Nicolas Sarkozy ne sera pas notre Margaret Thatcher !

Nicolas Sarkozy ne sera pas notre Margaret Thatcher !

Nous sommes nombreux, parmi les électeurs de Nicolas Sarkozy, à avoir espéré qu’il serait à la France ce que Margaret Thatcher a été pour la Grande-Bretagne : l’homme du changement et de la rupture, celui qui remettait notre pays sur les rails d’une croissance plus forte. La seule chose qui compte, en tout cas en période de paix, et qui soit de la responsabilité du politique, pour les citoyens que nous sommes, pour nous, nos enfants et nos petits-enfants, c’est la prospérité économique.

Le Président se veut pragmatique. Pourquoi pas ? Il se réserve d’être tantôt libéral et tantôt interventionniste. C’est déjà mieux que d’être 100 % étatiste… (comme ses trois prédécesseurs). Cette disposition d’esprit devrait l’inciter à s’inspirer de ce qui a bien fonctionné ailleurs. Or, les résultats de cette méthode, dite encore « benchmarking », sont fort simples : la productivité des facteurs de production (capital et travail) étant plus forte dans le secteur privé que dans le secteur public, il faut réduire la part de la sphère publique par rapport à celle de la sphère privée. Donc il faut diminuer la part des dépenses publiques dans le produit intérieur brut, qui, chez nous, en s’établissant à 54 %, est l’une des plus élevées du monde !

Une vingtaine de pays industriels occidentaux, sans compter les dragons asiatiques, témoignent qu’une telle réduction de la sphère publique produit des résultats étonnants en termes de croissance, dans un délai rapide, souvent de deux à trois ans.

L’Italie, l’Espagne et l’Allemagne, plus récemment, ont su mener à bien les réformes nécessaires touchant en particulier au droit du travail. Mais Margaret Thatcher reste le symbole du redressement d’un pays dont l’économie était plombée par son secteur public et ses syndicats plus enclins aux sabotages qu’à la cogestion.

Le site de réflexion politique « Polemia » (http://www.polemia.com/edito.php?id=1566), animé par Jean-Yves Le Gallou, dresse un tableau très instructif de tout ce qui sépare et souvent oppose, à 28 ans d’écart, la « Dame de fer » et notre président hyperactif.

– origines : elle vient d’un milieu modeste ; lui a toujours vécu entre Neuilly, Passy et Monceau… ;

– études : Oxford pour elle, et modeste faculté de droit de Nanterre pour lui… ;

– convictions : elles sont profondes et précises chez elle et approximatives chez lui… ;

– maîtres à penser : les meilleurs auteurs libéraux et même contre-révolutionnaires d’un côté, de vagues références littéraires de l’autre… ;

– influence religieuse : forte et protestante chez l’une, vague et catholique chez l’autre… ;

– détermination : inflexibilité d’un côté, souci constant du compromis de l’autre… ;

– syndicats : hostilité v/convivialité… ;

– médias : domination v/ séduction… ;

– rapport avec le temps : patiente/pressé… ;

– argent : décomplexée et austère/décomplexé et ostentatoire… ;

– changement : « traiter à fond un sujet pour ne pas avoir à y revenir »/mesures cosmétiques… ;

– plume : Sir Keith Joseph (ami d’Hayek et de Popper, éminence grise du thatchérisme)/Henri Guaino (médiocre économiste keynésien, adepte attardé de la planification)…

Point le plus important : le projet politique. Margaret en avait un, très clair. Nicolas en a-t-il un ? On peut parfois en douter… Sauf à vouloir entraîner nos syndicats révolutionnaires sur la voie du réformisme (en échange d’une promesse de financement public massif).

Nicolas Sarkozy laissera-t-il, ou non, la France, dans quatre ans et demi, dans une meilleure position de compétitivité ? Ses réformes vont globalement dans le bon sens. Mais elles sont toujours « à la marge ». Parce qu’il veut avancer avec les syndicats, sans les affronter. Avec la haute fonction publique, en la flattant.

