Nicolas Sarkozy, la guerre des mots

Nicolas Sarkozy, la guerre des mots

En face, quand ils tagent sur les murs “un flic = une balle”, ils tirent…

  • Le 27 juin 2002, le nouveau ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy dit aux policiers : “Nous devons et nous allons renverser la
    tendance. Nous devons et nous allons faire reculer la délinquance.
    Nous allons gagner la guerre contre l’insécurité.”
  • Le 24 octobre 2002, le ministre de l’intérieur en visite à Strasbourg où des véhicules ont été incendiés, annonce la nomination
    de policiers supplémentaires “pour aller chercher les délinquants là où ils se trouvent“. Car “il faut qu’on leur mène la guerre“.
  • Le 14 février 2003, auditionné devant la commission sénatoriale de lutte contre les drogues illicites, Nicolas Sarkozy répète :
    Il est évident que pour l’usage des drogues parmi nos concitoyens, la guerre aux trafiquants doit se poursuivre“.
  • Le 8 février 2008, le nouveau président de la République promet : “Dès demain, c’est une guerre sans
    merci qui sera engagée à l’endroit des trafics et des trafiquants et j’en assumerai pleinement la responsabilité, les conditions de mise en œuvre, le suivi des résultats
    “.
  • Le 18 mars 2009, en déplacement à Gagny, en Seine-Saint-Denis, Nicolas Sarkozy “déclare la guerre aux bandes
    violentes
    “.
  • Le 29 septembre 2009, Nicolas Sarkozy déclare son intention de livrer une “guerre sans merci contre le décrochage
    scolaire
    “. Sic
  • Le 26 mai 2010, lors d’un discours en hommage à Aurélie Fouquet, policière tuée en service à Villiers-sur-Marne, le chef de l’Etat
    répète : “La France s’est engagée dans une guerre sans merci contre la criminalité.”
  • Le 21 juillet 2010 : Nicolas Sarkozy annonce son intention de mener “une véritable guerre” contre
    les trafiquants“.

Bon, et après avoir joué à la guéguerre des mots, peut-il passer à l’action ?
lu ici

La république des copains
 / “un flic = une balle” “Tout va très bien…”  / Nicolas le kamikaze  / braderie de l’identité nationale  /“La police, une force qui envahit le territoire”

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