Non, l’UMP n’est pas trop à droite

Non, l’UMP n’est pas trop à droite

À peine les résultats des dernières élections connus, Jean-Pierre Raffarin s’est mis à entonner à entonner l’air connu : « L’UMP est trop à droite »… Ainsi non seulement le PS a largement remporté les élections, mais un ténor de la majorité s’empresse de lui signifier qu’il a aussi gagné la bataille idéologique.

Mais ce qui frappe surtout, c’est l’incohérence de la réaction. Nous avons entendu les caciques de l’UMP expliquer la défaite par la démobilisation de l’électorat de droite (ce qui saute aux yeux) et cette démobilisation par le fait que les réformes étaient bonnes, mais n’allaient pas assez vite. À présent, il faut comprendre qu’elles allaient trop vite et dans une mauvaise direction !

La réalité, c’est que l’électorat de droite a été démobilisé par le saupoudrage de réformettes. Le gouvernement serait d’ailleurs incapable de nous dire quelles sont les trois réformes phares de ces dix derniers mois.

Dans la bataille idéologique qui oppose la droite à la gauche, il y a deux aspects. Et sur chacun des deux la droite est inférieure à ses adversaires. Tout d’abord, il y a un problème de fond : il faut savoir ce qui distingue la droite de la gauche. Or, la droite ignore visiblement ce qui la différencie de la gauche.

Sur ce point, nous pouvons suggérer quelques pistes de réflexion à la majorité. Tout d’abord, le primat de la réalité, que ce soit en économie ou ailleurs. Ensuite, l’acceptation de règles que nous n’avons pas écrites nous-mêmes (contre le « constructivisme » comme dirait Hayek !). Également, l’idée que nous sommes des héritiers. Et peut-être deux ou trois autres…

Et puis il y a un problème de communication. Or, en ce domaine, la quasi totalité des médias sont clairement orientés à gauche, d’une part. Et, d’autre part, la droite, n’ayant pas les idées claires sur ce qu’elle est, n’a évidemment aucun message clair à transmettre. Rappelons-nous en ce domaine que la campagne de Reagan a été un triomphe, en particulier du fait de sa simplicité : le candidat martelait sa différence sur trois domaines qui ont emporté l’adhésion des électeurs (baisse des impôts, liberté du port d’armes, limitation de l’avortement). Cela ne veut évidemment pas dire qu’il ignorait les autres sujets, mais qu’il savait quel message spécifique lancer aux Américains.

Décidément, s’il y a un axe de la politique de l’UMP à infléchir, c’est bien la remise en perspective des priorités dans le combat politique : il faut essentiellement gagner le combat des esprits et subsidiairement gagner le combat électoral, et non l’inverse !

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Comments (11)

  • Emmanuel Pointu Répondre

    La fonction publique est certes nécessaire, car elle assume une prestation de services auprès du citoyen, mais elle génère aucune recette. C’est la raison pour laquelle il faut à tout prix raviver la flamme du capitalisme démocratique, en incitant les jeunes à s’installer à leur compte. Comment ? la marge de manoeuvre est très limitée dans l’état actuel des choses, mais à plus long terme, il faut rabaisser le coût du travail, qui pèse sur la compétitivité des entreprises et réduit à néant l’attractivité d’entreprendre. Le fait de dépenser moins et peut-être d’ajourner à plus tard certains grands projets d’infrastructures régionales, constituerait une première solution. Je suis satisfait d’apprendre, que le gouvernement fera tout pour essayer de remettre le budget de l’état à l’équilibre d’ici à 2012.

    Emmanuel Pointu,

    le 1er avril 2008.

