Ne rien faire et faire semblant

Ne rien faire et faire semblant

Un lecteur m’a tenu en substance le langage suivant :

« Vous critiquez souvent avec pertinence et vigueur, j’en conviens, mais vous ne proposez rien. On devine cependant les propositions que vous ne formulez pas pour remettre la France d’aplomb : diminution de la dépense publique, remboursement de la dette, condition sine qua non de l’indépendance du pays, immigration zéro…

Eh bien, Monsieur, je peux vous assurer que vos propositions n’ont aucune chance d’être retenues.

En schématisant un peu, force est de constater que, depuis 60 ans, la France est gouvernée alternativement par les socialo-communistes et par les gaullistes ou, plus exactement par des hommes politiques qui se réclament du général de Gaulle, quitte à faire le contraire de ce que le général aurait fait dans bien des circonstances. Voulant redresser la France, le général de Gaulle fut finalement renvoyé chez lui après les émeutes de mai 1968 que, probablement, Moscou soutenait en sous-main et que Pékin célébrait en les comparant à la « glorieuse Commune de Paris »…

Puis, vint le règne de la démagogie. Surtout ne rien faire qui puisse contrarier le « peuple de gauche ». Mitterrand appliqua le programme commun élaboré avec les communistes et mena une vie de roi. Chirac en fit autant. Il se laissa aller à ses penchants naturels, faisant de Paris, en politique étrangère, un satellite de Moscou. Être antiaméricain, anti-israélien, pro-arabe, et tiers-mondiste à tous crins ne présentait pas grand risque, pas plus que faire Vladimir Poutine grand-croix de la Légion d’Honneur pour services éminents et inconnus rendus à la France, pas plus encore que de s’opposer avec obstination à mentionner les racines chrétiennes de l’Europe dans la constitution européenne afin de plaire aux musulmans. Le seul objectif de Chirac était de durer et il a duré douze ans. Pendant ce temps-là, la dette galopait, mais au diable l’intendance !

Il faut reconnaître à Nicolas Sarkozy le mérite d’avoir mis fin à la fixation antiaméricaine et pro-moscovite de son prédécesseur. Sarkozy, en effet, est plus subtil que les autres, mais pas différent. Avocat de formation, il sait plaider, sachant parfaitement, comme ses prédécesseurs, qu’il faut ne rien faire, sauf ce qui peut être admis par le syndicalisme, c’est-à-dire, pour l’essentiel, la CGT communiste et quelques autres syndicats subventionnés par l’État (le contribuable, un comble !). D’où une rhétorique permanente et des petites réformes, le plus souvent d’une complexité extrême. Cela permet de dire à droite : « Voyez tout ce que je fais pour vous… » Et à gauche : « Je n’ai rien fait contre vous, pas de cadeau aux riches… »

Pour affiner ce langage, le Président dispose de conseillers en communication, les plus importants parmi tous ceux – 70 – qui l’entourent. Ils lui indiquent les mots qu’il faut prononcer, les postures qu’il faut prendre.
C’est ainsi qu’il faut :

1) Magnifier la Résistance. La France est toujours victorieuse.
2) Faire preuve de compassion, un impératif très rentable qui utilise beaucoup Ingrid Bétancourt et les familles des victimes quelles qu’elles soient, que l’on reçoit à l’Élysée, les caméras étant là.
3) Célébrer l’abolition de l’esclavage. Mais attention, il ne faut pas dire que l’esclavage a été alimenté par des roitelets africains tout heureux d’échanger leurs esclaves contre des pétoires et de la pacotille. Il ne faut pas dire non plus que l’esclavage continue d’être pratiqué allégrement en Afrique au profit d’« employeurs » du Moyen Orient…

Bref, ce que je veux vous faire comprendre Monsieur, c’est que si vos propositions étaient mises en œuvre, les désordres surgiraient de toute part. Alain Juppé qui avait essayé de réformer réellement, et encore d’une façon limitée, fut en 1995 balayé par la rue, malgré l’augmentation de 10 % de l’ISF qu’il avait décidée pour plaire aux socialo-communistes. Au bout de 2 mois de grève générale, l’économie serait gravement atteinte, les violences se multiplieraient et dans une telle situation, le terrorisme islamiste serait tenté de se manifester.
La conclusion s’impose. Pour qui a trois sous de bon sens, le quinquennat en cours ne résoudra pas les problèmes très graves qui ruinent la France. »

Ce lecteur dit vrai. Je rappellerai l’article que j’ai publié en juin 2007 (n° 594 des 4 Vérités) : « Monsieur le Président, c’est une révolution qu’il faut faire ». Hélas ! En fait de révolution, nous avons à répétition des shows de télévision.