Le monde évolue de plus en plus vite. Nos compétiteurs gagnent du terrain. La France recule, selon tous les classements internationaux. Dans les étroites limites du consensus, et malgré les feuilles de route sans cesse renouvelées, et médiatisées quotidiennement, le changement sera-t-il assez rapide et significatif ? C’est la question principale. La réponse est incertaine. Les électeurs font toujours confiance au Président. La gauche, minée par une ouverture diabolique, n’est pas crédible. Mais qu’une crise économique et financière, d’origine externe, se développe en 2008 et on devine que les vieux démons dirigistes ressortiraient du placard de notre idéologie française ringarde.

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Comments (20)

  • antisarkozyste Répondre

    j’ai trouvé cette pétition pour la déstitution de sarko, je la trouve intéréssante, j’ai signé et je vous invite a signé  http://www.antisarkozysme.com

    15 avril 2008 à 19 h 33 min
  • Guess Répondre

    Comparer sarkozy à REAGAN et THATCHER est une insulte envers ces 2 géants !!!

    Merci d’avoir plus de respect envers ceus qui le méritent grandement.

    Quand à l’excité passé par l’école des ânes…

     

    31 décembre 2007 à 21 h 49 min
  • sas Répondre

    Bien vu red…..déjà à 4500 euros c’etait indigeste….alors pour ce cas de MR LE DUIGOU de la direction général des impôts….c’est à chier

    de plus c’ est ce profil de gasier qui se déguise en cgtiste…….qui nouis font chier et font la greve en assassinant l’economie du pays……je rêve

    …..et c’est un mec comme ca qui discute avec les autres connards du gouvernements,,,,????? le tout avec "huillage" de L IUMM….

    combien y en a comme ca????

    ……donc résumé de la situation démocratique de notre beau pays modele….LES HAUT FONCTIONNAIRES FRANC MAC DU GOUVERNEMENT DISCUTE AVEC LES HAUT FONCTIONNAIRE DES SYNDICATS QUI SONT AUTRE QU EUX MÊME; histoire de nous faire croire que la populasse à le droit de citer dans les négociations….

    KADHAFI ET SADDAMM doivent se taper sur les cuisses en lisant ca….

    sas

    31 décembre 2007 à 16 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    David : " (…) je parle du plein emploi au sens des économistes : 5-6%."

    Thanks pour votre précision. Hope you’re right.

    Best,

    Mancney

    31 décembre 2007 à 15 h 59 min
  • Observateur Répondre

    On peut débattre à l’infini sur les différences de caractère qui pourraient exister entre Nicolas Sarkozy et Margareth Thatcher. En réalité la différence unique est toute simple :

    Le premier est un socialo-communiste mondialiste, comme Chirac certes, alors que la seconde est une libérale non mondialiste. Et tout le reste est littérature.

    Pour faire des réformes, il faut le vouloir avant tout et c’est très simple à faire. Les savantes contorsions et discours tordus de Sarko pour paraitre comme ci ou comme ça ne sont que le moyen pour tromper des électeurs trop naïfs (une spécialité en France ?) et ils l’ont bien cherché au passage. D’ailleurs Sarko parle nettement moins bien la langue de bois que son maitre, Chirac. Pour savoir ce que pense réellement Sarko, lisez-le tout simplement, en se munissant au besoin d’un dictionnaire de Novlangue vers le français.

    31 décembre 2007 à 14 h 06 min
  • Anonyme Répondre

    @ David72
    Je pense tout comme vous que la France doit (toutes opinions confondues) se féliciter d’avoir enfin un président qui se bouge le c… et que seules l’incompétence et la démagogie des exécutants de ses options sont à craindre. Ce ne serait pourtant pas étonnant dans un pays jetant aussi facilement et fréquemment le bébé avec l’eau du bain.
    La France serait encore une grande nation, si les français avaient l’esprit un peu moins étriqué, comme aurait dit Lapalisse. Elle peut le redevenir, si la majorité de ses citoyens le désire réellement.
    Reste à espérer qu’une opposition qui aime trop ses pauvres pour admettre d’en être aussi peu que ce soit privée, ne trouvera pas trop de moyens d’en inventer de supplémentaires. C’est par eux (surtout les faux) et les "veaux " que le mouvement court le risque d’être enrayé.

