Nicolas Sarkozy : le grand bluff

Nicolas Sarkozy : le grand bluff

Yasmina Reza, qui a suivi le candidat Nicolas Sarkozy pendant près d’un an, montre, notamment, dans son petit livre « L’aube le soir ou la nuit », actuellement en tête des ventes en France (voir ci-contre), ce que fut l’influence de sa plume officielle, un haut fonctionnaire nommé Henri Guaino.

Ce personnage singulier a 40 ans. N’ayant pas fait l’ENA, il a été nommé administrateur civil au tour extérieur. Après Science-Po Paris, il a commencé sa carrière à 25 ans comme économiste au Crédit Lyonnais (c’était sous l’ère Mitterrand…) puis il entre à la direction du Trésor comme chargé de mission (sous le gouvernement de cohabitation de Jacques Chirac…). Il acquiert une réputation de bon débatteur. Il est réputé être gaulliste de gauche. Charles Pasqua lui trouve une mission dans les Hauts-de-Seine. Il est clairement étatiste. Il garde un souvenir ému de ses fonctions de commissaire au plan (1995-1998) qu’il aurait aimé conserver sous le gouvernement de Lionel Jospin… Il est « national » et « républicain ».

C’est lui qui a soufflé à Nicolas Sarkozy la quasi-totalité de ses discours de campagne. C’est sous son inspiration que le candidat de l’UMP a su parler aux électeurs de l’histoire de France, en faisant plusieurs fois référence à Jaurès, à Blum, à Clémenceau… Et les Français, de droite comme de gauche, ont aimé ce ton, ce rappel des temps heureux.

En vérité, il s’agit de temps lointains. Nous sommes devenus une province de l’Union européenne. Notre peuple n’est plus qu’à moitié français et le métissage ethnique et culturel ne fait que progresser.

L’actualité quotidienne le démontre. Les 80 squatters d’Aubervilliers, qui, avec le soutien médiatique d’un ministre de la République d’origine sénégalaise, prétendent, avec ou sans papier, obtenir sans délais un logement social, ou bien continuer à occuper illégalement de tels logements. Ils sont venus d’Afrique pour cela. Car pour eux, la France est un refuge, plus généreux que tout autre pays européen en particulier du point de vue de l’accès à la santé publique gratuite, à l’école, aux aides sociales, au logement du même nom.

Et les chiffres, qu’on essaie de nous cacher, mais qui sortent quand même sans jamais faire la une des journaux, vont évidemment tous dans le même sens. C’est ainsi qu’en octobre dernier, rapportant un projet de loi modifiant les articles du Code civil sur le contrôle de la validité des mariages, le député UMP du Nord Patrick Delnatte, 65 ans, donnait un certain nombre de statistiques concernant les mariages mixtes.

Sur la période 1994 à 2004, ils ont augmenté de 117 %. Et sur la même période, ils ont augmenté de 487 % pour le Maghreb et de 656 % pour la Turquie ! Le mariage avec un Français de souche, homme ou femme, est devenu, loin devant le regroupement familial, la première source d’immigration légale en France. 50 % des titres de séjour sont délivrés à des ressortissants étrangers conjoints de Français. Parallèlement, la fraude aux actes de l’État civil prend des proportions ahurissantes. Selon le même rapporteur, le taux d’actes faux ou frauduleux, présentés aux consulats français dépasserait 90 % aux Comores, en République démocratique du Congo, en Guinée, au Congo, au Sénégal ou en Côte-d’Ivoire.

Les mesurettes de Brice Hortefeux ne peuvent rien contre ce raz-de-marée. Résultat : pendant que les églises ferment, par milliers, s’érigent des mosquées par centaines…


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Bien sûr, le phénomène est mondial et touche tous les pays développés. Mais il nous touche davantage que les autres, du fait de notre État-providence, plus développé, et ouvert à tous les vents.

La réforme qu’il fallait lancer dès le début des cent jours, c’était celle de la réduction de cet État-providence, de la diminution de la sphère publique. Pour améliorer la compétitivité de la France. Et pour fermer un peu, mais efficacement, le robinet de l’immigration. Cette politique n’est pas celle qui a été retenue en priorité par Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui, c’est déjà bien tard.

Le chef du Gouvernement, François Fillon, maintient son diagnostic : « La France va mal » ; il faut engager de nouvelles réformes. Il se dit prêt. Il attend les ordres du chef de l’État. Une façon de dégager sa responsabilité au cas où ces réformes – à commencer par celles des régimes spéciaux des retraites – ne seraient pas engagées… En attendant, il se prépare à se colleter avec les syndicats qui, sur le modeste dossier GDF-Suez, sont tout à fait capables d’occuper la rue. Et tenter de faire oublier, avant la fin de cet automne, le résultat des urnes.

