La montée du socialisme en Occident

La montée du socialisme en Occident

Il n’existe pas d’expérience socialiste réussie, qu’elle soit économique ou sociétale. Les expériences actuellement en cours confirment la règle.

Les États occidentaux socialisants sont presque tous endettés, avec des problèmes migratoires monstrueux, des déficits démocratiques sévères et une corruption endémique.

L’exemple du Venezuela con­firme que le socialisme, après avoir amené la servitude, se termine toujours par la ruine de tous, à l’exception de la caste qui impose ce système.

Malgré cela, les populations d’Europe (à part les 3 glorieuses : Pologne, Hongrie et République Tchèque) sont aujourd’hui largement engluées dans le socialisme, parfois sans même en avoir conscience.

Il n’y a jamais eu de différence de nature entre le communisme et le socialisme, seulement de degré.

Mais, pour l’UE et la gauche américaine, l’expérience communiste soviétique est oubliée ; mieux, l’UE la répète en douce et, quel que soit le nom derrière lequel il se cache, le socialisme est le nouveau romantisme.

Aux États-Unis, le socialisme est, par essence, contraire à l’esprit fondateur de la nation et devrait donc être interdit.

Le legs abominable d’Obama, c’est aussi d’avoir sorti le socialisme de sa marginalité : des hommes politiques se disent ouvertement « socialistes », étiquette prudente pour leur idéologie communiste collectiviste (Bernie Sanders, le maire de New York De Blasio…). Comme la moitié du pays abhorre cette idéologie, elle « vote avec ses pieds » : on parle d’exodes de la population de certains États vers d’autres.

Mais ces exilés volontaires restent dans leur pays.

En Europe, l’Angleterre post-Brexit semble être un refuge possible, mais pas absolument à l’abri d’un retour du socialisme, et les autres États, Allemagne comprise, sont viscéralement socialistes.

La Roumanie, après s’en être échappée, y revient. Aussi, contrairement à ses glorieuses voisines, est-elle bien vue à Bruxelles…

La France est la plus malade.

Elle combine le vieux socialisme ringard (dictature des syndicats, avec grèves et émeutes sociales au seul mot de « réforme ») et le socialisme nouvelle manière cher aux bobos qui s’accommodent très bien du capitalisme, à la condition que celui-ci soit encadré par l’État au lieu de dépendre du libre marché et surtout que la société libertaire-libertine puisse museler les forces conservatrices.

Macron, le pseudo « centriste », démontre tous les jours que, comme tous les centristes, il est complètement de gauche. Plus encore que Merkel et Juncker, il est la caricature du socialisme nouvelle manière.

Élu par seulement 43,6 % des électeurs inscrits (bobos éberlués et gogos apeurés, comme s’il y avait eu un risque que Marine Le Pen soit élue !), il compense sa faible légitimité par un comportement qu’il estime « héroïque », mais qui est en fait dictatorial et mesquin à la fois. Il a ainsi d’emblée ostracisé une partie de la population qui ne vote pas pour son espèce : les « rentiers » comme il appelle les retraités et les propriétaires bailleurs. Pour ceux-là, les impôts déjà écrasants vont être encore alourdis.

C’est du Picketty appliqué. Favoriser une partie de la population au détriment d’une autre, c’est du socialisme pur – et le contraire la justice sociale.

Macron se pose en autorité morale et gouverne par « ordonnances », imitation des « décrets présidentiels » de son modèle Obama. Comme Obama, il a été élu par un mouvement de folie collective organisé par les technocrates non élus et les médias subventionnés. Le « jeunisme » a simplement remplacé le facteur racial.

Tout cela, comme la doxa imposée par l’UE, c’est le socialisme nouvelle manière.

Quiconque veut « toujours plus d’intégration européenne » est donc socialiste. Quiconque croit dur comme fer à l’écologisme forcené style Macron-Merkel-Hulot est socialiste. Quiconque se soumet au politiquement correct est socialiste. Et ainsi de suite.

Autre symptôme : quiconque en Europe déteste Trump et le Brexit est, au fond, socialiste.

Tout socialisme se caractérise par les impôts prélevés sur un groupe pour couvrir des dépenses injustifiées qui profitent à des groupes mieux aimés, par l’étatisme, la bureaucratie, le contrôle absolu de la dissidence de façon coercitive, le formatage de la pensée, la restriction des libertés et, forcément, par la corruption des élites qui s’exemptent toujours de ce qu’elles imposent aux autres.
La République française est bien en marche – sur la route de la perdition !