    31 décembre 2007 à 10 h 45 min
  • David972 Répondre

    Mancney, je parle du plein empli au sens des économistes : 5-6%. C’est pa la peine de protester en disant qu’autres en ont moins. Passons déjà de 8 à 5-6% de chômage et après nous aviserons.

    Fillon a dit qu’il ferait une réforme entreprise par entrepise pour les 35 heures. Cela équivaut à un passage en force. Car la durée légale restera 35 heures mais un accord d’entreprise suffira à les enterrer. Il y a des milliers d’entreprise qui n’attendent que ça. Pourquoi Continental France a sauté le pas et pas d’autres? Les syndicats sont piégés car ils ne pourront pas protester puisque le gouvernement leur dira qu’il n’a plus la respnsabilité, étant donné que c’est entreprise par entreprise à présent.

    Bref, Sarkozy n’est pas aussi doux qu’on le croit mais disons qu’il est fin diplomate.

    Pour le reste, tout s’annonce sous les meilleurs auspices pour Sarkozy. D’abord le traité simplifié passera… Le PS gagnera les municipales et tout restera en place au PS pour longtemps car tous fêteront, tous penseront que c’est très bien… L’UMP protestera mais à longterme, Sarko s’en frottera les mains. Pire : la démographie française fait que, sauf terrible mais improbable accident, le plein emploi est bon gré mal gré assuré en France à l’horizon 2012 avec bien entendu quelques pauses. De fait, il faudrait un surprlus de crétinerie pour que Sarkozy ne trouve pas à lui seul quelques emplois emplois.

    Bref, tout le monde peut parler, Sarkozy ne le sait heureusement pas, mais il a déjà pratiquement élection gagnée en 2012. À lui de gérer la situation pour ne pas enrayer la machine baissière du chômage actuelle. Si il n’y parvient pas, situation quand même peu probable, alors c’est que la France n’a dans sa classe politique, droite comme gauche, que des incompétents. Ce serait alors un pays à pleurer!

    30 décembre 2007 à 14 h 31 min
  • R. ed. Répondre

    Erreur, les 4700 €, c’est son salaire actuel, comme CGTiste.

    Comme conservateur des hypothèques, il sera payé non par moi, mais  "à l’acte", c’est à dire entre 9 et 18000 € par mois.

    Prenons une moyenne de 13500 euro, ce sera donc environ 10000 €, sa retraîte, soit plus du double.

    Moins les impôts.

    C’est-y pas beau, la vie de militant syndical ? Usé par 35 ans de dur labeur !

    30 décembre 2007 à 12 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    A propos des syndicats et de la presse, je recommande à ceux qui ne connaissent pas, de rendre visite à http://www.polemia.com

    30 décembre 2007 à 11 h 20 min
  • sas Répondre

    Haaaa nos manche à couille de notre raie publique…..un cadre de la CGT qui apr-s avoir "negocier" dans un environnement huilé le passage au 40 ans de cotisation ….;demande son retour a son administration d’origine…inspecteur des services fiscaux….

    …..il a été prêté pendant 12 ans à la CGT……maintenant probablement les deniers de judas….il retourne pentoufler à la conservation des hypotheque d’asniere ou je ne sais quelle obscur banlieux : salaire mensuel 4 500 euros…le con  ……servateur , et une retraite de 70% des six derniers mois moyenné avec prommotion de retour….

    ……j’halllllucine…..les autres cons du colonel fabien font un peu la gueule…et l’info tombe dans la presse….mais combiens au m^me profil ?????

    SAS QUI SE MARRE et qui dit que 2008 va êtree musclée…

    sas

    29 décembre 2007 à 20 h 38 min
  • Anonyme Répondre

    Des news du President, la :
    http://www.foxnews.com/story/0,2933,318845,00.html

    .. .et on ne rigole pas, hein?

    Mancney

    29 décembre 2007 à 0 h 37 min
  • Anonyme Répondre

    David972 : " Si cet homme politique n’est pas foutu de donner à la France le plein emploi d’ici à 2012, alors je serai le premier à reconnaître mon erreur."