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Comments (10)

  • gelli Répondre

    entre la dette de  2 ou  3 milliards  d euros l invasion l immigration  la violence (marseille) lol            au pire esperon larme atomike pa des iraniens  mais les notres                 c  vraiment   triste  ou   rigolo   a voir  ciao

    17 septembre 2007 à 9 h 41 min
  • Anonyme Répondre

     

    Salut J.C Thialet

    "l’europe" a prevu l’entrèe de 10 millions d’immigrès en 10 ans.
    Lègaux celas,faut rajouter les autres.

    Je ne me sent absolument pas responsable de ce que fait cette entitè,ni Mastrich ni la constitution n’eurent mon approbation.

    Voyez les USA,très peu de prestations sociales et pourtant ils se bousculent a la frontière au point que in fine la solution mise en pratique soit un mur,ont va me dire que c’est parce qu’il y a beaucoup de boulot et tatati,le rsultat est le mème,et les quartiers autour des grandes villes grouillent de truands etrangers qui ne bossent pas trop,TOUJOURS se met en place une economie parallele qui fait vivre de nouveaux arrivants,ce sera pareil ici,prestations soc ou pas ils continueront de venir.

    Que le systeme social en France soit a revoir je n’en doute pas un instant,mais souvenez vous ce qui arriva dans les annèes qui ont suivi la montèe au pouvoir de Tatcher,explosion des depenses sociales,des gens qui crèveraient de faim dans la rue auraient fait desordre dans l’image d’une grande nation en Europe,incontournable.

    De riches anglais peuvent se faire soigner a l’oeil en France,aberrant.

    Les allemands ont pris la precaution pour faire beneficier du droit du sol d’une presence minimum de sept ans sur le territoire,d’emblèe la fraude est eliminèe,la "generositè" de la France est continuellement abusèe,mais cela ne suffit pas,toujours plus est le mot d’ordre,des prèlèvements d’ADN pour verifier la veracite de documents administratifs sont considérés comme un ignoble acte raciste,mème si la pratique est suivi dans plusieurs pays plus democratiques que la France,la liste est longue et je ne pretend absolument pas vous la detailler,vous la connaissez tout autant.

    C’est par la LOI qu’il faut commencer,un grand debat national avec a la fin une consultation des français pour engager les politiques pour son application,vu l’importance que prend ce sujet chaque annèe qui passe une constitutionalisation serait souhaitable.

    Dans celle ci seront presents droits et devoirs de TOUTES nature.

    Il n’est mème plus sur qu’il soit encore temps.

    Les rodomontades a la gomme n’aurons qu’un temps,et si l’UE N’EST PAS CONTENTE QUELLE AILLE SE FAIRE f…..

     

     

     

    14 septembre 2007 à 20 h 24 min
  • SAS Répondre

    3 000 MILLIARDS DE DETTE PUBLIQUE; la france est en cessation de paiement……et naguy bocsa continu de creuser malgré ses pseudo démentis…

    sas

    14 septembre 2007 à 13 h 10 min
  • Observateur Répondre

    Bravo pour cet article très lucide, monsieur Dumait.

    mais j’ajouterai à votre réflexion : "La réforme qu’il fallait lancer dès le début des cent jours, c’était celle de la réduction de cet État-providence, de la diminution de la sphère publique. Pour améliorer la compétitivité de la France. Et pour fermer un peu, mais efficacement, le robinet de l’immigration. "

    D’une part, pourquoi pensez-vous que Sarkozy veuille faire des réformes ? En effet presque toutes les mesures prises vont dans le sens de davantage de socialisme. Sarkozy nous fait déjà regretter Chirac qui était pourtant un sympatisant communiste mais qui donnait au moins l’impression de faire semblant d’être un homme de droite (avec beaucoup d’imagination certes).

    Vous semblez découvrir que Sarkozy écrivait déjà dans son livre programme en juillet 2006:

    "Je pense que les Français attendent une France d’après (…), une France où l’expression "Français de souche" aura disparu."

    ou bien le 9 février 2007, lors d’une réunion publique à Toulon  :

    "Je propose que nous construisions l’Union méditerranéenne, comme il y a un peu plus d’un demi-siècle nous avons construit l’Union européenne",

    ou bien plus récemment dans sa lettre aux éducateurs le 4 septembre 2007 :

    "L’apprentissage de la différence ne doit pas conduire à négliger la participation à une culture commune, à une identité collective, à une morale partagée. Eduquer c’est éveiller la conscience individuelle et la hausser par paliers jusqu’à la conscience universelle, c’est faire que chacun se sente une personne unique et en même temps partie prenante de l’humanité tout entière. Entre les deux il y a quelque chose d’essentiel que nulle éducation ne peut contourner.
    Entre la conscience individuelle et la conscience universelle il y a, pour nous Français, la conscience nationale et la conscience européenne. Entre la conscience de l’appartenance au genre humain et la conscience d’une destinée individuelle, l’éducation doit aussi éveiller des consciences civiques, former des citoyens. Nos enfants ne seront jamais des citoyens du monde si nous ne sommes pas capables d’en faire des citoyens français et des citoyens européens."

    etc. Les citations sont innombrables.