Partager cette publication

Comments (13)

  • Florin Répondre

    à Jacques : on ne parlait pas, me semble-t-il, de votre salle de bain, mais de la liberté de travailler en tant que salarié … je comprends que le sujet, déplacé sur le terrain canadien, vous gêne aux entournures …

    4 juin 2008 à 22 h 21 min
  • jacques Répondre

    POur Florin:

    Dans la vie pratique en Ontario, pour les menus travaux de plomberie (réparation de salle de bain par exemple), nul besoin de plombier! N’importe qui a le droit de faire sa propre plomberie sans expérience et sans éducation.  S’il s’agit d’une rénovation impliquant ajout de truyauterie (comme par exemple ajouter une salle de bain dans son sous-sol) il faut toutefois faire inspecter le travail après l’avoir fait par l’inspecteur local. C’est ce que j’ai fait moi-même! L’inspecteur, éminemment sympathique, m’a fait remarquer que j’avais compliqué indumment et m’a montré une simplification que j’ai faite et j’ai eu mon permis ipso facto. (Au Québec ceci n’est pas permis dû à l’immense pouvoir des syndicats dans cette province).

    Donc en pratique vous pouvez vous faire aider discrètement par un "ami" plombier portuguais pour les petits travaux sans réel problème…

    Par contre pour les travaux plus importants un examen me semble une excellent idée, car tous les plombiers ne sont comme le vôtre et si vous êtes dans un édifice il peut être fâcheux que votre voisin d’en bas vous réveillent la nuit en disant qu’il pleut chez lui dans son salon!

    3 juin 2008 à 9 h 30 min
  • Florin Répondre

    à Jacques : merci pour les informations – en les fournissant, vous êtes plus honnête que bien d’autres ici, qui nous vantent ceci ou cela … Cependant, pour les avoir lues, je crains que vous ne fournissiez le bâton pour vous faire battre …

    Jugeons sur pièces, et nous verrons à la fin si le Canada est un pays sans (ou avec moins de) paperasse que la France :

    Premier constat, il n’y a aucune différenciation entre les niveaux d’exercice du métier (entre l’expert et l’ouvrier de base, comme on a une différence en France, en termes de statut et obligations, entre, par exemple,  l’expert-comptable, soumis à l’obligation de diplômes, et l’aide-comptable, placé sous la responsabilité de son employeur et exempté d’obligation formelle en matière de cursus scolaire).

    Mais revenons au plombier canadien, plus précisément celui de l’Ontario (vous avez rectifié de vous-même mon erreur : la certification est provinciale, et non pas nationale … bonjour les déménagements …et votre texte le précise en toutes lettres, nombreux sont ceux qui arrivent en Ontario pour exercer ce métier et trouvent l’examen difficile …)

    Car OUI, c’est écrit : il y a un processus de certification, en sept étapes (le métier est réglementé et la certification est  obligatoire) . Aucune reconnaissance AUTOMATIQUE  de diplômes ou expérience étrangère. Si vous échouez lors de ce processus de certification, que l’on peur qualifier d’"au cas par cas", expression que nous comprenons très bien en France … hé bien, il vous faut CINQ années d’apprentissage pour être plombier !!! Mince, on a plus vite fait de se taper une fac de droit plus un MBA à la fin …

    Pour préparer l’examen de certification, il faut étudier en priorité le "Apprenticeship Training Standards – Plumber", plus le "The Ontario Plumbing Code", plus le "National Building Code", il faut maîtriser l’anglais à un excellent niveau, ainsi que des bases correctes en maths … L’examen c’est un QCM (questionnaire aux choix multiples), et on peut se faire assister d’un interprète … Pas très cohérent le truc, mais bon. Je doute fort que lesdits bouquins soient disponibles en portugais ….

    Le READ SEAL, Jacques, n’est pas automatique, mais nécessite de passer un examen inter-provincial APRES la certification … (comme si faire le même métier à Paris et à Amiens nécessiterait un papelard de plus).

    Ah, j’oubliais  : le contrat d’apprentissage doit être enregistré auprès du Workplace Training Branch Apprenticeship Client Service correspondant.