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Comments (11)

  • vozuti Répondre

    La caste politico-médiatique nous enseignait jusqu’à présent que l’armée allemande avait été vaincue par De Gaulle, dans son fauteuil à Londres.
    Mélenchon vient d’apporter une nouvelle variante de révisionnisme de histoire : “c’est la rue qui a renversé les nazis”.
    On est un peu perdu…on ne sait plus si l’armée allemande a été vaincu par De Gaulle avec une console de jeux vidéos à la main,ou bien par des manifestants antifas gueulants comme des putois…ou bien si les frêles ados antifas jouent aussi à des jeux videos de guerre contre les nazis…on redemandera à melenchon,ce gars est si cultivé!

    24 septembre 2017 à 13 h 32 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” … dans son fauteuil à Londres …. ”

      non, devant un micro !

      ainsi naissent les mythes qui oblitèrent le futur !

      24 septembre 2017 à 13 h 44 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      et accessoirement c’ est le premier dérapage sémantique et républicain du tribun de la plèbe

      24 septembre 2017 à 13 h 51 min
      • Gérard Pierre Répondre

        « Tribun de la plèbe » ! ! !

        Oh malheureux ! ……

        Il y a quelques années, … dans les minutes qui ont suivi l’émission de mon commentaire, … j’ai été définitivement ‘’tricardisé‘’ sur un site (aujourd’hui disparu) pour avoir simplement osé dire à Bruno Roger-Petit, (alors peu connu), que les journalistes n’étaient que des courtisans de la plèbe !

        Ça n’a pas changé : Jean-Luc Djougachvili Mélenchon-Chavez est toujours la coqueluche des médias. Certains vont même jusqu’à nous servir qu’il est l’un des plus cultivés du monde politique actuel !

        En même temps, si c’est vrai, ça donne une idée du reste !

        25 septembre 2017 à 9 h 35 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          le Media serait plutôt le larbin des ” puissants ” ( comprendre les financiers ) et de leurs fondés de pouvoirs ( comprendre la majorité des hommes politiques de droite comme de gauche ) … pour ce qui est de la ” plèbe ” le Media en est seulement le manipulateur stipendié qui tire les ficelles des marionnettes que constitue l’ électorat dans une pièce qui a pour moteur la démagogie

          25 septembre 2017 à 15 h 02 min
    • BRENUS Répondre

      A propos de “frèles ados antifa”, je viens de voir sur un autre site et à propos de ces “antifas” US une prise de vue d’une espèce de crevure – blanche et antifa locale-, paraissant âgé de 25/30 ans, l’air abruti et les cheveux teints en orange, manifestant contre les témoignages du passé US du 19° siècle. Ce guignol, mais néanmoins dangereux par sa profonde connerie, arborait un T-SHIRT kaki sur lequel était inscrit en grosses lettres ” WHITE ARE TERRORISTS”. Si ce genre de crétin pense réellement ce qu’il arbore, alors, qu’attend t il pour se faire sauter la cervelle ou se passer une corde au cou. Comme on dit là-bas : “le monde se portera mieux sans lui”. Et dire qu’ils sont légions ces connards, y compris et surtout en France. S’ils pouvaient dégager de la vie, peut être le reste de l’humanité respirerait d’avantage. Ensuite, un petit clip montrait une grognasse -blanche toujours- frapper à coups de pierre la statue déboulonnée d’un “soldat gris”. Cette morue, à l’époque, aurait du finir dans les bordels pour soldats de tous bords, dans lesquels les mst ont décimé plus d’homme que les balles et boulets de canons. Honneur aux “soldats gris”, ne possédant aucun esclave et qui ont tenu la dragée haute aux pillards yankees, malgré une infériorité manifeste et crevant de faim. Ceci leur vaut les conséquences de la honte de leurs ennemis, vexés pour toujours d’avoir trop souvent du lacher le terrain devant leur courage. Mais le grand vainqueur français de 14/18 a tenu à aller s’incliner devant la statue de Lee, reconnu comme le meilleur. Le vrai pays des braves , c’était DIXIELAND.

      25 septembre 2017 à 20 h 46 min
  • Gérard Pierre Répondre

    « Il n’existe pas d’expérience socialiste réussie, qu’elle soit économique ou sociétale. Les expériences actuellement en cours confirment la règle. »

    Deux siècles d’Histoire Universelle en font l’allègre démonstration !