    Tout ce que vous voyez a été annoncé par Sarkozy lui-même et il n’y a rien de nouveau.

    Par ailleurs, une remarque importante, une réforme fut-elle uniquement de l’état providence (pourquoi voulez-vous que Sarkozy veuille en faire une à propos ?) ne permet pas de résoudre le problème extrêmement grave de l’immigration et de ses conséquences comme la montée de la violence, le remplacement de population, le communautarisme et l’islamisation du pays. Puisque la reprise économique du pays permettrait d’attirer encore plus de gens miséreux attirés par la manière facile de s’enrichir, comme cela se passe aux Etats-Unis avec les mexicains.

    La seule mesure efficace de lutte contre l’immigration est la fin du regroupement familial, le fin du droit du sol, l’expulsion des criminels étrangers, l’expulsion sans limitation des clandestins et le droit de travailler en France pour un étranger mais avec des durées limitées. TOUTES CES MESURES EXISTENT DANS LES PAYS NORMAUX comme les Etats-Unis. Mais des mesures que ne prendra jamais Sarkozy pour les raisons enoncées précédemment et également parce qu’il se vante d’avoir pris les mesures opposées.

    Tout le reste est littérature.  

    14 septembre 2007 à 11 h 21 min
  • Jean-Pierre Répondre

    De toutes manières la providence de l’état va bientôt se tarir par une faillite généralisée, et j’en viens même à l’espérer le plus rapidement possible.

    14 septembre 2007 à 0 h 02 min
  • Anonyme Répondre

    13/09/07    – Les 4-Vérités –

    OZONE croyez-vous sincèrement qu’il soit plus facile, dans le cadre de l’UNION EUROPENNE (1), de réduire (sinon d’interdire) l’entrée de la FRANCE à toute la misère du monde simplement en changeant les lois sur l’ENTREE et le SEJOUR DES ETRANGERS, que d’empêcher de les attirer en fermant TOUTES les pompes aspirantes que sont les avantages de toutes sortes qui leur ont été accordés au fil du temps sous des prétextes plus ou moins charitables ?

     Je vous rappelle que l’UNION EUROPENNE permet notamment à tous les "REGULARISES" d’ESPAGNE, de GRANDE-BRETAGNE, d’ITALIE, et d’ALLEMAGNE, ou d’ailleurs, comme à tous les "nomades" de ROUMANIE, de BULGARIE ou d’AILLEUS de s’installer LIBREMENT en FRANCE.

                              Si l’on veut être réaliste, il faudrait :

        –  primo, commencer par supprimer toutes les aides (les "droits comme le leur ont appris les "Assoces" qui ont fait d’eux leur fonds de commerce !) dont bénéficient les immigrés, clandestins ou non. 

        – deuxio, édicter des lois (je vous le concède) réglementant l’entrée et le séjour des étrangers, particulièrement ceux venant d’AFRIQUE, du MOYEN et du PROCHE-ORIENT ou d’ASIE. Encore faudrait-il, pour qu’elles soient LEGALES, qu’elles soient prises dans le cadre de l’UNION EUROPEENNE.

       – tertio,  parce que, selon moi, l’UNION EUROPENNE est devenue DELIBEREMENT une véritable  passoire, il faudrait commencer par QUITTER L’UNION EUROPEENNE. Si vous avez voté pour MAASTRICHT, ou encore "OUI" au referendum sur le traité constitutionnel, je doute que cette perspective vous agrée. Comme à tous les gogos qui – sous prétexte ‘"d’EUROPE" –  se sont entichés d’une "UNION EUROPENNE" devenue une véritable usine à gaz de règlements de toutes sortes qui font que, désormais dans l’UNION, CHARBONNIER N’EST PLUS MAÎTRE CHEZ LUI !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

     

    13 septembre 2007 à 12 h 14 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    12/09/07    – "Les 4-Vérités"