    1 avril 2008 à 14 h 43 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    28/03/08    – "Les 4-Vérités"

    Certes, "l’UMP n’est pas trop à droite" comme le proclame dans son titre Jean ROUXEL. Son vai problème, c’est qu’on la qualifie de "droite" alors qu’elle est AUSSI, la gauche. Comme le disait Ghislain de DIESBACH dans son "Petit Dictionnaire des Idées mal reçues" ( Via Romana) : "IL EXISTE EN FRANCE ACTUELLEMENT DEUX GRANDS PARTIS DE GAUCHE DONT L’UN S’APPELLE LA DROITE". Alors, Jean ROUXEL et tant d’autres commentateurs pourront disserter à longueur de colonnes, et même d’articles, pour savoir si "L’UMP N’EST PAS TROP A DROITE", de toute façon, elle est à gauche.

    Cela tient essentiellement à une raison que le regretté Jean-François REVEL avait relevé : la "droite", ou plutôt ce qu’on appelle la "droite" a peur de la gauche. Cela date de la "Libération" où De GAULLE a laissé les communistes se faire passer pour les seuls résistants (alors que, appelant les ouvriers à fraterniser avec les soldats allemands à leur entrée dans Paris en juin "40", le P.C. avait été le premier à collaborer !). Il les a laissé épurer les forces vive de la Nation qui n’avaient fait que tenir leur poste, en les accusant d’avoir collaboré (ce qui était généralement faux). Ces gens qui, contrairement à la Gauche, n’étaient en rien responsables de la débâche de "40", appartenaient traditionnellement à famillle de la  Droite, pas seulement la droite dite catholique. Il (De gaulle) a laissé des "résistants", ou prétendus tels, faire main basse sur de grands quotidiens, les communistes, les franc-maçons et autres gens de Gauche noyauter l’Education nationale, la Culture, les Syndicats, etc. Et, chaque fois que la "Droite" a eu le pouvoir et a voulu mettre en place les réformes qui s’imposaient (qui s’imposent toujours, et même de plus en plus) la Gauche a mis en oeuvre les "forces de gauche", notamment les Syndicats,  qui ont fait reculer le "pouvoir de droite". Pire, alors qu’elle a laissé le Parti Socialiste s’associer avec le P.C. moscoutaire (rappel : l’URSS a alimenté les caisses du PC"F" dont les diirigeants n’ont cessé pendant des lustres d’aller prendre leur ordres à Mouscou !), la "Droite" (RPF, RPR, UMP, que sais-je encore ?) a laissé ses adversaires de gauche l’empêcher de s’allier, même lors de simples élections locales ou régionales, ici ou là , avec des candidats du Front National. La "droite" étant ainsi la complice, pas seulement passive, de l’ostracisation systématique de Jean-Marie LE PEN et, d’une manière plus générale, de toute ce qui, de près ou de loin apparttient globalement à la Droite Nationale !

    Si encore, la "droite" avait su se choisir un patron digne de ce nom, un patron de Droite, bref un véritable homme de droite, elle aurait pu, au fil des consultations électorales, se constituer en une véritable force  de Droite. En choisissant un Jacques CHIRAC ou un Nicolas SARKÖZY elle n’a cessé de se gauchiser.

    Jacques CHIRAC n’a jamais caché qu’il n’était pas un homme de droite. (1) Quant à Nicolas SARKÖZY, s’il a "droitisé" son discours pendant la présidentielle (il a reconnu que c’était pour avoir les voix de la Droite nationale !), il n’a jamais caché sa profonde aversion non seulement pour les responsables de la Droite nationale, mais pour ses idées. Il n’y a d’ailleurs qu’à voir sa politique (pas seulement celle d’une ouverture à gauche) pour se rendre compte qu’il ne faut pas compter sur lui pour ouvrir la France aux idées de la Droite nationale. Et pour ceux qui douteraient de mon objectivité, ils n’ont qu’à se reporter aux propos (rapportés par des journaux comme "LE FIGARO" ou "LE MONDE")  de membres influents de l’UMP qui, au lendemain de la déroute des Municipales ont déclaré que l’UMP devait non seulement s’ouvrir à Droite, mais aussi aller à Droite. Leur attente risque d’être déçue. Le Secrétaire général de l’UMP, Patrikc DEVEDJIAN (un ancien d’Occident, certes) qui avait eu pendant les municipales, des vélléïtés de fronde anti-ouverture à gauche, vient de se voir flanquer, outre les vice-présidents Jean-Pierre RAFFARIN, Jean-Claude GAUDIN et Pierre MEHAIGNERIE,  par deux secrétaires généraux adjoints (dont le "maçon" Xavier Bertrand), sans parler de quatre secrétaires nationaux "fonctionnels" (sic) et de trois porte-paroles. TOUS NOMMES sur ordre de Nicolas SARKÖZY qui demeure le véritable patron de l’UMP… Décidément, L’UMP EST TROP A GAUCHE, ET DE PLUS EN PLUS ! Ce qui n’empêchera pas des tas de gogos "de droite" de continuer à voter pour ses candidats !

