commun sans savoir lequel,ou plus exactement,le même c’est à dire la normalisation intégrale des caractères de l’individu devenu maoïsé, lobotomisé et identique au modèle type.
    Nous ne sommes pas loin des positions Orwelliennes ….

    25 mai 2017 à 16 h 45 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    ça ratiocine à l’ infini sur les ” 4V² ” … on y attend toujours des propositions … ” choc “

    23 mai 2017 à 18 h 27 min

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