    Juste une question : Dans quelle planete existe-t-il, ce pleine emploi que vous évoquez? Ou bien, please, précisez votre définition de "plein emploi".
    J’aurais du mal a imaginer une soci
    été humaine dont tous les individus soient "employés", au sens de travailler, ou productifs, si vous voulez.
    Que feriez vous du clochard, dans la rue, qui fait aussi partie de notre Monde?

    C’est marrant, quand meme, chez certains, cette recherche du Monde parfait, monde sans chomeurs, sans guerres, sans cocus…  Je félicite vivement ceux qui y vivront, ou qui souhaiteraient y vivre, mais je sais bien, moi, que je n’y serais jamais accepté…. et cela tombe bien car que je n’en veux surtout pas.

    Best,

    Mancney

    28 décembre 2007 à 21 h 09 min
  • MAGNE Répondre

    Bonjour .

    David 972 ayant tout a fait bien exprimé ce que je voulais écrire , je n’en ajouterai pas plus .

    Les Français ont des défauts , mais aussi d’immenses qualités (  notamment  l’intelligence comme le signale l’excellent M. Pierre LANCE ), mais leur possibilité de se lancer dans l’entreprise est freiné par les impôts .

    Un artisan verse à l’Etat 4O% de ses revenus en fin d’année , comment voulez-vous que cela motive les gens .

    Le systéme fonctionne de cette manière depuis des décennies , et l’Etat a probalement besoin de cet argent  pour fonctionner . Attendons la suite , la France se redressera nécessairement .

    Bien cordialement .

    MAGNE

    28 décembre 2007 à 10 h 32 min
  • EcranBleu Répondre

    Et que pourrait-il faire franchement ? Le système est au bord de la faillite, le pays au bord de la guerre civile et personne ne veut se relever les manches.

    Vous avez importé une population qui hait la France et les Français et qui attend son heure pour déclencher les hostilités.

    Je le répète, que peut faire Sarko tout seul ? Il n’y a pas grand chose à faire, à part attendre la déflagration et lancer la reconquista.

    28 décembre 2007 à 2 h 39 min
  • David972 Répondre

    "Le nombre de chômeurs inscrits fin novembre en France à l’ANPE en catégorie 1 a diminué de 0,7% comparé à octobre (-12.500) et de 9,6% sur un an pour atteindre 1,907 million, en données corrigées des variations saisonnières, a annoncé le ministère de l’Emploi."

    Voilà de quoi rabattre le clapet de ceux qui appellent la méthode dure. Pourquoi tant d’impatience? On veut que Sarkozy aille toujours plus vite, plus fort, plus haut? C’est ce que Icare voulait aussi et il s’est brûlé les ailes…

    Cela ne fait même pas un an que Sarkozy est là. Au premier semestre 2008, il y aura une grande négociation sociale : réaménagement du temps de travail (augmentation significative du temps de travail par semaine ainsi que de la rémunération), facilité de licenciement en échange d’une meilleure protection des chômeurs… Le budget 2009-2010-2011 devrait intégrer une vaste réforme de l’Etat avec des milliards d’euros d’économies…

    Alors peut-être aurais-je tort… Mais peut-être aurais-je raison aussi… Attendons. Cela ne fait même pas un an et on parle déjà d’échec. Et si on avait le plein emploi en 2012? Bien sûr qu’il y a des radiations et compagnie. Mais il y a aussi le poids démographique qui est bien plus puissant que toute radiation. On estime à 500 000 le nombre de personnes partant à la retraite d’ici à 2012… Même en ne remplaçant qu’un sur deux, on obtient 7% de chômage grand maximum…

    Il y a plein d’autres possibilités. Mais Sarkozy arrive à un bon moment. Si cet homme politique n’est pas foutu de donner à la France le plein emploi d’ici à 2012, alors je serai le premier à reconnaître mon erreur. Mais je ne suis pas du genre à retourner si vite ma veste. Laissons lui jusqu’en 2010 au moins et après on pourra critiquer sérieusement.