                 Bon dimanche à toutes et à tous, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) Je me souviens (c’était entre les deux tours de la présidentielle de 2002) qu’il avait répondu à une jeune journaliste de RTL qui lui demandait ingénûment "EST-CE QUE VOUS ËTES DE DROITE ?" : – "Le Parti qui me soutient se dit de droite !".

    28 mars 2008 à 21 h 48 min
  • Edouard Répondre

    A bien des égards, la présidence Sarkozy me rapelle celle de Giscard. Son style innovant, sa jeunesse relative, son "ouverture" à gauche, peut-être aussi son européisme forcené coïncident avec ceux du vainqueur de 1974. Lui aussi, très haut dans les sondages durant les premiers mois de son mandat, estimait que la vielle droite était dépassée, qu’il fallait fédérer les énergies, transcender les clivages. Et comme lui, sa côte de popularité s’est effondrée lamentablement et s’est traduite par une défaite cinglante aux municipales de 1977. Giscard n’a pas été réélu en 1981…que Sarkozy prenne gare à ce que la symétrie de destin ne se poursuive pas trop loin!

    Trop à droite l’UMP d’aujourd’hui? Mais, à votre avis monsieur Raffarin, pourquoi Sarkozy a-t-il obtenu plus de 30% des voix au premier tour des présidentielles, syphonnant l’électorat du FN? Tout simplement parcequ’il avait parlé de l’identité nationale, préconisé des mesures fortes (où en tout cas qui en avaient l’apparence) contre les délinquants et dénoncé les musulmans intégristes.  Or, que fait l’infidèle au lendemain de ces noces avec la nation? Il nomme, pour décorer sa vitrine gouvernementale et plaire aux lobbys anti-racistes (en réalité anti-français) , Rama Yade et  Fadela Amara au gouvernement. Il bafoue le suffrage populaire en ratifiant un "mini traité", qui, contrairement aux assurances du candidat Sarkozy, reprenait l’ensemble des mesures contre lesquelles les français avaient voté en 2005. Il propose des peines planchers qui ne sont qu’à "titre indicatif". Il fait tant de concessions aux cheminots activistes que la soit-disant réforme des régimes spéciaux se trouve vidée de sa substance. Il prétend "en finir avec la repentance" mais se confond en flagorneries douteuses devant Bouteflika, insultant la France et l’armée. Il fixe des objectifs de reconduite à la frontière sans commune mesure avec le nombre d’entrées annuelles.

    Résultat: les électeurs frontistes (auxquels je m’assimille) et ceux de l’aile droite de la majorité présidentielle (CNI, MPF, mais aussi une partie des sympathisants ou adhérents de l’UMP elle- même)s’abstiennent massivement ou votent DVD. Et la sanction tombe: l’UMP est bayée aux municipales, 10 mois après son triomphe présidentiel. Les seuls rescapés du naufrage généralisé étant ceux qui ont assumé leurs convictions de droite (je pense au cas de Calais où l’apport des voix du FN, qui n’aurait certainement pas appelé à voter pour une centriste, à permis à l’UMP de déloger le PCF de la mairie). Alors, trop à droite? Antiphrase désopilante, je l’espère. Mais aveu de faiblesse dogmatique et de capitulation politique, je le crains.

