Marlène Schiappa et la lutte contre l’excision

Marlène Schiappa et la lutte contre l’excision

Marlène Schiappa sau­te facilement d’un sujet à un autre.

Ces jours derniers, elle a été omniprésente dans les médias à propos du «lancement» d’un Grenelle sur les violences conjugales.

Seulement, cela risque fort d’être un chantier qui restera en rade à peine commencé.

Comme celui qu’elle avait annoncé le 3 mars dernier à propos de l’excision au lendemain de la Journée contre l’excision – instituée il y a 15 ans.

Elle ne manquait pas alors d’être résolue dans ses propos: «Les gens qui excisent les petites filles n’auront aucun répit ni en France, ni dans le monde, clamait-elle.»

Malheureusement, avec Marlène Schiappa, c’est toujours pareil:

1) ça commence par des gesticulations sur les plateaux de télévision car c’est affreux, c’est horrible, inadmissible, inacceptable, etc.

2) Ensuite, on affiche des chiffres pour impressionner : 200 millions de femmes excisées dans le monde, 40 000 à 60 000 vivent en France, etc.

3) Puis on remplit les comptes bancaires d’associations souvent gaucho-compatibles:
– pour la prise en charge des femmes victimes;
– pour renforcer l’information dans les territoires de France les plus touchés – et bien faciles à identifier puisque ce sont les territoires dont les habitants sont à majorité d’origine africaine;
– pour avertir sur les risques pénaux encourus par les parents, car un arsenal judiciaire sévère existe, qui peut aller jusqu’à 15 ans de prison et 150000 euros d’amende;
– si soupçons il y a, on parle de « soumettre la jeune fille à un examen médical au retour de l’étranger».

Bref, beaucoup de pipeau pour dire qu’on agit mais tout cela est plutôt inefficace. Quels sont donc les résultats, à part le gaspillage de l’argent public?

Récemment, dans la presse, on pouvait trouver des titres bien significatifs comme: «Les chiffres inquiétants de l’excision», «Mutilations génitales féminines : le nombre de cas de victimes d’excisions en très forte hausse en France», etc.

Le seul point un peu positif, c’est de savoir que la pratique ne s’effectue plus vraiment sur notre territoire, mais à l’étranger lorsque les familles partent dans leur pays d’origine.

Si le nombre des excisions ne cesse d’être comptabilisé à la hausse, c’est aussi parce qu’il y de plus en plus d’immigration venant d’Afrique.

Notre super-président, qui ne manque pas de faire la leçon à de nombreux pays, qui accuse même notre pays de crime colonialiste, est muet sur le sujet de l’excision au cours de ses nombreux voyages en Afrique – là où
se trouve la source.

Les «colonialistes» français, qui n’y ont pas chamboulé les rites et les croyances qui ont fait perdurer cette pratique barbare qu’est l’excision, devraient-ils aussi être désignés comme coupables?

Quoiqu’il en soit, les Français doivent payer!

Outre qu’on donne déjà 120 millions d’euros pour soutenir des ONG féministes et pour l’égalité

femmes-hommes partout dans le monde (ce qui s’ajoute à ce qui est dépensé en France en la matière), il nous faut aussi financer la «réparation» complète du clitoris pour les victimes car cette opération est remboursée par la Sécurité sociale française depuis 2004 – situation unique au monde.

Ce sont Pierre Foldes, chirurgien, et Jean-Antoine Robein, urologue, qui ont mis au point une technique de reconstruction depuis le début des années 80 et, depuis, 3000 femmes au moins en ont bénéficié.

Et nous devrons encore payer car on sait que les Africains arrivent de plus en plus nombreux clandestinement sur notre sol et y restent.

Mais de plus nombreux encore y arrivent légalement car la menace d’excision forcée dans une famille dans le pays étranger peut désormais être un motif saisi par les demandeurs d’asile bien renseignés par les passeurs et par les associations pro-migrants.

Payer les conséquences de l’excision, comme on le fait actuellement, et faire de la pseudo-information ne peut régler en rien le problème.

C’est ailleurs qu’est la racine du mal et qu’il y a une «réelle économie de l’excision».

Alors ce n’est pas une Marlène Schiappa, aussi gesticulante soit-elle, qui risque de régler les choses. Omniprésence ne signifie pas omnipotence!

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Comments (4)

  • KAVULOMKAVULOS Répondre

    Ce soir, dans une émission TV , SCHIAPPA était interwiévée par une cireuse de pompes choisie pour l’occasion. La chasseuse de mâles blancs en rut se croyait obligée de croiser très haut les jambes de façon à ce que sa robe remonte presque ras la touffe. Heureusement qu’elle portait des collants sinon nous y avions droit. Il y a peut être des voyeurs qui aimeraient se rincer l’oeil avec l’intimité de cette gerce, mais pour beaucoup il y a mieux ailleurs. Alors, de grace, qu’elle cesse son cirque ambigu dont la majorité des hommes n’a rien à secouer. Quand à penser que cette bonne femme ferait suffisamment diversion pour que Macron puisse se livrer à ses manoeuvres, c’est un peu difficile à croire, tant elle est insignifiante.

    16 septembre 2019 à 19 h 25 min
  • BRENUS Répondre

    Madame SCHIAPPA va finir par se transformer en “mère guette au trou”, comme disaient nos grand’mères, pour vérifier l’état des vulves et vagins. Pas besoin d’un diplome de médecine pour cela, la simple observation suffit.
    Un comité représentant le monde masculin de France, estimant qu’il est anormal de porter l’attention et les frais de l’Etat aux seuls membres du genre féminin (pardon pour l’oubli de l’inclusivité), demande que soient distribués aux garçons dès l’âge de 15 ans des bons de saillies gratuits, en paiement de services rendus, pour permettre à ces derniers d’aller jeter leur gourme et apprendre à respecter les filles en étant initiés par des professionnelles garanties sans mst. C’est cela aussi l’ EGALITE CITOYENNE.
    Mince, je m’aperçois (un seul “p”) que j’aurais eu toute ma place dans ce gouvernement constamment en recherche de propositions abracadabrantesques dont il raffole.

    11 septembre 2019 à 20 h 29 min
  • Arthur Gohin Répondre

    Il est clair que Marlène Schiappa, ex pornographe recyclée dans la politique, n’a aucunement la force morale pour voir et décider ce qui convient à notre pays. Effectivement, elle gesticule, ce qui permet à Macron de livrer notre pays aux banques plus discrètement.

    11 septembre 2019 à 18 h 26 min
  • OMER DOUILLE Répondre

    Recoudre aux frais des contribuables les pucelages envolés des bâchées, n’est elle pas généreuse la France?

    11 septembre 2019 à 0 h 22 min

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