    …… Et pourtant, combien de ‘’doux rêveurs‘’, … d’idéologues enragés, … de doctrinaires aux automatismes de langage bien enracinés dans la boîte crânienne, … de pseudos intellectuels rabâcheurs, … d’artistes ‘’engagés‘’ (mais pas sur leurs cachets), … de trainards de cœurs en bandoulière, … de ‘’généreux‘’ répartiteurs de richesses qu’ils n’ont pas créées, …… continuent à courir aveuglément après ce mirage nommé « socialisme » et décliné sous divers vocables ?

    Selon l’Encyclopédie Universelle Larousse, le socialisme serait une théorie visant à transformer l’organisation sociale dans un but de justice entre les hommes au plan du travail, de la rétribution, de l’éducation, du logement, etc……

    Outre la présence d’un « etc » ouvrant la porte à des digressions sans fin, trois mots interpellent dans cette définition.

    Tout d’abord, il s’agit d’une THÉORIE, donc d’un ensemble organisé de principes et de règles purement spéculatif. Comme toute théorie, sa pertinence se vérifie par l’expérimentation.

    Ensuite, il s’agit de TRANSFORMER l’organisation, c’est-à-dire de la rendre différente, de changer sa forme, de modifier ses caractères généraux. L’idée tacite d’amélioration, sous-jacente dans l’esprit de ceux qui espèrent bénéficier de la transformation, n’est à priori pas formellement contenue dans la définition.

    Enfin, le but de cette transformation serait la JUSTICE, donc un principe moral exigeant le respect du droit et de l’équité. Mais qui définit le droit, variable d’une nation à l’autre et changeant selon les époques ? …… et qu’est-ce que l’équité sinon la qualité consistant à attribuer à chacun ce qui lui est dû, donc variable selon ses mérites pour les uns et selon ses besoins pour les autres.

    En l’absence d’exemple de réussite durable générée par l’expérimentation, le socialisme restera donc toujours une THÉORIE.

    Mais il est de coutume chez les idéologues, devant le constat d’une réalité différente de celle envisagée, de considérer que leur pensée élevée constitue Vérité et que la réalité a tort. Les exégètes politiques, les intellectuels en mal de sujets, les contradicteurs patentés et toute la cohorte des attentistes incorrigibles ont donc encore pour longtemps devant eux des nuits de rêves innombrables suivies de réveils régulièrement amers.

    Pour les autres, il restera encore les soirées électorales d’un ennui qui n’a d’égal que la pauvreté des constats d’autosatisfaction des protagonistes de la représentation nationale.

    Les Hommes doivent être gouvernés tels qu’ils sont ! …… et non tels que l’on aimerait qu’ils fussent !

    Aux orties une bonne fois pour toutes les THÉORIES ‘’socialisantes‘’ et leurs incurables psittacidés !

    De l’air ! …… et que souffle enfin un vent d’initiatives et de vraie Liberté !

    20 septembre 2017 à 19 h 07 min
    • vozuti Répondre

      il est plus confortable de tordre les faits pour les faire rentrer dans la théorie,plutôt que de jeter la théorie et d’en chercher une nouvelle qui soit en accord avec les faits.
      c’est pourquoi l’obstination dans l’erreur est si répandue.changer ses habitudes,y compris les habitudes de pensée,provoque un stress,tandis que garder ses habitudes est confortable et reposant.

      24 septembre 2017 à 12 h 59 min
      • quinctius cincinnatus Répondre

        une certitude est toujours confortable jusques à temps qu’ une ” révolution ” la remplace

        24 septembre 2017 à 13 h 47 min
      • Gérard Pierre Répondre

        C’est toute la différence entre ceux qui cherchent la Vérité, et ceux qui cherchent …… à avoir raison !

        « Les idéologies ont été inventées pour que ceux qui ne pensent pas puissent émettre des opinions. » – Nicolás Gómez Dávila – Aphorismes.

        25 septembre 2017 à 0 h 30 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          c’ est , en logique pure, plus complexe que cela

          exemple :

          on lit que ” DEPUIS Copernic la Terre tourne autour du Soleil ”

          non , la Terre a TOUJOURS tourné autour du Soleil, mais c’ est SEULEMENT DEPUIS Copernic qu’ on le SAIT !

          25 septembre 2017 à 15 h 09 min

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