Mélenchon n'a rien compris à la nationalité
Mélenchon oublie qu’aujou’d’hui, on ne va plus en prison… ou alors pas longtemps
!
Le président du Parti de Gauche Jean-Luc Mélenchon a estimé jeudi qu’il ne fallait «jamais toucher
au code de la nationalité au nom des délits», après que le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux a annoncé son intention de «l’adapter» pour lutter contre la polygamie. Il
n’évoque pas la question de la binationalité.
«Le retrait de la nationalité française, ça a été l’arme avec laquelle le maréchal (Philippe) Pétain a fait
peur à tous les gens qui étaient devenus Français dont les miens, dont ma famille», a fait valoir l’eurodéputé sur i-TELE. «Quelqu’un qui est français est français. Il commet un
délit, il va en taule. On ne lui enlève pas en plus la carte d’identité. Pas touche à ça ! La République est une et indivisible», juge aussi M. Mélenchon.
«T’es Français, t’es Français. T’as fait une bêtise, tu la payes devant la loi française. Il n’y a pas en
plus la déchéance et le bannissement», a dit l’ancien ministre (ex-Parti socialiste) du gouvernement Jospin.
Il faudrait rappeler qu’avant Pétain, même sous le Front Populaire, les immigrés italiens ou polonais étaient
renvoyés dans leurs pays à la moindre incartade, grèves ou manifestations comprises !
On peut très bien considérer, conformément au droit du sol actuel, qu’une personne qui n’est
pas née dans un pays peut être renvoyée de celui-ci vers son pays de naissance en cas de délit, quelle que soit son statut national légal.