    En attendant donc, wait & see!

    27 décembre 2007 à 19 h 28 min
  • Anonyme Répondre

    "Laissons le temps au temps, comme disait quelqu’un qui aura préféré le consacrer à penser plutôt qu’à agir, nous enfonçant d’autant dans la situation  de laquelle il nous faut maintenant nous extraire, dans des conditions qui sont celles de la France", disais-pour conclure mon précédent post. J’aurais plutôt dû écrire :
    … comme disait l’un de ceux qui auront préféré … car il faut lui rendre cette justice ; il n’a pas été le seul à regarder la caravane passer sans réagir autrement qu’en paroles aussi
    vaines que ses postures.
    Il est grand temps de changer notre comportement et TOUT ce qui s’inscrit dans une démarche pacifique vaut la peine d’être tenté. Quant à ceux qui se pincent le nez, qu’ils donnent à renifler leurs solutions plutôt que de critiquer en attendant que ça se tasse, trop heureux de cette occasion de gloser sur un sujet qui sera vite oublié au profit d’un autre.

    27 décembre 2007 à 18 h 29 min
  • VITRUVE Répondre

    AVE

    Panem et circenses ( RMI + SHOW BIZZ) vieille recette éprouvée un temps seulement
     Cela nous a donné the right président for the right populasse : voir le résultat des sondages et les chiffres de vente de la presse people …éloquent!

    C’est ainsi et faudra faire avec.

    Les nostalgiques( il y en a, j’en fat partie!) d’un certain rayonnement culturel français encore actif sur les trois premiers quarts du XXe siècle, que certains de nous ont, hélas pour eux, connu, et qui ne se retrouvent plus dans le marigot politico-médiatico-bling-bling ( gaffe au petit Nicolas, à la piscine de Sharm el Cheikh où il peut être entraîné au fond par le poids de joncaille de sa nouvelle Rolex), ni dans les icônes actuelles type Richard Galliano entre autres,  n’ont qu’a relire leurs grands classiques, revoir les chefs d-oeuvres du cinéma, revisiter les grands musées européens, redécouvrir intelligemment les harmonies entre les  vins et les fromages, faire un safari-gâteaux en Europe en commençant par Vienne, etc, etc…en observant d’un regard amusé ce terrarium qu’est devenu le fenestron tout en se rappelant que la chute de l’empire romain a commencé quand l’appât du négoce a pris le dessus sur la consolidation des "limes".

    Ce matin sur France culture, au sujet du Théâtre de Feydeau: on a fait appel pour l’édification de l’ intelligentsia réceptive à deux "géants" des planches: Bruno Solo et Léa Drucker…

    Quand je vous disais qu’on est foutus!!
    VALE

    27 décembre 2007 à 17 h 23 min
  • doucet Répondre

    DAVID972 nous fait le coup de l’argument de l’exception francaise : "en France ca marche pas comme ca !!!!" 
    Personnellement je crois que les lois de l’économie s’appliquent en France et les ignorer ne les pas disparaitre.

     

    Suivi de l’argument l’excuse bien classique : "j’ai essayé, je vous promet, mais j’y suis pas arrivé, j’vous jure, c’est pas ma faute, vous voyez bien !!!!!"
    Quand on me promet une baisse d’impot, j’attends une baisse d’impot, d’accord ??? pas des excuses. Cela s’appelle se foutre de la gueule de la France d’en bas.
    Personellement, une seule chose est importante, c’est d’atteindre l’objectif, pas seulement essayer. Alors évidemment on peut se satisfaire de ce qu’on l’on a mais je rajouterai que l’on n’a que ce que l’on mérite.

     

    Et enfin, l’argument WAIT AND SEE ou, en bon francais, VOUS ALLEZ VOIR CE QUE VOUS ALLEZ VOIR !!!!!! qui permet de gagner du temps jusqu’aux prochaines élections. Contrairement à votre commentaire, cher DAVID972, je crois que l’analyse pertinente qui nous est faite ici par A DUMAIT, nous permet dès à présent, de savoir ce qu’on va avoir en 2011, avec une grande probabilité. Car M Sarkosy fait partie de ceux qui ont vidé les caisses, qui ont créés les problèmes d’aujourd’hui et on ne résoud pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.

