Non, la crise n’est pas due au libéralisme !

Non, la crise n’est pas due au libéralisme !

Le libéralisme est accusé de tous les maux. Les licenciements, la pau­vreté, la crise financière, la destruction de la planète, et même les accidents de train, c’est la faute au libéralisme !

Le libéralisme serait l’encouragement à la cupidité et au renoncement aux valeurs humanistes, qui mettraient l’être humain au cœur de l’économie…

Pourtant, nous ne sommes pas dans une économie ultra-libérale. Ainsi, la dépense publique représente en France plus de la moitié de la richesse créée chaque année. Tous les pays développés, toutes les économies de marché dans le monde ont d’ailleurs des niveaux de dépenses publiques élevés.

D’autre part, l’interventionnisme est visible. Ne serait-ce qu’en matière monétaire. Les taux d’intérêt sont devenus un vecteur important d’interventionnisme aux USA. C’est ainsi que ce pays a soutenu la croissance économique par la création monétaire, en maintenant les taux d’intérêt bas, pour favoriser le crédit. Malgré la bulle immobilière, ils n’ont pas re­monté ces taux, de peur de casser la croissance. Ce qui a causé la crise financière.

Et, pourtant, c’est encore et toujours le libéralisme qui est accusé. On en vient même à parler du retour du keynésianisme, sans même se rendre compte que la politique de relance par les taux, qui a conduit à la crise, est inspirée du néo-keynésianisme !

Les (gentils) antilibéraux font du social leur principale revendication. Cela va de la dénonciation des licenciements, en passant par la condamnation des bonus des traders, à la réclamation d’une augmentation du salaire minimum. Les antilibéraux se préoccupent de la répartition des richesses.

L’antilibéralisme est, par conséquent, un bon argument électoral, par ses revendications de justice sociale. Il trouve donc sans problème ses soutiens dans la politique.

Le problème, c’est que les antilibéraux s’attachent à la répartition des richesses, mais pas à leur création. Ils n’ont pas de réflexion sur la dynamique de l’économie, sur l’origine de la création de richesse, sur ce qui fait croître l’économie…

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Comments (12)

  • hilo Répondre

    Sur le site fortune tenu par des fascistes, des socialistes, des anti libéraux, des écologistes, des anti Chrétiens (c’est un lot), je leur ai demandé ce qu’était le libéralisme. Personne n’a été capable de me dire ce qu’était le libéralisme.

    Ils sont anti libéraux mais ils ne savent pas ce qu’est le libéralisme. Ils utilisent des mots dont ils ne connaissant pas le sens. Ils se querellent dans le vide, ces débiles.

    Ils ne comprennent pas le sens des mots, on leur dit mille fois la même chose et la mille et uniène fois, ils n’ont toujours pas compris. Ce sont les mêmes, ces anti libéraux qui se sont battus pour mettre Mitterrand au pouvoir, avant de s’apercevoir bien tard qu’ils avaient été fait cocus.

    Ce sont les mêmes personnes qui se réclamaient du fascisme dans les années 1930.

    Citation tirées de la “Doctrine fasciste” de Giovanni Gentile, historien officile du fascisme sous mussolini :

    «L’Etat .. finit par s’exprimer comme la conscience et la volonté de la masse […] une multitude unifiée par une idée et mus par la volonté de vivre ensemble, d’accéder au pouvoir et à la conscience d’elle-même, une personnalité. [..] Si elle se retrouve dans un Etat, cette haute personnalité devient une nation. Ce n’est pas la nation qui créé l’Etat, c’est plutôt l’Etat qui créé la nation, conférant une volonté et une vie réelle à un peuple devenu conscient de son identité. »

    « Anti-andividualiste, la conception fasciste de la vie met l’emphase sur l’Etat et ne tolère l’individu que si ses intérêts coincident avec ceux de l’Etat.”

    « Pas d’individu ou de groupes (partis politiques, associations culturelles, unions économiques, classes sociales) en dehors de l’Etat. »

    « Tout par l’Etat, Rien hors de l’Etat, Rien contre l’Etat”

    « Si le libéralisme n’a que le mot individualisme à la bouche, le fascisme n’a que celui de gouvernement. »

    « Si le libéralisme nie l’Etat au nom de l’individu, le fascisme réaffirme les droits de l’Etat. »

    « Le fascisme est définitivement et absolument opposé a la doctrine libérale, à la fois dans le domaine économique et politique. »

    « Le fascisme est opposé à toutes les abstractions individualistes issue du XIXem siecle matérialiste.”