    28 mars 2008 à 20 h 42 min
  • grepon le texan Répondre

    Tout les parti politiques franchouilles sont tellement vendus a l’idee de toute-a-l’etat, l’idee centrale de la gauche, qu’on ne peut pas dire qu’il y a un parti de droit en France. Il s’agit des partis sur la gauche plus ou moins a gauche ou a droite entre eux, mais aucun parti a droite. Vous etes en train de vivre le end-game, la stade finale d’une democratie dans laquelle les citoyens ne connait rien en matiere d’economie reelle. Ils se votaient de plus en plus d’acquis chaque annee, de plus en plus de services gratuit chacque annee, de plus en plus de reglementations et de garantis chacque annee, que l’economie ne fait rien d’autre que de bouffer sa propre capitale. En meme temps le produit le plus important, l’investissement le plus important que puissent faire une civilisation, a ete negligee. Il n y a pas assez d’enfants pour venir supporter les dettes sociales ajoute les uns sur les autres sur le temps par les divers partis de gauche. Les pensions ne seront pas la. Ils sont deja epuise d’avance, sans appelle. Alors vous aurez un VIieme de vos “republiques” bientot, ayant des contours autoritaire. Ca va s’arranger bien avec les nouveax arrive et leurs idees familiale et politiques tres authoritaire. Vous pouvez remercier vos politiciens gauchiste autant que vous voulez pour la destruction totale d’une civiilisation aussi veille que celle de la France, mais vous devez aussi blamez vous meme. Dans l’analyse finale, c’est vous qui avez vote toute les acquis et services et pensions et reglementations, indirectement, en elisant chaque annee le type de politiciens qui font ce genre de bouses.

    28 mars 2008 à 18 h 35 min
  • Florin Répondre

    Gagner les esprits avant de gagner dans les urnes … vaste programme ! Faudrait pas prendre les gens QUE pour des cons. Priez pour que TF1 finisse de laver les cerveaux. Sinon, les gens verront toujours que le pays est dirige contre leurs interets elementaires (voire alimentaires) par des mafias apatrides stationnees a Bruxelles et ailleurs. Quand Dupont le smicard recoit 1, Vincent et Bernard recoivent 1000 et 10 000. QUAND ON DEMANDE DES SACRIFICES, Dupont va casquer 1, les deux autres 0. Parlons de reformes-phares, s’il en est : celle qui consiste a piquer quelques malheureux 50 euros PAR AN dans chaque poche EST CELLE QUI A FAIT LE PLUS DE MECONTENTS. Soyons clairs : en ce qui me concerne, 50 euros c’est rien. Ce qui me deplait, c’est l’environement ‘gagne-petit’ et surtout l’usage qui en est fait : des exos de charges pour des entreprises. Si pour moi 50 euros c’est pas grand chose, alors pour les boites qui les recoivent … je vous laisse imaginer. L’INEFICACITE. Doublee de l’INJUSTICE. Voila la realite crue. Et ne comptons pas sur Flanby ou sa bande pour crier cela sur les toits.

    28 mars 2008 à 12 h 39 min
  • EIFF Répondre

    Sur le plan intérieur tout a été dit, les réformettes ( ou plutôt, faut-il dire les sornettes ) engagées par le gouvernement n’auront aucun effet sur le socialisme structurel de l’Etat-UMPS, le chômage baisse uniquement par le jeu des départs à la retraite, le déficit extérieur se creuse, le déficit de la sécu est un gouffre sans fond, la dette cavale sans frein, le coût de l’immigration explose ( dans tous les sens du terme ) …etc…etc….il n’y a plus aucun miracle à attendre de cette équipe de l’ouverture.

    Sarkozy est fasciné par la flex-sécurité scandinave, est fasciné par le plein-emploi en Angleterre, est fasciné par le dynamisme des américains, est fasciné par le volontarisme et le pragmatisme allemand, mais il n’engage aucune politique nationale pour redresser la France.