    "TOUT PEUT ARRIVER" ca veut dire quoi, qu’on s’en remet au hasard pour notre futur ???
    C’est un bateau ivre ????
    Une réussite, cela ne se souhaite pas, ca se construit. Je ne suis pas allé au BAC en souhaitant le réussir, je l’ai réussi parce que j’ai tout ce qu’il fallait pour.

    Décidemment, comme M Caccomo il y a peu, je me demande de plus en plus si les francais ne vivent pas au dessus de leurs moyens … intellectuels.
    :-(((

     

    27 décembre 2007 à 13 h 26 min
  • Anonyme Répondre

    La comparaison du profil de Nicolas Sarkozy  avec celui de Margaret Thatcher est  insuffisante et  symptomatique, tant de la part de Polémia que de Alain Dumait lorsqu’il en fait un argument, sauf provocation bien sûr.
    Le caractère d’un dirigeant est une chose, celui des dirigés en est une autre, d’autant plus qu’il s’agit d’un élu dans un cas et d’une investie dans l’autre. Surtout, l’Angleterre n’est pas la France et l’histoire des deux peuples le démontre amplement. Il y a chez nos voisins Britanniques une tradition démocratique (bien antérieure à 1789), une cohésion et un pragmatisme qui nous manquent. En bons Gaulois, nous confondons facilement braillardise et contestation, comme nous confondons critique avec dénigrement (quand ce n’est pas avec calomnie) et, ce qui est plus dommageable, tradition avec avantages acquis. Non pas que l’Anglais soit un saint et sa manière de revendiquer n’a rien de plus soft que la notre, pas plus que son égocentrisme, hérité de sa nature insulaire, ne saurait être comparé à la générosité utopique que nous ont léguée nos ancêtres révolutionnaires, mais l’esprit de compétition et le challenge sont omniprésents chez lui, ils font partie de son éducation, alors que la nôtre, reflet de la douce France s’accordant d’une légèreté bien connue, nous porte à rechercher la protection de l’Etat, comme l’enfant le sein de sa nourrice ou le veau la mamelle de la vache à lait.
    Il en découle que la progressivité vaut désormais mieux chez nous que la révolution.
    Laissons le temps au temps, comme disait quelqu’un qui aura préféré le consacrer à penser plutôt qu’à agir, nous enfonçant d’autant dans la situation  de laquelle il nous faut maintenant nous extraire, dans des conditions qui sont celles de la France.

    27 décembre 2007 à 8 h 28 min
  • David972 Répondre

    Alain Dumait, votre analyse est des plus intéressantes… mais particulièrement erronée!

    La France n’est pas la Grande-Bretagne. De plus, Thatcher a trouvé une Angleterre bien plus mal en point que Sarkozy n’a trouvé la France. Alors comparaison est inutile, pour ne pas dire stupide.

    La France n’accepterait jamais les réformes à la Thatcher. Tout le monde le sait. Sarkozy n’est pas stupide, il connaît les Français. Ainsi, sur les universités, il n’a pas fait la sélection… Il aurait dû la faire. Mais il a sauvé le reste et c’est tant mieux… Il a fait la réforme des régîmes spéciaux, certes avec de bonnes contreparties mais l’essentiel est sauf. Il a fait le traité européen…

    Alors on ne peut pas juger maintenant. Il faudra attendre décembre 2011, d’autant que le prochain budget sera triennal : 2009-2010-2011… Alors wait & see! Mais d’ores et déjà, Sarko dispose d’un avantage considérable : la démographie française qui lui assure, sauf gros et peu probable accident, un chômage à 6% environ en 2012… De quoi lui assurer une réélection très facile!

    Mais tout peut arriver alors n’allons pas vite en besogne. Il y a beaucoup à faire et on ne peut lui souhaiter que la réussite. Alors on verra et cessons les comparaisons dénuées de tout sens!

    27 décembre 2007 à 0 h 26 min

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