    « Nous sommes les premiers à déclarer, face à l’individualisme libéral démocrate, que l’individu n’existe que dans la mesure où il est une partie de l’Etat. En tant que tel, il peut être soumis aux exigences de cet Etat. A mesure que la civilisation se développera et deviendra plus complexe, la liberté des individus se réduira. » Mussoilin discours de 1929, Milan.

    « Nous sommes libres de croire que nous sommes dans le siècle de l’autorité, un siècle tendant à la “rectitude”, un siècle fasciste. Si le XIX ème siècle fut celui de l’individualisme ( le libéralisme implique l’individualisme), nous croyons que nous sommes dans celui du collectif, et donc dans le siècle de l’Etat. »

    « L’État fasciste est une norme acceptée intérieurement, une règle de conduite, une discipline de toute la personne.”

    « Pour parvenir à ses fins, l’Etat fasciste renforce la discipline et use d’autoritarisme. Il entre dans les âmes pour y exercer une domination incontestée.”

    réglement de la milice fasciste (1922) :
    « Celui qui commande comme celui qui obéit doivent obéir avec humilité et condamner avec force. L’obéissance de cette milice volontaire doit être aveugle, absolue, respectueuse jusqu’au sommet de la hiérarchie, au Chef Suprême et à la Direction du Parti. »

    Les anti libéraux sont des socialistes et des fascistes, ils sont pour la toute puissance de l’Etat, donc des fonctionnaires, qui doivent décider de tout, gérer la vie des individus, aucune liberté, aucune marge de manoeuvre ne doit être laissé aux indvidus, y compris financière. Ils sont opposé à la DDH, aux libertés individuelles, il n’existe pas de citoyens pour eux, il n’y a que des individus. Ils sont pour le collectif, ils confondent l’Etat et le peuple, l’Etat est une puissance collective. Ce sont des idéologues qui n’ont qu’une ou deux idées dans la tête – l’Etat c’est bien – et qui rapportent toutes leurs pensées et leurs discours à ces deux idées.

    .Les fascistes, les gauchistes et les anti llibéraux sont les mêmes personnes, ils sont dans l’irrationnel, ils le revendiquent (voyez casapound). Citation doctrine fasciste : :
    “Une doctrine élaborée divisée en chapitres et paragraphes avec des annotations, pourrait bien être manquante, mais elle a été remplacée par quelque chose de beaucoup plus décisif : une foi ! »

    Le terme libéralisme, est un terme générique, un mot valise qui peut prendre un tas de sens différents, il y a un libéralisme politique (DDH), un libéralisme économique ( libre entreprise), un libéralisme moral ( droit au mensonge à la malhonnetteté), un libéralisme des moeurs ( libéraux llibertaires de Cohn Bendit).

    Tous ces gens c’est juste la gauche Mitterrandienne qui s’est recyclée, les immigrés leur posant trop de problèmes. Ils ont conservé les bizarreries auxquelles ils ont toujours cru pour ne pas se donner l’impression de se renier.

    21 juillet 2013 à 16 h 48 min
  • gele Répondre

    Face au socialisme rampant en France a besoin d’une véritable rupture. La grave erreur de Nicolas Sarkozy ! Le ni ni, l’ouverture a gauche…

    La France va mal ! Mais à qui la faute ? A la Gauche? A la droite? Au libéralisme ? A l’Europe ? Aux américains ? Comme nous le répètent nos médias et nos politiques.
    Les sondages prouvent que les Français croient que les sources du chômage sont la mondialisation, le dumping fiscal et social. Cette déformation de la réalité empêche aussi un vrai débat sur les réformes nécessaires.
    Accuser le libéralisme, Pardon ! L’ultra libéralisme de tous les maux, brandir la “pauvreté”, les “riches”, les patrons comme épouvantails, maudire les réformes, les privatisations, c’est notre discours actuel.

