Non à la discrimination positive

Non à la discrimination positive

Le Président de la République a prononcé le 17 décembre à l’École Polytechnique (fichier PDF) un discours fort inquiétant sur la « diversité » et la « discrimination positive ».

Constatant, après cent autres, que les « élites » françaises sont singulièrement homogènes si on les compare à la population générale, il se propose de favoriser le « métissage », pour éviter que notre société ne devienne une « mosaïque de communautés repliées sur elles-mêmes ».
Ce faisant, il se trompe à la fois sur les buts et sur les moyens.

Sur les buts, tout d’abord. On voit mal en effet au nom de quoi il faudrait absolument favoriser le « métissage ». Il paraît que c’est le défi que le XXIe siècle adresse à la France. Mais enfin, tout cela sent la pétition de principe à plein nez. D’ailleurs, les sociétés les plus métissées n’ont jamais relevé un quelconque défi en ce sens. Un pays comme le Brésil est un pays métissé parce que l’histoire de sa colonisation a fait qu’un grand nombre de colons européens ont choisi des femmes indigènes, pour la simple et bonne raison que les Européennes étaient fort rares. Personne n’a entendu dire que le roi du Portugal ait annoncé son intention de relever le formidable défi du métissage que le XVIe siècle adressait à son royaume !

En outre, ce métissage à marche forcée est contradictoire avec l’apologie que l’on nous fait sur tous les tons de la gamme en faveur de la diversité. Les conseillers de M. Sarkozy ne semblent pas avoir pensé que le métissage uniformisait. Ce qui relève pourtant du plus simple bon sens !

Personnellement, je ne vois pas non plus en quoi la diversité serait un bien en soi. Il me semble qu’elle peut être une richesse, si elle est correctement gérée (c’est-à-dire s’il est possible aux nouveaux arrivants de s’intégrer à la culture du pays d’accueil), ou un danger. Mais, en tout cas, si la diversité est un bien, c’est que le métissage est un mal !

À côté de l’erreur sur les buts, il y a l’erreur plus immédiate, l’erreur politique sur les moyens. Non, la discrimination positive n’est pas une bonne méthode pour faciliter l’intégration des immigrés dans la société française. Elle est en revanche une bonne méthode pour désintégrer la société française. Il est d’ailleurs tragiquement comique de constater que la France y vient quand le pays d’origine de la discrimination positive, les États-Unis, l’abandonne progressivement, conscient de l’échec cuisant qu’elle représente.

Pourquoi cet échec ? D’abord, parce qu’il ne suffit pas d’être nommé membre de « l’élite » pour en faire partie. Si vous nommez un préfet d’origine camerounaise en insistant lourdement sur l’origine pour bien montrer le « volontarisme républicain », vous empêchez tout simplement que cet homme ait la moindre chance de s’intégrer au corps préfectoral. Sans parler de l’insulte implicite pour les personnes d’origine camerounaise. Là aussi, on rougit de rappeler ce b-a ba de la psychologie humaine.

Il n’existe à ma connaissance qu’une seule solution pour favoriser le brassage des élites : la sélection par le mérite. Si, par l’enseignement et la sélection, vous permettez l’ascension d’une élite issue de l’immigration, vous tirerez vers le haut toutes les populations issues de l’immigration. Si vous installez la discrimination positive, vous créez une sorte de pseudo-droit à être préfet, général ou ambassadeur et ce pseudo-droit va accroître les revendications des immigrés et le ressentiment des populations « de souche », sans même parler des jalousies intra-communautaires (pourquoi a-t-il été choisi pour Sciences Po et pas moi ?). Or, on refuse avec obstination depuis les années 1970 d’avoir des diplômes sélectifs. On refuse donc d’une part à la France d’avoir des élites de qualité et d’autre part aux Français les plus faibles et aux Français issus de l’immigration toute possibilité d’accès à l’élite.

Décidément, il est impossible de se tromper plus lourdement !

J’ajoute que la discrimination positive et le culte de la diversité et du relativisme culturel sont également un crime contre la culture française. Car il existe une véritable discrimination positive : celle qui, en France, préfère la culture française à toute autre culture.
Mais cette « discrimination positive » a été jugée une fois pour toutes comme relevant de la xénophobie et du racisme. C’est absurde pour toute culture. Plus absurde encore s’agissant de l’universalisme de la culture française. Mais c’est ainsi.

La France, sa population d’origine et les immigrés devraient crier ensemble contre la politique discriminatoire de Nicolas Sarkozy. Au lieu de cela, on n’entend qu’un silence assourdissant…

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Comments (27)

  • Drakkar Répondre

    Abelil,

     

    Assez d’accord avec votre dernier post. J’y ferais simplement une modification : je remplacerais le mot "intégration" par le mot "assimilation".

    Ca change tout et ça pose différemment le problème de l’immigration affro-maghrébine principalement musulmane.

     

    28 janvier 2009 à 14 h 17 min
  • sas Répondre

    DORMEZ BONNES GENS DORMES……

     

    L halde s occupe de tout…..

    sas

    26 janvier 2009 à 13 h 25 min
  • sas Répondre

    Le pôôo^vre ex grand maitre baueur alain…..vient d être positivement discriminé, le pôvre frandc maçon….après le grand ecart socialo-sarkozien (moins bien que besson)….il vien d être promu membre du CANM;…..et obtient le titre et la rémunération dun professeur doctorant pour une poignée d heures distillées a former des quidam en matière de sécurité….

    nouveau métier maçonique si il en est…..SPECIALISTE ES SCIENCE EN S E C U R I T E……formé aux states….

    c’est dure d être disciminé 14 voix pour lui et 12 contre…..il na pas fait l unanimié …y avait pas que des frères pour voter…

    sas

    16 janvier 2009 à 13 h 16 min
  • sas Répondre

    Sas propose un référendum…..