    Bravo et merci à Alain DUMAIT d’avoir, par un titre superbe, dégonflé avant qu’il soit trop tard la baudruche que des millions d’électeurs-électrices, éternels cocus ("sarköcus", en l’occurrence) du suffrage universel ont élu sous la pression d’un tam-tam médiatique sans précédent, orchestré par le principal intéressé. Les Français n’avaient-ils pas, pour juger Nicolas SARKÖZY l’exemple de son bilan désastreux des quatre années(1) à la tête du Ministère de l’Intérieur, notamment la manière dont il avait "réglé" (façon de parler) les émeutes de Novembre 2005 en faisant appel à des … imans. Oui mais voilà le Monsieur JE-SAIS-TOUT, J’AI-REPONSE-A-TOUT, JE-SUIS-PARTOUT a su, par ses bonnes paroles endormir des millions d’autruches, femelles et mâles réunis, qui ne demandaient qu’à continuer à avoir la tête dans le sable pour ne pas voir le naufrage annoncé du" FRANCE-TITANIC", et continuer à vivre comme si de rien n’était  …

    Deux questions se posent aujourd’hui :

       – la "baudruche" qui s’enfle comme certaine grenouille  de la Fable éclatera-t-elle AVANT ou APRES que l’opinion publique se réveille en constatant que non seulement on leur a menti sur des sujets aussi importants, par exemple, que la non-entrée de la TURQUIE dans l’UNION EUROPEENNE ou la fin de l’immigration clandestine, et que le successeur de l’incompétent Jacques CHIRAC, est incapable,  comme son (ses) prédécesseur(s), d’entamer les véritables REFORMES, celles dont le pays a profondément et urgemment besoin, au lieu des "réformettes" qui lui sont proposées comme des hochets.

      – quel homme (quelle femme ?) sera capable d’avoir le courage de prendre en mains les destinées du pays. Celui-ci n’a pas forcément besoin d’une JEANNE D’ARC. Une Margaret THATCHER suffirait. Mais nous sommes dans l’urgence … La France n’a plus le temps de passer des bras d’un Giscard à ceux d’un Mitterrand, puis d’un Chirac et d’un Sarközy… Une chose est certaine, si les FRANCAIS ET LES FRANCAISES ne prennent pas conscience que l’heure est venue de se ressaisir, d’avandonner leurs petits égoïsmes individuels, leurs avantages acquis(3) ou leur régimes spéciaux, que sais-je encore, la France après le stade du régime de République bananière(2) dans lequel elle se trouve, aura le choix entre la DICTATURE ou le chaos ! 

     

    (1) tous comme les quatre années passées au Ministère de l’EDUCATION NATIONALE auraient dû montrer aux millions d’électrices-électeurs l’incapacité de François BAYROU ("l’âne rouge", en Béarnais !) à réformer quoi que ce soit !

    (2) pour ceux qui rejetteraient cette appellation, l’affaire du fils du nouveau président montre à quel degré de servitude sont tombés certaines services. Sans que le Ministrre de l’Intérieur ait a donné le moindre ordre, ce fils a eu la chance tour à tour de retrouver son scooter volé dans des délais records et de voir son dossier "bloqué" pour couvrir un délit de fuite. Dans les domaines judiciaires, policiers, et dans bien d’autres, la hiérachie tremble à l’idée de déplaire en haut lieu… Et c’est ainsi que l’ETAT s’est discrétité …

    (3) j’attends avec impatience une "NUIT DES AVANTAGES ACQUIS", comme il y eût, en 1789, une "NUIT DES PRIVILEGES, nuit historique où, sans attendre qu’on les menace de leur couper le cou, les "nobles", les "provilégiés" comme on disait, avaient abandonné leurs privilèges. L’ennui, c’est que les "AVANTAGES ACQUIS" concernent toutes les classes sociales… ET que plus on est au bas de l’échelle sociale, plus on tient à ses petits avantages. Dût le pays en crever ! 

    13 septembre 2007 à 11 h 51 min
  • ozone Répondre

    La belle affaire,suprimer les aides aux français pour ralentir l’immigration,on ne perd pas une occase.

    Ce postulat est faux,ils vont rentrer de plus en plus,et les français "sans aides" devront payer en plus sous peine d’èmeutes,

    On en est là

    Faut changer les lois sur l’entrèe et le sejour des etrangers,ET LES APPLIQUER;

    12 septembre 2007 à 19 h 21 min
  • Tony Braire Répondre

    Et oui Alain, il est beau le "laissez passer" appliqué aux populations extra-européennes. Parlez en à votre ami Pascal Salin.

    12 septembre 2007 à 15 h 24 min
  • charles Répondre

    BRAVO, BRAVO et encore BRAVO Monsieur Dumait !!!!!

    N’ayons plus peur de dire la vérité (lorsqu’on parvient à passer la sensure)..

    12 septembre 2007 à 14 h 20 min

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