    La France a fait faillite de l’intérieur, un peu comme l’URSS, lentement 30 ans de coma économique. De budget en déficit. De mesurettes homéopathiques, qui, certes, vont dans le bon sens, mais qui ne sont très éloignées d’une véritable RUPTURE.
    Résultat : notre situation économique, se dégrade, avec les délocalisations et le chômage qui en résulte ! Notre inquiétante balance commerciale, nos charges , une fiscalité en folie, l’émigration des forces vives
    La dette publique de la France atteint 1880 milliards d’euros. Les engagements pour la retraite des fonctionnaires qui représente de 870 à 910 milliards d’Euros de droit acquis ! La France est en train de devenir une vaste maison de retraire pour “riches” étrangers, couverte de musées, nostalgique de nos grandeurs passées.
    Pour un choc de compétitivité il faudrait des réformes de structures réelles et sérieuses. Harmoniser nos impôts et taxes et cotisations sur les moyennes européennes,
    Pour un choc de confiance, supprimer ISF, réformer les successions avec une amnistie fiscale, supprimer les régimes spéciaux, rétablir l’égalité entre les Français,
    Soutenir les entrepreneurs et les actionnaires qui créent les emplois, revoir la représentation syndicale, réglementer le droit de grève comme en GB, réformer l’état par la suppression des structures inutiles (Ex : Département sénat, etc.) plus tous les “Machins” divers: : comités, observatoires, conseils, ministères inutiles et très coûteux etc…
    Le succès et la survie de la France est à ce prix.

    20 juillet 2013 à 16 h 41 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      ” la France a fait faillite ” de l’intérieur ” *** un peu comme l’U.R.S.S. … ”

      à mettre en miroir avec cette citation de je ne sais plus quel journaliste étranger ( je cite de mémoire )

      ” la France est un Pays où le marxisme a réussi …. ”

      a réussi tant que la planche à billets de la B. de F. roulait à pleines rotatives, mais quand vint l’euro ….

      *** belle formule

      21 juillet 2013 à 17 h 24 min
  • Philippe Lemaire Répondre

    Que n’a t-on suivi la 3° voie que proposait De Gaulle… Socialisme, libéralisme.. pour ma part je dis non merci.

    19 juillet 2013 à 10 h 01 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      économiquement la troisième voie de De Gaulle était une voie de… garage … Comme dans le sport il faut aussi savoir se mesurer aux autres et ne pas s contenter de jouer ” entre soi “

      19 juillet 2013 à 21 h 02 min
  • Jaures Répondre

    Les libéraux sont impayables ! Quand un pays semble bien tourner, on l’érige en modèle libéral et on demande à tous les Etats, dont la France, de “l’imiter d’urgence”. J’ai souvent ici cité les propos de Tremeau ou Pascal Salin faisant en 2007 l’éloge qui de l’Irlande, qui de l’Espagne ou du Royaume-Uni.
    Il ne reste rien de tout cela.

    18 juillet 2013 à 22 h 36 min
    • HansImSchnoggeLoch Répondre

      Jaures, des républiques démocratiques et populaires il ne reste que la misère et la déchéance humaine.
      Les lendemains qui chantent se sont mués en vallées des lamentations.
      Gardez donc vos états d’âme pour les dégats provoqués par le socialisme dans ces pays.
      Jamais une doctrine n’avait autant de temps pour prouver qu’elle est un fiasco complet et vous voulez la ramener.

      19 juillet 2013 à 20 h 10 min
    • quinctius cincinnatus Répondre

      il ne s’agit pas de ” libéralisme ” dans les cas que vous citez, mais de capitalisme financier, ce qui n’est pas la même chose… vous semblez vous plaire et vous complaire dans la confusion … tout comme le bon docteur Trémaux

      19 juillet 2013 à 21 h 05 min
  • Sancenay Répondre

    Socialisme et libéralisme sont deux peu alléchants produits de la révolution .Leur effet conjugué est d’avoir détruit ce qui faisait la force estimée, et à défaut, redoutée de notre Patrie.

    18 juillet 2013 à 13 h 29 min
  • Jacqueline Répondre

    Retour à l’histoire: les rois de France avaient su faire de la France la première puissance mondiale, en exportant notre spécificité, le luxe, dans tous les domaines . Par exemple,
    On construisait des palais, livrés clés en main, avec même les petites cuillères…
    Aujourd’hui, on ne veut voir que le misérabilisme… Qui nous ruine.

    18 juillet 2013 à 12 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le mondialisme libéral est le fruit vénéneux pour les Nations et pour les Peuples du capitalisme financier
    ainsi s’énoncent simplement les choses … simples

    17 juillet 2013 à 18 h 26 min

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