    ……les grand s grouppes privés qui ont généré la tourmente actuelle……grosses demanderesses à l époque de main d oeuvre non qulifiée et pas chères….renault, bouygues et tous les autres……CONSTITUANT AU PASSAGES DES EMPIRES FINANCIERS ET PÖLITIQUES ENORMES…..et des profits colossaux…..

    et bien qu’ils se démerdent eux avec ce qu ils ont généré…..qu ils payent et règle "leur" problème…..qui devient garvement et surement chaque jour un peu plus le notre….qu ils sortent leur tresor de guerre…qu ils tapent les caisses de l UIMM , il doit bien rester de quoi "lubrifier "

     l opération de reconduite.

    sas

    8 janvier 2009 à 13 h 19 min
  • Kamarad Répondre

    Non M. Abelil, je n"ai aucun respect pour Nicolas Sarkozy, candidat de la jet-set qui n’a jamais eu ni conviction, ni constance, ni culture et nous ridiculise sur la scène internationnale.

    Ne me dites pas que cette liste de griefs est un peu courte, je serais en plein accord avec vous car il me faudrait plus de la nuit pour exprimer une parcelle du mépris que je ressens pour ce vulgaire parvenu.

    La démocratie, le suffrage universel ? Vous semblez ignorer que les dés sont pipés : un choix extrêmement limité de candidats, présélectionnés par les trois seuls appareils politiques en présence, et la propagande des médias asservis aux puissances de l’argent.

    Enfin, qu’est-ce qui vous autorise à vouloir censurer mes propos ou à interprêter mes sympathies quant aux dirigeants du Moyen-Orient ou d’ailleurs : trop d’esprits bornés sur ce site m’incitent à garder une certaine réserve et tout le reste n’est que supputation.

    6 janvier 2009 à 21 h 54 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

    Au risque de provoquer la classique « levée de boucliers à la française » observée chaque fois que quelqu’un met les pieds dans le plat, en présentant avec des mots trop simples, les choses telles qu’elles sont, c’est-à-dire en contradiction directe avec la version officielle, je vois l’origine de la discrimination « positive » dans le divorce permanent entre la population française et ses dirigeants.

    La discrimination en France vient en grande partie du fait que la population « gauloise » de souche (disons de 1950) dans son immense majorité n’a JAMAIS demandé ni souhaité que les populations magrébines et africaines (entre autres) soient importées en métropole. 

    Dans les année de Gaulle, effectivement la Régie Renault et la sidérurgie française ont eu besoin d’un appoint de main d’œuvre. A cette époque il n’y avait pas de chômage, beaucoup à reconstruire et à faire. Une immigration volontariste et censée être provisoire fut organisée et très bien admise par la population. Les arrivées d’ouvriers magrébins furent finalement très limitées. Je crois que cette immigration a culminé à 120 000 personnes environ, en général des travailleurs sans leur famille. Ce n’est que l’instauration du regroupement familial qui plus tard a pérennisé cette population magrébine puis l’a monstrueusement multipliée par 100, sans aucun lien avec les besoins, ni la capacité, ni la volonté d’accueil des populations plus anciennes. Seule a puissamment œuvré la démagogie, redoutable fléau des démocraties, violant la volonté nationale profonde et diffuse.

    Evidemment, chaque corporation de ces populations anciennes s’est plus ou moins organisée pour résister à l’envahisseur tout en laissant faire ou en favorisant avec une satisfaction cynique l’envahissement d’autres corporations. Il est amusant de voir que les plus arcboutés sur leurs privilèges et la défense de leur pré carré sont les agents qui ont le plus œuvré pour ouvrir inconsidérément les portes de l’immigration au nom de principes fumeux qu’ils ne s’appliquaient pas à eux-mêmes. Ainsi le monde politique français est outrageusement « gaulois », la justice et ses magistrats gavés de leur bouillie bordelaise sont aussi des « gaulois ». Les médias sont plus gauloises qu’elles ne le prônent. Les syndicats sont pleins de « gaulois » bon teint trustant les sinécures surpayées.

    Les immigrés eux constatent avec juste raison que l’ascenseur social est en panne. Des diplômés très valables restent inexplicablement sur le carreau. Jamais personne n’ose leur dire en face qu’eux ou leurs pères ou leurs grands-pères n’étaient pas vraiment désirés, et que plus ou moins consciemment , beaucoup souhaiteraient qu’ils ne soient pas là, pensent qu’ils devraient aller postuler ailleurs et au fond se demandent ce qu’ils sont venus faire ici.

