Non aux subventions à la presse !

Non aux subventions à la presse !

Alors que l’oligarchie veut museler la presse d’opposition avec sa loi dite « anti-fake news », elle continue de dépenser des sommes astronomiques – puisées dans les poches des contribuables – pour les médias de propagande.

Ainsi avons-nous récemment appris qu’en 2016, les aides à la presse s’étaient élevées à 79 657 023 euros. Alors que nous n’avons plus un sou pour nos paysans ou pour nos soldats !
Mais ces aides directes à la presse ne sont que la partie émergée de l’iceberg.

Il faudrait également chiffrer le coût pour les contribuables de l’abattement fiscal réservé aux journalistes (« Le Monde », peu suspect d’hostilité au politiquement correct évoquait un coût de l’ordre de 50 millions).

Il faudrait encore mentionner les aides à la diffusion (en gros, une entreprise de presse paie un tiers de ses frais de port, la Poste un autre tiers, et l’État le dernier tiers).

Il faudrait surtout évoquer les faveurs étatiques pour certaines entreprises de presse.

Ainsi le quotidien communiste « L’Humanité » avait-il bénéficié d’une « remise de dettes » à hauteur de 4 millions d’euros en 2013, sans que personne ne songe à demander son avis au créancier qu’était le contribuable français.

Au total, on estime que les aides à la presse (si remarquablement objective et libre à l’égard du pouvoir, comme chacun sait !) coûtent 1,2 milliard d’euros par an aux Français.

Naturellement, ces aides sont toujours officiellement déversées « pour le pluralisme ». Mais un coup d’œil rapide à la liste des bénéficiaires montre ce qu’il en est.

Dans la liste des aides directes à la presse, en 2016, « Aujourd’hui en France » arrive en tête (7,9 millions d’euros), devant « Libération » (6,4 millions), « Ouest France » (5,8 millions), « Le Figaro » (5,8 millions), « Le Monde » (5,1 millions), « La Croix » (4,3 millions), et « L’Humanité » (3,7 millions).

On me dira sans doute que la presse dissidente profite également de ces largesses. Certes, mais considérablement moins. Ainsi le quotidien « Présent » a-t-il reçu 254 000 euros en 2016.

Et, surtout, la presse dissidente vit principalement de ses lecteurs.

Ce n’est pas le cas de l’autre.

Qui vit principalement des subsides de l’État et de la publicité. Sachant que la publicité vient très largement des organismes publics et parapublics, ainsi que des grandes sociétés françaises qui vivent largement de la commande de l’État.

Naturellement, je n’évoque pas ici le fait que la plupart des grands groupes de presse français sont, eux aussi, tenus par des personnes vivant largement du capitalisme de connivence.

Cela ne me choque pas, à la condition que nous puissions nous battre à armes égales.

Or, non seulement la presse de propagande bénéficie de moyens colossalement plus élevés que ceux de la presse dissidente, mais encore elle pique dans la poche des lecteurs de la presse dissidente – et, maintenant, elle veut purement et simplement supprimer le droit de la presse dissidente à être publiée, notamment sur internet.

Il n’existe qu’une seule façon de redonner du souffle à la liberté de la presse. Mais c’est une façon que ni les politiciens, ni les médias de propagande ne peuvent promouvoir. Les premiers car ils veulent une presse aux ordres ; les seconds parce qu’ils tiennent trop à leur chaîne dorée.

Ce moyen, c’est la suppression totale des aides à la presse.

Et si, vraiment, Laurent Wau­quiez, Marine Le Pen ou Marion Maréchal veulent promouvoir un populisme de droite, ce sujet est à la fois extrêmement fédérateur et décisif pour l’avenir du débat public en France.

 

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Comments (14)

  • Drakkar Répondre

    “Et si, vraiment, Laurent Wau­quiez, Marine Le Pen ou Marion Maréchal veulent promouvoir un populisme de droite, ce sujet est à la fois extrêmement fédérateur et décisif pour l’avenir du débat public en France.”
    Alors, pourquoi diable aucun des précités ne se hasarde-t-il pas à promouvoir cette idée ?
    Est-ce çà la droite que nous appelons de nos vœux ?

    30 mars 2018 à 18 h 30 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      le mot ” populisme ” agit en lui même comme un révulsif , un répulsif : à abandonner au plus vite ! d’ ailleurs il a été créé par l’ etablishment et cela aurait du conduire à plus de lucidité chez les responsables de l’ opposition et … chez ‘” ses ” journalistes !

      ne jamais user des mots qu’ emploie ou crée l’ adversaire c’ est un collet qui vous étrangle petit à petit … les journalistes devraient le savoir ! c’ est dire leur Q.I. !