    Il reste la politique extérieure ………….Malgré la reception obscène de Kadhaffi et un Kouchner encombrant et clownesque, Il me semble que Sarkozy commence un peu à se réveiller, il prend des initiatives assez audacieuses pour renforcer nos liens avec l’Allemagne, la G.B. et nos autres partenaires européens………Mais l’heure de vérité devant l’Histoire sera la décision à prendre sur la Turquie. Sarkozy ne devra pas se dérober et inscrire noir sur blanc devant l’Europe un NON franc et direct contre l’entrée de la Turquie, sinon il restera dans les annales comme un vulgaire Chirac en Ray-Ban.

    28 mars 2008 à 11 h 07 min
  • Albert Répondre

    Ouverture 2ème acte

    Combien de maires PS ont-ils pris des adjoints UMP ?

    Cherchez l’erreur

    Albert

    27 mars 2008 à 22 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    """""""""Tant que la droite n’aura pas mis au coeur de son programme….."""""

    la droite?? ou avez vous vu la droite?? moi je vois l’UMPS et rien d’autre et il ne faut pas compter sur eux pour faire bouger les choses….. la seule chose qui interesse ces "zélites" , c’est leur reélection et uniquement cela!
    Si l’UMP était à droite cela se saurait!

    27 mars 2008 à 15 h 41 min
  • fangio Répondre

    je constate avec gourmandise que ce quinquennat est deja plié…

    27 mars 2008 à 12 h 27 min
  • UN chouka Répondre

    EIFF,peut’on éluder que les vrais intentions de ceux "qui gèrent l’etat",est la main d’oeuvre abas cout ,quit a mettre les citoyens de ce pays a la rue ?

    Depuis les anées 70, je ne vois rien de véritablement protècteur pour les travailleurs de ce pays ,puisque l’élan est tout le temps donné a la mondialisation ,a la dérégulation,a la libre circulation des monaies de singe, qui avec le libéralisme en phase de conclusion, ne peut rien faire dans le sens de la consèrvation du flux financier citoyen qui financera les institutions de ce pays ?

    Alors a quoi bon s’intéresser a un système qui reni ses obligations passées ?

    Pour ma part, j’ai le sentiment de me retrouver dans la  jungle de ma jeunesse,mais avec un ou les deux yeux ouvèrts maintenant .

    C’est bien sur un point de vue du travailleur du bas .

    27 mars 2008 à 8 h 29 min
  • EIFF Répondre

    Le sarkozisme à ses limites…..Sarkozy a tellement déçu, exaspéré (ouverture à gauche, politique de la diversité, insécurité, charges, impôts ……..), qu’il sera difficile pour la "droite" de rétablir la confiance auprès des Français. L’abstention et les défaites de la "droite" de l’establishment lors des municipales n’augurent rien de bon pour le courant UMP, peut-être est-ce le début d’une longue traversée du désert pour cette droite molle, toujours à la remorque de la pensée unique et du paternalisme socialiste ?

    Tant que la droite n’aura pas mis au coeur de son programme le rétablissement de la préférence nationale et la fin de l’immigration massive alors les Français comprendront qu’ils ne sont plus maitres chez eux et qu’ils peuvent dire adieu à la croissance, adieu à leurs emplois, adieu à leurs retraites, adieu à leur pays.

    La présidence de l’UE sera peut-être l’occasion pour Sarkozy de montrer sa bonne volonté et de donner une impulsion forte, pour cela, il faudrait une position claire et nette, concrète, sur la question turque et sur les frontières de l’Europe, un recentrage sur le projet d’une Europe véritablement européénne. Pour l’instant, il y a beaucoup de doutes et de faux-pas, l’idée d’une union méditterranéene s’ajoute à la confusion et vient parasiter l’accueil fait aux nouveaux entrants.

    Prochain test, les élections européennes de 2009.

     

     

    26 mars 2008 à 15 h 21 min

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