    La réaction corporatiste généralisée  est donc combattue de façon volontariste mais maladroite par la discrimination positive. Un déséquilibre artificiellement engendré par l’étatisme du regroupement familial volontariste reçoit une tentative volontariste de correction qui engendrera autant de nouvelles aberrations. CQFD

    Evidemment des phénomènes analogues existent partout dans le monde mais il est impressionant de constater que le PREMIER problème français, l’immigration, ne possède un ministère que depuis 2007, alors que les questions d’immigration sont prises très au sérieux dans tous les pays en fort développement, au moyen de ministères puissants et de politiques précises : USA, Canada, EAU, Australie, Chine, etc…  

    LS

     

    6 janvier 2009 à 20 h 53 min
  • Matrix Répondre

    La "selection par le merite" est un bien beau concept. Mais c’est quoi le "merite" ?…. c’est d’etre blanc ?… ou d’etre beur (discrimination positive) ?… Ah oui biensur c’est d’avoir des diplomes, de l’experience, une positive attitude etc…. Mmouai, les recruteurs connaissent bien leurs clients (les entreprises) et leurs produits (les candidats)… qui eux aussi savent bien mentir sur leur CV et leur "merites".

    La discrimination positive pourrait marcher  si elle reste flexible et juste. Le debat aura au moins le merite de rappeler les difficultes que certains "meritants de familles d’immigres" rencontrent en France.

    Et puis la plupart des beurs qui ont un bon travail votent en general a droite !

    6 janvier 2009 à 20 h 01 min
  • sas Répondre

    Bien vennu a sarkoland …mr sembour

    et attend que les manches a couille cooptés(ce qui ce fait depuis la nuit des temps en france…par ailleurs, mais suir des critèteres vertueux et non sociaux….et vive l initiation)

    ……attend de les voir sur le etrrain (prefets,commissaires, magistrats,haut fonctionnaires….) et là tu vas encore mieux comprendre la manip…..

    sas qui prend un réel plaisir à voir les conscience emerger….

    sas

    nb) si les motivations profondes ne sont ni la qualité ,ni la performence……quel peut etre l autre intérêt sociétal ?

     

     

     

    6 janvier 2009 à 12 h 24 min
  • ABELIL Répondre

    Bonjour,

    J’ai beaucoup apprécié, à sa juste valeur, les propos de M. Pierre BAUDOUIN sur la discrimination positive, mais avant de faire mon propre commentaire,  et en préambule, je voudrais  m’adrresser à celui qui signe du nom de KAMARAD, qui écrit à propos de notre Président (démocratiquement élu par une majorité de français – contrairement à ce qui se passe dans certains pays- ! … suivez mon regard), je cite donc notre internaute : " … qui croit encore que ce pantin désarticulé bourré de tics et de tocs est un stratège de génie ?"

    Même s’il n’est pas un grand stratège, oui, peut-être!, je ne vous autorise pas à tenir les propos que vous avez tenus à son égard, votre manque de respect  serait nettement PLUS  justfié s’il s’ adressait  aux dirigeants corrompus du Moyen-Orient, de qui je vous sens plus proche,  vous saisissez ? et je referme ici la parenthèse !

    Le sujet traité étant la discrimination "positive", par curiosité, j’ai pris le "Petit ROBERT" quii précise : "discrimination – action de discerner, de distinguer les choses les unes des autres, avec précision " et plus loin pour le mot discriminatoire " qui tend à distinguer un groupe humain des autres, à son détriment "

    En ce qui concerne la discrimination,  nous en faisons tous, à tous les moments du jour ou de la nuit, parce qu’il s’agit de faire un choix ! Lorsque vous achetez une voiture française plutôt qu’une voiture étrangère, par exemple, et bien vous faites un choix ! Et j’irai jusqu’à dire que vous faites un choix politique (inconscient ou pas) parce que vous aurez privilégié le produit français à l’étranger ! c’est ainsi ! Qu’on le veuille ou non !

    En définitive, et comme l’écrit l’auteur, et certains intervenants sur ce site, la vraie discrimination, à mon sens, ne devrait se faire qu’au mérite ! Tout le monde y gagnerait !

    Mais, puisque le sujet abordé est la discrimination entre les Français "de souche", et la population issue de l’immigration, je dirai(s) que le problème n’est presque pas là ! Du moins en partie ! Je pense que nous devrions aborder le problème de la discrimination sous l’angle de l’intégration ! Est’-ce-que la France s’est préparée à cette intégration ? De mon point de vue, je dirais NON ! Est-ce-que les jeunes issus de l’immigration (car il s’agit bien d’eux) sont prêts à cette intégration ? Certains, oui, d’autres non ! Dans quelle proportion ? Je n’en sais rien ! A qui la faute ? En partie à la France, d’une part, qui n’a pas su, ou mal géré ces flots d’immigrants – c’est vrai qu’à une époque, on avait besoin de main-d’oeuvre pour la régie RENAULT, entre autres – et d’autre part aux jeunes immigrants qui ne veulent pas s’intégrer, préférant leur culture à la notre ! Le roi HASSAN II n’a t’il pas eu ce propos : " un jeune qui s’intégre est un jeune qui est perdu !" (sous entendu pour l’Islam) ! Venant d’un homme aussi cultivé que le roi HASSAN II, quoi dire de plus ?

    Je pense que l’intégration commencerait par le fait d’apprendre aux jeunes français issus de l’immigration à reconnaître et apprécier ce qui fonde les valeurs de la république et de notre société, et d’abord et avant tout par commencer à respecter notre drapeau, et notre hymne national ! Plutôt qu’à le huer lors d’évènements sportifs, et ce, à plusieurs reprises ! En somme, comme les pères juifs qui ont inculqué cette devise à leurs enfants : " respecte les lois et coutumes du pays qui t’accueille, ou quitte le! " Bravo les juifs, ils ont beaucoup de choses à nous apprendre, et c’est pour cela que je les respecte !