    Et vous nous disiez qu’il n’y avait "… aucun …" contrat et formalités…

    Une bonne nouvelle toutefois : si vous êtes installateur de sprinklers (dispositifs d’arrosage anti-incendie) vous n’avez pas besoin de certification …

    AU DELA DE LA PAPERASSE : vous auriez pu mentionner, Jacques, l’obsession absolue des employeurs de votre pays pour demander une expérience de travail au Canada …

    En France, des centaines de milliers de Portugais sont arrivés au fil des années, et exercent bien souvent des métiers manuels, au plus grand bénéfice de la communauté nationale (et du leur personnel bien entendu) : personne ne les a fait ch… avec des diplômes, examens, certification … lorsqu’ils ne savaient pas faire un travail bien spécifique, leur patron, ou chef d’équipe, leur montrait.
    Le français de mon plombier est hésitant, son écriture, avec des coquilles, et il n’a aucun Code de la Plomberie dans sa caisse à outils – mais son travail est remarquable, il m’épate à chaque fois.

    Pour rester crédibles – nuançons nos propos !!!

    2 juin 2008 à 14 h 36 min
  • jacques Répondre 2 juin 2008 à 1 h 58 min
  • jacques Répondre

    Pour FLorin

    Je ne peux parler de la situation aux USA par contre pour le Canada (en Ontario) pour les plombiers internationaux vous faites erreur: il suffit de passer un examen (que j’imagine votre plombier qualifié en France n’aura aucune difficulté à passer) et d’avoir une expérience de travail à l’étranger.
    Cette profession est un "Red Seal Trade" ce qui veut dire qu’une fois les papiers obtenus en Ontario, le plombier peut exercer partout au Canada.
    Comme il manque de plombiers ++ dans certaines régions, les revenus devraient être assurés.

    (Il est possiblement plus difficile d’entre via le Québec, car le Québec est à mi-chemin entre le Canada anglais et la France en terme de socialisme et ce que vous dites est peut-être vrai pour le Québec, maisen passant via l’Ontario avant on contourne les difficultés (si effectivement elles existent))

    2 juin 2008 à 1 h 55 min
  • Florin Répondre

    A Jacques : très franchement, je suis gêné et sceptique lorsque des gens donnent des leçons de liberté depuis leurs pays respectifs. La liberté est une belle idée, mais comme partout le diable se cache dans les détails, que vous et certains autres ici omettez systématiquement –

    Allez, deux exemples vite fait : comment parler de liberté de l’employeur aux USA, lorsque l’on connaît les lois imposant les quotas ethniques ? (qui ont pour conséquence qu’il est facile de virer un blanc, mais quasi impossible de virer un noir). (On m’a raconté des scènes d’horreur des hôpitaux où les toubibs sont obligés  de nettoyer eux-mêmes les salles d’opération à la place des gens dont c’est le métier, mais qui ont la flemme de se lever tôt, et qui sont invirables, car remplissant ces foutus quotas ethniques).

    Comment parler de liberté de travailler au Canada, lorsque l’on connaît le système rigide, corporatiste et sclérosé,  des métiers réglementés ? Même un modeste plombier parisien ne peut pas exercer au Canada sans être "reconnu" et "affilié"  à l’Ordre (de sa profession) !!! Obligation qui en France est limité à quelques rares métiers (avocats, médecins, notaires …). Quelle est l’étrange logique d’accepter (les bras ouverts en plus !!!) des immigrés de France et ensuite de les faire ch… avec des reconnaissances de diplômes, même pour les métiers manuels les plus modestes ? Pensez vous sincèrement que le plombier français ne sait pas déboucher un évier et qu’il faille des "diplômes" pour vérifier ses aptitudes, ainsi que le feu vert d’un "Ordre" ?

    1 juin 2008 à 0 h 32 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Je pense que si Mr.Lambert avait écrit l’inverse il y aurait eu autant de détracteurs pour lui prouver que c’est la rue et les syndicats qui gouvernent ce pays.  Ce qu’il a écrit reflète bien l’état mental de la France profonde.

    Contrairement aux Allemands qui ont encore un peu de lucidité en ce qui concerne les changements nécessaires pour redresser un pays, une bonne partie des citoyens français sont en manque d’une certaine matière qu’on appelle communément grise.

    30 mai 2008 à 11 h 42 min
  • jacques Répondre

    Florin:
    " Et, dites-moi Jacques : avez-vous un équivalent de CPE au Canada ???"

    Bien sûr que non! Aucun contrat quelconque. (Mais l’exemple était parce que c’était un tout petit premier pas pour plus de liberté du travail en france et que valait mieux cela que rien).

    Ici donc, seulement une exigence minimale de semaines de congé à donner lors de congédiement (variant selon la période de travail) et  qui est presque toujours largement dépassés (en plus généreux) par la quasi-totalité des employeurs lors du congédiement

    Le congédiement peut être fait pour quelques raisons que ce soit et sans aucune justification à quiconque car on suppose à juste titre que le patron n’est pas fou et c’est mieux que quiconque quel est le nombre d’effectif idéal et qui ne mérite pas de travailler dans son entreprise. Ici avec raison on fait confiance aux entrepreneurs.