      3 avril 2018 à 13 h 32 min
  • betsynette Répondre

    Je suis d’accord que l’on supprime les subventions aux journalistes, surtout qu’ils ne sont plus neutres mais politisés par ce gouvernements de bobos, et c’est pour cela que macron est arrivé à la tête de l’état Français alors qu’il n’aime pas ce peuple.

    27 mars 2018 à 11 h 49 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      avez vous connu un seul journaliste qui ne soit pas ” politisé ” ?

      30 mars 2018 à 13 h 48 min
      • Gérard Pierre Répondre

        Oui ! …… Pierre Daninos ! …… ancien grand reporter à « Tennis & Golf », revue bimestrielle qui compta jusqu’à une vingtaine d’abonnés avant de disparaître, victime des rigueurs de l’économie de marché !

        2 avril 2018 à 13 h 31 min
        • quinctius cincinnatus Répondre

          ace

          3 avril 2018 à 13 h 33 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Il existe une presse NON SUBVENTIONNÉE, mais qu’on ne trouve pas en kiosques : les revues éditées par les associations de réservistes.

    Ces revues sont financées UNIQUEMENT par les cotisations des adhérents de ces associations qui, …… bien qu’étant qualifiées officiellement de PARTENAIRES DE LA DÉFENSE, …… ne coûtent pas un seul centime aux contribuables !

    Au moment où le gouvernement prétend … (du moins officiellement) … recruter des réservistes pour soulager l’armée active dans ses OPINT (opérations intérieurs type Vigipirate) … une plus large diffusion de ces revues et leur mise en kiosque pourrait constituer un moyen de faire connaître la Réserve Militaire au grand public. Mais pour cela, les associations devraient être financièrement aidées !

    Eh bien NON ! …… « Messieurs les dévoués serviteurs de la Nation, passez votre chemin ! » …… répondent en substance les pouvoirs publics !

    25 mars 2018 à 8 h 22 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      certains titres sont ” interdits ” de subventions … bien mieux ils sont même saignés , à blanc, par la Justice

      26 mars 2018 à 8 h 50 min
  • Erika Binet Répondre

    Ah, Charles Gave, notre maître à tous. Zétoutes.

    23 mars 2018 à 23 h 36 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    la Presse ne se vend plus, mais elle … s’ achète toujours !

    bien ! entendu ! d’ accord ! mais encore faudrait il que la presse qui se dit d’ opinion propose des lectures qui soient … constructives

    alors qu’ elle ne ” produit ” que les mêmes récriminations sans cesse ressassées

    par exemple lire P@ul décourage toute bonne volonté de … changement , autant s’ enfermer dans un sarcophage de pierre !

    21 mars 2018 à 8 h 41 min
  • HansImSchnoggeLoch Répondre

    Lire l’excellent article de Charles Gave qui indique comment réagir contre l’asservissement.
    http://institutdeslibertes.org/de-la-suprematie-de-lindividu/

    20 mars 2018 à 20 h 00 min
    • Gérard Pierre Répondre

      Merci pour ce lien. Je ne connaissais pas.

      25 mars 2018 à 8 h 07 min
      • BRENUS Répondre

        Je vous engage a lire tout ce que vous pouvez de Charles Gave (en passant : un Alsacien très patriote, lui) . Cet homme est facile a suivre car il possède cette rare qualité : le bon sens (indépendamment de sa culture). Lorsque l’on connait aussi son parcours personnel on peut être fier de compter des hommes comme lui dans notre pays. Malheureusement je crains qu’il ne pèse pas lourd dans l’orientation mentale de bien des gens. Dommage.

        1 avril 2018 à 16 h 34 min
        • Gérard Pierre Répondre

          En bon Mosellan, …… dont la présence du patronyme est avérée sur cette terre de l’Est depuis plus de cinq siècles, ……. et en ardent défenseur du Concordat, dans sa totalité, …… ce Monsieur ne peut pas m’indifférer !

          Durant mon service militaire, je me présentais parfois à mes supérieurs en précisant « mercenaire lorrain au service de la France », histoire de détendre l’atmosphère ! …… Chez les bérets rouges les officiers sont intelligents ! …… Ils prenaient le parti de sourire, sachant pertinemment qu’ils avaient à faire avec un élément acquis !

          2 avril 2018 à 13 h 53 min

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