    Enfin, car nous ne sommes pas tout blanc, il faut savoir reconnaître nos erreurs passées, afin de les corriger, et de donner toute leur chance, à ces jeunes issus de l’immigration, afin qu’ils finissent, je l’espère,  par aimer le pays qui les accueille, au lieu de le haïr !!! …

    A BELIL

    6 janvier 2009 à 11 h 00 min
  • vox populi Répondre

      A Luc Sembour : pas toujours d’accord avec vos commentaires mais là, oui. La discrimination positive pratiquée dans la fonction publique par les femmes en faveur de leurs consoeurs est une évidence que, par les temps d’obscurantisme qui courent, il est mal avisé de dénoncer.  

    Résultat : des postes de commande qui échoient à des personnes incompétentes, aussi inutilement bavardes que brouillonnes, incapables d’organiser quoi que ce soit, adeptes du ton péremptoire pour tenter de masquer leurs carences etc…etc….Bref, des catastrophes ambulantes, avec évidemment les répercussions que l’on imagine sur le fonctionnement de leur institution ! Cet état de fait qui prévaut maintenant partout dans les administrations contribue pour une grande part au délitement de notre société.

    Eh oui, ces dames qui ont tout obtenu mais continuent de pousser des cris d’orfraie à propos de tout et de rien en invoquant discrimination et inégalité, pratiquent allègrement celles-ci au quotidien, et sans état d’âme. Mais bon, ce n’est qu’un des si nombreux maux dont souffre notre monde déboussolé (il y a aussi tous les attendrissants "Joresse", dont l’habitué de ces colonnes qui va encore nous accabler de ses discours endoctrinés et de sa morale à trois sous).      

    6 janvier 2009 à 10 h 22 min
  • Josick d'esprit agricole Répondre

    Toujours suite au com de Luc
    Quand à nos eXperts… discriminé ou non, cela reste des eXperts à l’européenne.
    Ainsi, j’ai pu lire en com de ce post : http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2008/12/le-talmud-et-lauto.html
    "En 1820 s’est produit un événement considérable, passé inaperçu à l’époque : cette année-là, le revenu moyen par habitant des Américains a dépassé le revenu moyen des Européens. Ce retard, depuis lors, n’a jamais été rattrapé. Les raisons profondes en sont enracinées dans nos deux civilisations, absolument distinctes de part et d’autre de l’Atlantique.

    Aux Etats-Unis, société démocratique et égalitaire, les producteurs ont d’emblée cherché à satisfaire les goûts homogènes du peuple : la standardisation et la mécanisation ont été les réponses économiques à cette exigence politique. Une passion démocratique qui se perpétue aujourd’hui par les « chaînes ». Elle perdure aussi dans la « nouvelle économie » : sur Google, les sites sont classés non par des experts mais en fonction de leur fréquentation. La « sagesse des foules » l’emporte sur les choix des experts. Car l’Europe, à l’inverse, fut et elle reste le continent des élites, des aristocrates et des experts. Naguère dans l’Europe aristocratique, l’excellence au service des élites guidait les entrepreneurs : l’objet était parfait et pas standardisé. Cette Europe est restée le continent de l’excellence et du luxe, et de la conservation plus que de l’innovation.

    Spontanément, l’Européen préfère le passé ; l’Américain penche vers l’innovation, le risque, l’inconnu. Ce qui est nouveau est aux Etats-Unis toujours accueilli avec enthousiasme et avec méfiance en Europe. Dans le jargon économique contemporain, ce goût de l’innovation s’appelle le principe de la création destructrice. Aux Etats-Unis, la rage de l’innovation ne cesse de remplacer du vieux par du neuf : l’économie croît ainsi par bonds et souvent de bulle spéculative en bulle spéculative"

    5 janvier 2009 à 15 h 31 min
  • Josick d'esprit agricole Répondre

    LS. "et passent devant les garçons uniquement parce qu’elles n’ont pas de couilles."

    Ah bon, parce que ces X (écho à l’eXarquat de l’occupation romaine) faisant carrière ont encore des couilles ? Leur vie et avenir me semble bien exempt de risque !!!

    5 janvier 2009 à 15 h 08 min
  • Luc SEMBOUR Répondre

        L’administration française est célèbre depuis maintenant pas mal de décennies pour son génie inégalable à être systématiquement en retard d’une guerre comme Maurice Gamelin, ou à s’enticher d’idées révolutionnaires périmées comme celles colportées par les socialistes et par presque tout l’UMP.

        En symbiose, corps et âme avec son administration, qu’il éperonne vigoureusement du haut de ses talonnettes, Sarkozy précipite son armée de ronds-de-cuirs dans tous les culs de sacs idéologiques connus au répertoire des losers. La discrimination « positive » est l’une de ses dernières marottes. Il va jusqu’à l’Ecole Polytechnique de Paris porter sa dernière bonne parole, alors que cet établissement est un cas exemplaire de sélection par le mérite et par le mérite seul.  

        Mais le ver était déjà entré dans le fruit et je peux apporter un témoignage significatif.

        Mon neveu (fils de ma sœur ainée) est un fort en math. Récemment, dans les années 2000 (je ne précise pas la promotion pour ménager les identités), il est entré major à l’Ecole des Mines de Paris et en est sorti également major. A la sortie il a postulé pour entrer dans le célèbre « Corps des Mines » qui est semble-t-il un peu le « saint des saints » de l’aristocratie des ingénieurs français.  