    C’est pour ça que l’on a à tout fin pratique le plein emploi et une prospérité enviable une liberté de choix pour tous (employés qui choisissent parmi les offres et "renvoient" leur patron (en changeant de job) quand ils veulent s’il n’aime pas leur patron ou leurs tâches et idem pour les employeurs qui peuvent choisir leurs employés.

    Résultat de cette fluidité spectaculaire: des employés et des employeurs qui sont compatibles, qui peuvent expérimentés plusieurs emplois, qui donc choisissent in fine l’emploi le plus adapté à leur goût et talents, et employeurs et employés qui aiment travailler ensemble et qui cherchent à rendre l’autre heureux (pour ne pas perdre l’employé ou l’emploi).

    30 mai 2008 à 10 h 48 min
  • Florin Répondre

    à Jacques et sur le SEUL point du CPE : ce n’est pas une lâcheté que de ne pas soutenir une connerie … la lâcheté a été de NE PAS LA DENONCER publiquement. (solidarité gouvernementale oblige).

    Et, dites-moi Jacques : avez-vous un équivalent de CPE au Canada ???

    29 mai 2008 à 16 h 23 min
  • EIFF Répondre

    Trés juste Jacques.

    Certains donneurs de leçons et même certains libéraux accusent souvent le peuple français des pires travers, mais ce sont bien les gouvernants de la république qui trahissent et leur fonction et la patrie une fois qu’ils ont été élus.

    Sarkozy n’a aucune excuse, il a levé un enthousiasme "extraordinaire" lors de sa campagne, il avait une large majorité de Français derrière lui, des députés en nombre, les Français attendaient un changement radical, il pouvait entreprendre les réformes d’urgence et passer en force contre les quelques syndicats rouges qui ne représentent qu’eux-mêmes. Mais non ! ! ! Sarkozy s’est couché, a distribué des missions, a commandé des rapports, a crée de nouveaux gadgets, de nouvelles usines à gaz, de nouveaux artifices, Sarkozy a fait le beau devant les caméras, a montré ses petits muscles pour pas grand chose, résultat : aujourd’hui il apparait comme un homme dépité, qui a capitulé et qui ne s’est plus par quel bout prendre le Titanic, acculé devant les exigences de Bruxelles, devant les désillusons et les mécontentements.

    La situation est gravissime et la dictature médiatique bolchevique redouble d’effort pour paralyser totalement le pays. Jusqu’à quand va-t-on devoir supporter toutes ces magouilles, tous ces incompétents et tous ces menteurs ???

    Ce qu’il nous faut c’est une révolution BLEU BLANC ROUGE  et vite !!!!!!!!

     

     

    29 mai 2008 à 11 h 24 min
  • jacques Répondre

    Le problème en France est que vous CROYEZ que la rue peut arrêter un gouvernement démocratique qui réforme. C’est le consensus que l’on répete sur ce site des 4vérités comme ailleurs, comme en fait partout en France. M. Lambert s’est fait aussi bien laver le cerveau que les autres par les syndicats: il finit par répetez la même chose bêtement comme tout le monde. C’est de la pure intimidation et ça marche très très très bien.

    Or, la REALITE politique est tout autre.

    La majorité des français veulent un gouvernement fort qui réforme. Quand Sarkozy en campagne électorale promettait cela il était populaire et son élection SUR CETTE BASE est la REALITE. Quand Sarkozy a voulu retourner à sa pusillanimité naturelle (on se rappellera sa lacheté pour le CPE) même compensée par une rhétorique d’avocat, le verdict a été définitif: il a sombré dans les sondages comme une pierre dans l’étang. Contrairement à ce qu’on dit, ce n’est pas sa vie privée qui l’a détruit: s’il avait réformé, quel que fut son caractère et sa vie privée, il eut triomphé magnifiquement.

