N. Sarkozy et les mauvais comptes
A moins d’un an des élections présidentielles, Nicolas Sarkozy fait de la rigueur budgétaire l’alpha et l’omega de son discours économique.
Après avoir promis en 2007 d’aller chercher avec les dents le point de croissance qui manquait à la France par rapport à ses concurrents, Nicolas Sarkozy promet aujourd’hui de ramener la France dans les clous de Maastricht, sous-entendu de la bonne gestion macro-économique, en ramenant le déficit public en dessous de 3% dès 2013.
Ses 4 ans de mandat ne plaident pas en sa faveur, même en tenant compte de la crise, les résultats ne sont pas à la hauteur des intentions affichées. Si la mesure de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite a été réalisée, les économies ne l’ont pas été… parce que l’Etat a rendu l’argent aux fonctionnaires !
Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy promet de réduire les niches fiscales. Nul doute que face à l’enjeu des élections présidentielles, la majorité saura bien trouver quelques milliards à raboter. Néanmoins, le niveau de la dépense publique en France continue d’être 10 points supérieure à celle de ses principaux concurrents…
C’est dans la réduction de cet écart que tout gouvernement de droite doit faire ses preuves pour rendre avec le socialisme institutionnalisé depuis des décennies en France.