        Traditionnellement et chaque année ce Corps de l’Etat recrute 15 membres dont 10 (ou 11) polytechniciens, 2 (ou 1) mineurs, et 3 Normale Sup. rue d’ULM.  Le prestige du Corps est tel que parfois les 10 ou 11 polytechniciens choisis sont en fait les 10 ou 11 premiers de leur promotion à l’Ecole Polytechnique (ils ont tous postulé). Idem pour les mineurs retenus.

        Mon neveu donc postule très confiant de l’issue positive de sa candidature, puisqu’il y a au moins une place pour un mineur et qu’il est le major indiscuté de sa promotion. Patatras : c’était compter sans la discrimination « positive ». En effet une « mineure » (une fille) des profondeurs du classement de la promotion avait posé sa candidature. Pour « faire bien » ou « faire joli », il est devenu de bon ton d’avoir au moins une femme au Corps des Mines chaque année et, contre toute logique du mérite, le sexe devient subitement un atout prépondérant.  Au diable les théorèmes, exit la thermodynamique, fi de l’expression verbale…Le sexe, rien que le sexe.

        Il y a encore peu d’années, les filles étaient traitées à égalité. Maintenant, elles sont « discriminées » et passent devant les garçons uniquement parce qu’elles n’ont pas de couilles.  

    LS

    5 janvier 2009 à 1 h 13 min
  • IOSA Répondre

    Je me moque complètement des désirs d’enfant gâté de l’apprenti Président…..

    Comment faisaient nos grands parents pour embaucher ? le ciel est il tomber sur leurs têtes parce qu’ils ne voulaient d’un tel ou d’un autre ?

    La liberté d’embaucher qui nous voulons, doit rester le principe de droit de tous chefs d’entreprises et non devenir le moyen de pression (voir de gagner du fric en dommages et intérêts) de toute personne suceptible d’émettre une plainte du fait de son origine, de sa croyance ou de son handicap.

    Puisque de toute façon, le patron qui embauche un ouvrier qui est mauvais dans sa profession, finira en faillite s’il persévere dans cette voie, par force des procès que lui intenteront les clients.

    Oui, il existe une descrimination au travail, tout comme il existe une descrimination des retraites que l’état donne aux anciens combattants issus des colonies et qui sont repartis dans leur pays d’origine. Leurs retraites étant calculées en fonction du coût de la vie là bas et il en n’ est pas de même pour ceux de souche française vivant à l’étranger.

    D’un côté on critique les chômeurs en les désignant comme des assistés et de l’autre on fait de l’assistanat négatif par cette descrimination positive.

    La politique de Sarkosy, c’est de la politique gribouille comme le dit si bien  Pierre Lance et cette politique ne conduit nul part.

    Pour arrêter tout celà, il faudra bien que les français de tous bords s’accordent ensemble pour demander la destitution de celui qui n’aurait jamais du être Président de la France.

     

     

    5 janvier 2009 à 0 h 21 min
  • Jaures Répondre

    Cher Louisiane, votre commentaire est étrange. Vous souhaiteriez que les enfants issus de familles imigrées souffrent des mêmes injustices que subirent les Italiens, Espagnols ou Portugais jadis. Il faut se souvenir qu’il y a encore une génération, dans ces familles, quand il y avait 3 enfants, on sacrifiait les études de deux d’entre eux pour que réussisse le 3ème. C’était déjà injuste mais, au moins, à l’époque, le plein emploi permettait que les deux autres s’insèrent et réussissent (beaucoup ont, par exemple racheté le garage ou le commerce du patron qui les ont formés).

    Les temps ont changé. Aujourd’hui, on ne peut réussir sans un minimum de formation. Ceux qui sont laissés sur le chemin sont perdus (d’autant qu’il n’existe aucune structure capable d’insérer ceux qui ont échoué). Par ailleurs, un pays comme la France doit former des ingénieurs, techniciens et créateurs de haut niveau pour rester compétitive. Elle ne peut se payer le luxe de se passer chaque année de 15 à 20% de ses jeunes. Nous n’avons donc plus le temps. D’autant qu’à l’expérience, les jeunes des cités qui entrent dans les prépas aux grandes réussisent aussi bien aux concours que les autres.

    Le problème est que cette aide vient trop tard. C’est pour cela qu’elle est vécue comme une discrimination, même "positive". Si l’égalité des chance existait dés la maternelle jusqu’à l’université, le discours sur la "discrimination positive" serait inutile.

    Je crains que ce discours soit justement une manière de garder en l’état l’essentiel du fonctionnement actuel (qui sera agravé si les réformes Darcos sont mises en place) en brandissant les quelques "exemples" de réussite savamment organisés permettant de renvoyer à leur responsabilité ceux qui n’auront pas eu la chance de prendre le bon wagon.

    4 janvier 2009 à 10 h 50 min
  • Barthélémy Répondre
    La discrimination positive est dans l’ordre des choses, puisque la société réelle a disparu.
     
    La tâche essentielle du politique sera dès lors
     
    En 1: de pacifier les perdants ou ceux qui se considèrent comme tels. IL est urgent de pacifier les perdants au risque d’avoir dans un avenir proche des guérillas urbaines.
     