    Et les preuves sont ici:
    Thatcher: on avait prédit que si elle s’attaquait aux syndicats elle était "cuite". Quelle était un monstre! Elle fonce. Résultat: des triomphes électoraux à succession
    Mulroney (Canada): ses "EXPERTS" politiques lui avait dit que mettre dans son programme le libre-échange avec les USA était suicidaire, mieux valait le faire après son élection mais de ne pas en parler en campagne. Au contraire il en fit la pierre angulaire. Résultats: les triomphes électoraux parmis les plus importants du Canada. A chaque fois il appliquera son programme électorale même lorsque hautement impopulaire (tps (=tva fran,aise) remplacant un système de taxe désuet par exemple)
    Reagan: les controleurs aériens paralysaient le pays. Il ne pouvait plus rien faire que céder, lui disait-on. Il était impensable de renvoyer les contrôleurs aériens. Il le fit. Triomphes électoraux.
    Bourassa (Québec): il veut réformer la province. Les syndicats québécois disent non. Il réforme. Les 3 syndicats importants de la province mettrent à exécution leur menace et paralyse le pays. En France, avec les politiciens lâches que vous avez, on aurait alors évidemment céder: dépendant du président en exercice, en quelques semaines, ou dans le cas de Sarkozy probablement en quelques heures si l’ampleur était celle qu’avait été celle dela grève au Québec.  Bourassa ne céde pas. Il applique la loi qui prévoit le maintient des services essentiels: les dirigeants syndicaux se retrouvent en prison. Des amendes importantes quotidiennes prévues par la loi sont infligés aux syndicats. Résultat. Tout rentre dans l’ordre. La province se développe. Bourassa, pourtant fort peu charismatique (il ressemblait à Fillion – très style "bureaucrate manager")  aura un règne électoral spectaculaire.
    Trudeau: nos marxistes québecois se mettrent à l’oeuvre. 200 actes de violences enlèvements, bombes, meurtres. Le Flq terrorise la population. En 1970, Trudeau, contre toute attente, et sourds aux  grands tapage de minorités forts médiatiques, met en oeuvre les mesures de guerre et suspend les libertés habituelles: la police peut alors sans mandat rentrer chez quiconque et arrêter quiconque sur quelque soupçon que ce soit. Résultat: en 1 an, le Flq est complêtement détruit et jusqu’à aujourd’hui, le Québec demeure un des endroits les plus sûrs de la planète et on peut marcher dans TOUS les quartiers de Montréal le soir sans danger, ce qui n’est évidemment pas le cas à Paris où même les policiers doivent se promener dans les RER avec des chiens d’attaques.

    Bref tant que les dirigeants français n’auront pas compris que le peuple français sera toujours derrière un président fort qui prend  à coeur les intérêts du pays, et qui n’acceptera jamais que  la "rue" aussi bruyante quelle soit dirige le pays, aucun bond en avant et l’émigration de vos gens qualifié (en particulier: France –> Québec) se poursuivra.

    Malheureusement, un président dont la première mesure (et quasiment la seule mesure réelle) est de tripler son salaire, n’est certainement pas un président qui prend à coeur les intérêts du pays en premier. Quand à sa force, le peuple le voit comme un petit gamin qui se gongle la poitrine en disant qu’il est le plus fort mais qui rentre dans l’ordre et cède sur tout au premier Thibault venu.

    28 mai 2008 à 17 h 35 min
  • SAS Répondre

    Qui est surpris de ce bilan intermédiare?????

    ……et on est pas au bout……tout comme blum….il va engager la france vers le sang et la guerre…

    ca c’est l histoire

    sas

    28 mai 2008 à 13 h 31 min
  • EIFF Répondre

    Monsieur Lambert, Sarkozy, élu confortablement, avait les mains libres pour appliquer un programme choc et pousser en avant des mesures concrètes de bon sens pour redresser le pays tout de suite. Le peuple était derrière lui, la France d’en bas avait mordu à l’hameçon, la France d’en haut lui avait donné un ticket gagnant, il pouvait appliquer un traitement efficace et rapide, défier sans problème tout les lobbies, démenteler les groupes de pression trotsko-gauchistes et syndicaux subventionnés, libérer la société française des démons socialo-communistes et du terrorisme intellectuel, même les ténors socialistes attendaient qu’il réussisse.

    Aujourd’hui c’est la déception et le sentiment de trahison qui domine.

    Sarkozy avait les moyens de sortir la France pacifiquement du socialisme d’Etat et de l’immigrationisme aigüe, rappelons quand même que 99,9% des Français ne manifestent jamais derrière les bannières des syndicats rouges et des comités de clandestins sans-papiers qui font la pluie et le beau temps dans les rédactions de presse et des médias, mais notre président super-star s’est défilé et a préféré se vautrer dans le caniveau de la politique people plutôt que d’exercer le pouvoir au service du peuple français.

    Déjà 1 an de gâchis et de gaspillages monstres depuis la présidence Sarkozy, la France touche l’abîme, l’immigration continue de nous submerger, les chiffres sont dans le rouge dans tous les domaines.

    Sarkozy n’a pas rempli son contrat, il ferait mieux de démissionner, son ministre des affaires étrangères est une calamité et une honte pour la France.

     

    28 mai 2008 à 12 h 16 min

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *