N. Sarkozy a abandonné l'identité nationale

L’identité nationale n’est plus l’attribution d’un secrétaire d’Etat, ni même un des domaines de compétences du ministre de l’intérieur.

La création de ce portefeuille était pourtant une promesse de campagne du candidat Sarkozy à la présidentielle. «La politique de l’immigration, c’est l’identité de la France dans trente ans», se justifiait alors le futur chef de l’État. Mais le rapprochement des deux notions au sein d’un même ministère, quelques mois plus tard dans le premier gouvernement Fillon, avait déclenché un tollé du côté des associations antiracistes et des partis de gauche, qui avaient dénoncé un «ministère de la honte», «contraire à la tradition républicaine».

Le débat engagé par Eric Besson avait tourné à la mascarade : la seule France dont il était question était celle de la diversité et des “valeurs républicaine”. Aucune allusion à la longue hsitoire de France, à l’homogénéité culturelle, humaine et religieuse qui lui avait permis ses plus grandes réalisations, matérielles, morales et intellectuelles (le Mont Saint-Michel, les cathédrales, les croisades, la littérature, les oeuvres d’art, la philosophie, les sciences,…).

Incapable d’aller au bout de la logique d’une restauration de l’identité nationale après quarante ans de brouillage post soixantuitard, seule capable d’accomplir un sursaut qualitatif de la société française et un gain électoral conséquent, Nicolas Sarkozy préfère donc abandonner le sujet et porter le combat électoral sur d’autres thèmes.

Le redressement de la France en est ajourné, mais en politique le désespoir est imbécile !