    En 2: d’érotiser la dissociété, comme le préconise Michel Homais Onfray.
     
    En 3: en appeler à la mobilisation infinie, mobilisez-vous, mobilisez-vous  !!!! " pour le changement ", " pour la rupture ", " pour le progrès ", " pour la démocratie" ," contre le racisme " , dans le vacarme et la surexposition permanente. 
     
    Le mal est universel. Partout les prothèses du socialisme ont remplacé les organes vivants de l’ancienne société.
    4 janvier 2009 à 10 h 34 min
  • Hebei Répondre

    Les propos de Monsieur Sarkozy sont effectivement inquiétants : “Nous devons changer. “Nous devons changer nos comportements, nous devons changer nos habitudes.” est-il allé déclarer à l’école polytechnique, celle là même qui a bouleversé sa pédagogie et sa direction d’études il y a quelques années à peine. Depuis, la concurrence de cette école n’est plus l’ENA mais le MIT. S’il est trop tôt pour mesurer les effets de la réforme de l’X, encore fallait-il reconnaître que l’X a abandonné ce que la concurrence avec l’ENA-Sciences-Po lui imposait de scolastique pour s’ouvrir à une concurrence mondialisée. Adieu donc la répétition de commentaires, de déjà-dits, adieu, les exercices forcés de subtilité pédantesque par lesquels Sciences-PO l’ENA prétend couronner le juridisme de langue française, et par opposition retour de l’X, et peut-on espérer retour des grandes écoles d’ingénieurs parisiennes, à l’originalité, à l’esprit de découverte par enquête sur les faits eux-mêmes, et par revalorisation du sens de la recherche par une pédagogie volontaire de l’universalisme qui fait la force des études doctorales, pardon, des PhD aux USA … S’il y a un lieu en France qui n’avait pas attendu pour vouloir la réforme par le changement des élites, c’est bien l’école polytechnique. Monsieur Sarkozy aurait été mieux inspiré d’adresser à l’ENM son exhortation à la réforme et au changement car s’il est un lieu de formation qui sclérose la France, c’est bien l’ENM et sa pédagogie étroitement corporatiste et franchouillarde.

    4 janvier 2009 à 5 h 17 min
  • LOUISIANE Répondre

    Merci pour ce texte, cet argumentaire clair et pertinent. Oui, nous sommes dans une confusion grave qui détruit certains repères de base au bon fonctionnement de notre société, fait perdre encore plus de valeur à l’effort et aux diplômes. Comme vous je pense que la seule sélection , juste ou la moins mauvaise, reste la “sélection au mérite”. La confusion portée par la “discrimination positive” sert la “toute puissante” élite, bobo de gauche comme de droite, qui veut se donner bonne conscience, agit par clientélisme, et en profite faire barrière à des jeunes solides, bosseurs, avec du caractère et qui ont le sens de l’effort mais ne sert pas l’ensemble de la population de citoyens ordinaires. La seule grave discrimination actuelle est celle basée sur le “en avoir ou pas ” de l’argent! Or, la discrimination positive par son brouillage ne fait qu’aggraver cet état de fait! Arrêtons les fadaise de ce discours bobo !! > Lorsqu’un jeune blanc, jaune ou noir se présente devant un jury scolaire ou un recrutement, s’il a de la classe, de la culture, la connaissance des codes du pouvoir …Il réussira de la même manière et la couleur de peau n’interviendra pas du tout, pas plus que si il est très beau ou moins beau. Là, la seule discrimination possible sera le sexe. On (homme comme femme au pouvoir) continue a être plus exigeant avec les femmes et moins favorables à leur ascension dans l’entreprise. Pourtant en 60 ans bien des choses on bouger, il faut donner du temps au temps, de même pour les jeunes issus de l’immigration. Pourquoi les enfants de l’immigration n’accepteraient ils pas de faire les mêmes efforts que les enfants d’immigrés de jadis? Pourquoi les favoriser ainsi ? de quoi avons nous peur? Non, il n’est pas possible de laisser sélectionner “positivement ou négativement” les personnes pour leur couleur de peau ou leur sexe. C’est un mécanisme très dangereux et de surcroît très injuste pour ceux qui font les efforts pour réussir. Savez-vous comment sont traités, les élèves d’Henri 4 ou les jeunes Normaliens qui souhaitent rejoindre Sciences Po? Oui, la discrimination existe aussi dans ce sens, que l’excellence ne soit pas le seul critère ok, mais qu’elle devienne une tare? La philosophie de la discrimination positive portait par le directeur de cette école autorise de telles dérives et ce n’est qu’un début! > La discrimination positive aide une poignée de gens peut-être et c’est à voir ! mais blesse et méprise ceux qui ont suivi le cursus indiqué, ont travaillé toute leur jeunesse, Ils appartiennent aux classes moyennes qui travaillent et ne reçoivent aucune aide pour leurs enfants! Ne pas oublier, que durant ce parcours d’efforts, beaucoup d’enfants de Ministres, de people, d’enrichis sont tombés, car ils ne sont pas capables de soutenir le rythme et les frustrations que cela implique! Ces jeunes diplômés Grandes Ecoles sont non seulement coiffés au poteau par les enfants : > de riches qui ont biaisé par le privé et les Universités américaines si onéreuses que la sélection est clairement celle de l’argent! > de classes moins cultivées, mais qui ont la couleur de peau ou l’ handicap qui les favorisent. – Situation Juste??? Pourquoi apprendre à brûler les étapes? Pourquoi ne pas accepter la réalité d’où l’on vient et avancer de générations en générations comme le firent les italiens, les espagnols, les portugais et tous les autres…de toutes les races par le passé ? Apprendre à digérer les changements et transmettre le flambeau à ses enfants ! Que construit on ainsi ? Qui seront ces gens qui vont diriger nos institutions ? Ceux, riches ou pauvres dont “la toute puissance ” ne peut être remise en cause? Danger !!! Ras le bol de ce discours prononcé par cette soi-disant élite bobo qui se heurte en famille avec ses enfants aux mêmes problèmes que les parents de banlieues! Car incapables de tenir leur place ou de frustrer leurs enfants. En effet, chez les riches comme chez les pauvres, un des fléau des jeunes est la non limite, “la toute puissance”, que l’on retrouve chez les jeunes de famille riches ou enrichies, jeunes bourrés de cannabis et de drogue… Chez les jeunes de banlieues qui n’acceptent pas plus les contraintes de leurs parents ou des institutions. En fait le métissage se fait souvent au mépris des classes et certains de nos élites devenus très bobos, se retrouvent apparenter avec des mômes de banlieues, ils en font alors une évidence qu’ils veulent nous imposer. Je ne sais pas si nous allons revenir à un fonctionnement moins pervers! En attendant, je remercie Mme Veil et la commission pour avoir donné un avis défavorable à la discrimination positive. Revoir procédures et circuits, ne pas avoir peur de sélectionner, de ne pas mettre tout le monde dans le même panier et contraindre chacun de tenir sa place en haut comme en bas de l’échelle. Prévoir des passerelles et des moyens de progression tout au long de la vie, est ce suffisant? Non, il s’agit d’un problème culturel ! aujourd’hui le héros c’est l’habile, le voyou, le malin et non pas le juste ou l’équilibré! Changeons les programmes de TV, les héros des jeux vidéos ! Que l’Etat soit un modèle et nous verrons les choses changer…mais ceux au pouvoir appartiennent souvent à la première catégorie, alors,

    3 janvier 2009 à 16 h 13 min
  • IOSA Répondre

    Question !

    Est ce que tous les patrons Francais sont de souche…oui ou non ?

    La vérité c’est en exemple à Paris…….beaucoup sont chinois dans ce que l’on nomme le quartier chinois et qui peut savoir combien de francais de souche y sont employés ?

    Décrets et lois contre le racisme sont l’apanache de ceux qui veulent marquer leur différence sur le territoire francais et non de ceux qui souhaitent leur intégration dans la communauté francaise.

    Au train où vont les choses, pourquoi ne pas interdire le mariage non mixe sur cette base de descrimation positive ?

    Je vais prendre un exemple… Imaginons un couple chrétien et juif ou encore un couple chrétien et musulman, laquelle des deux personnes va épouser la religion de l’autre par obligation, selon vous ?

    ps: je n’ai jamais dis que la femme était chrétienne dans les deux cas, mais c’est souvent ainsi parce que la voix d’une femme ne compte pas dans beaucoup de pays.

     

    3 janvier 2009 à 11 h 30 min
  • Florin Répondre

    Jaurès : " …la réussite demande-t-elle à chacun le même effort ? Evidemment non."

    Bien vu.

    Tiens, la jeune belle blonde, BTS secrétariat en poche, face à une plus moche, mal habillée et qui rase les murs par habitude … mais même BTS. Seriez-vous patron, vous embaucheriez laquelle des deux ?

    Dans le meilleur des cas, "sans discrimination aucune",à compétence et prétentions égales, je choisirais celle qui habite le plus près de l’entreprise (elle sera moins à la merci de la première grève des transports venue …). OUI, même dans ce cas, il ne s’agit pas d’une discrimination "personnelle" : ce n’est pas la personne qui est discriminée, mais sa "situation" (géographique, en l’espèce).

    Alors, comment faire pour éviter la discrimination ?  on les teint toutes en blondes ?

    La discrimination, c’est quelque chose de subtile. Si on vous fait passer un entretien d’embauche d’une heure, voire bien plus, ce n’est pas pour rien, on cherche des bases objectives à une décision. Et si à la fin, vous n’êtes pas sur la short-list, c’est que quelqu’un d’autre s’approchait davantage que vous des paramètres du poste. Tant pis, ce sera pour la prochaine fois.

    Où est la frontière entre discrimination personnelle et choix objectif ? quel est le poids de chaque paramètre dans la décision ? Difficile à quantifier. Je défie quiconque de PROUVER une vraie discrimination. Qui malheureusement existe, bel et bien. Débarquez à l’improviste dans un cabinet de recrutement, vous repartirez bredouille. Les CVs arrivent de plus en plus à l’américaine, sans photo, et reçoivent TOUS une réponse automatique le jour même … "merci, on vous écrira". A la fin, sur 200 candidats, un seul aura le job. Les autres 199 auront été discriminés ??? P’tet ben que oui, p’tet ben que non. Comme le cabinet ne les CONNAIT pas, il n’y a aucune manière de "tracer" une quelconque procédure discriminatoire. Tout comme les perdants au Loto ne peuvent prétendre avoir été discriminés …

    3 janvier 2009 à 1 h 18 min
  • Kamarad Répondre

    discrimination : mise à part d’un groupe social ou ethnique à son détriment.

    La conclusion s’impose d’elle-même, une discrimination ne peut pas être positive et ceux qui répètent stupidement cet oxymore sont des tartuffes.

    Nicolas Sakristy a fait un rêve clientéliste, faire main basse à bon compte sur les voix des cités. Mais il se trompe : il n’aura pas les bulletins de vote des cités et perdra beaucoup de voix dans son camp.

    Qui croit encore que ce pantin désarticulé bourré de tics et de tocs est un stratège de génie ?

    2 janvier 2009 à 21 h 38 min
  • sas Répondre

    L a discrimination positive……est déjà un fait quantifiable en france et depuis la mise bas de la monarchie……

    PUISQUE CE SONT TOUJOURS DES MINORITES AVERES ET DEVIANTES QUI PRSIDENT A TOUTES NOS DESTINES SUICIDAIRE ET ASSERVISSANTES; que l on nous impose depuis 1789.

    Poiltique, raciale, syndicale, financière,etc,etc,etc

    c’est même pour cela que la france implose.

    les frères ont echoués là ou le christianisme fédérait le plus grand nombre au service d un idéal moral et de valeures communes.

    sas

     

    2 janvier 2009 à 16 h 40 min
  • Jaures Répondre

    D’accord sur le slogan: la discrimination positive est une fausse bonne idée.

    La vraie solution est de permettre une réelle égalité des chances. Récompenser au mérite, d’accord mais la réussite demande-t-elle à chacun le même effort ? Evidemment non. Un jeune issu d’une famille défavorisée n’aura pas accès aisément à ce qui permet de réussir aux concours des grandes écoles à savoir la culture générale. Saura-t-il même jamais en quoi consistent les grandes écoles, ce à quoi elles mènent. Ceux qui ont eu récemment des enfants au collège connaissent le déficit d’information sur les différentes orientations possibles aux enfants.

    Plutôt qu’une discrimination positive qui ne crée que quelques "élus" alibis, un effort de décentralisation des classes d’excellence doit être entrepris: celles récemment installées sur St Denis donnent d’excellents résultats. Il faut que les quartiers soient désenclavés afin que les musées, les expositions, les bibliothèques parisiennes soient faciles d’accès. Un effort d’information doit être dispensé aux familles pour qu’elles disposent des mêmes connaissances sur les cursus que les familles de cadres ou d’enseignants.

    Quand cela est réalisé, de nombreux enfants issus des quartiers populaires peuvent rivaliser avec ceux des beaux quartiers.

    Encore faut-il qu’une fois diplômés, on ne propose pas à un HEC d’être VRP ou à un Ingénieur système de réparer des téléphones portables (exemples célèbres) sous prétexte qu’ils s’appellent Farid ou Samira. Ceux-là même qui sont, d’ailleurs, accueillis à bras ouverts en Angletere ou en Australie. 

     

     

    2 janvier 2009 à 16 h 01 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    <<Vous n’auriez pas un Star Gate en échange ?>>

    Vous pouvez toujours demander à Georges Lucas de vous écrire le scénario qui vous plaise.

    2 janvier 2009 à 8 h 03 min
  • Florin Répondre

    J’en rigole encore et toujours …

    Sarko a du génie.

    Il est plus facile de nommer un préfet musulman … (pour jeter de la poudre aux yeux des gens !) …

    que de résorber la pauvreté des millions de laissés-pour-compte (immigrés ou souchiens (= de souche, pour éviter les malentendus).

    Il est plus facile d’avoir 10 "chances-pour-la-France" aux Sciences-Po, (et surtout d’en parler !!!!) que de faire rentrer la République dans les 400 cités d’où elle est sortie (en catimini,par la petite porte).

    Tout comme, pour Kouchner dans sa jeunesse, il était plus facile de charrier un sac de riz sur les épaules (et devant les caméras !) à 10 000 bornes de Paris que de s’occuper des crève-la-faim au coin de sa rue …

    2 janvier 2009 à 3 h 24 min
  • IOSA Répondre

    " La France, sa population d’origine et les immigrés devraient crier ensemble contre la politique discriminatoire de Nicolas Sarkozy. Au lieu de cela, on n’entend qu’un silence assourdissant…"

    La nouvelle mouture en cette nouvelle année……du réchauffé en veux tu…en voilà !

    Intox par la com…..si les évènements des deux années Sarko n’avaient jamais existés…..personne dans les rues ? Pas d’émeutes non plus ?

    Par contre une méconnaissance totale de la population française qui ne serait composée que des français de souches et d’immigrés.

    L’ Indochine Francaise, l’Algérie Francaise et tous les autres qui ont choisit la France comme mère patrie et défendus celle-ci durant les guerres d’ indépendance ne sont plus que des immigrés.

    Fameux coq gaulois que voici qui ignore les galloromains et les sarrasins et montre timidement les  métis du doigt.

    Bref un remake de l’année dernière, qui ne date que d’un seul jour pourtant ?

    Sur M6..la petite maison de la prairie en boucle durant des décennies et même en mélangeant avec du whisky…je n’arrive plus à accrocher !

    Vous n’auriez pas un Star Gate en échange ?

    1 janvier 2009 à 19 h 25 min
  • LALANNE Répondre

    Parfaitement d’accord avec votre texte. Et ceci ne fera qu’empirer si on ne réagit pas avec autorité!

    1 janvier 2009 à 18 h 57 min

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