Offrir une journée de RTT au financement de la dépendance

Offrir une journée de RTT au financement de la dépendance

La journée de solidarité imaginée par Jean-Pierre Raffarin fait école. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, le député UMP et président de l’Agence nationale des services à la personne, Laurent Hénart, propose aux Français d’abandonner un nouveau jour de congé pour financer la dépendance des personnes âgées. «Il faut demander un effort à tout le monde», estime ce proche de Jean-Louis Borloo, qui fut secrétaire d’État chargé de l’insertion professionnelle des jeunes. Cette idée avait déjà été proposée par Philippe Bas, ancien ministre de la Santé et des Solidarités

Le calcul est simple. Selon Laurent Hénart, «les besoins de la dépendance se chiffrent en milliards d’euros». Or, «les départements ne peuvent plus payer» pour la dépendance, et «veulent être déchargés du fardeau». «Il faut trouver un nouveau système», juge le député UMP, et s’inspirer de l’abandon du lundi de Pentecôte, qui a déjà «permis de gagner plus de deux milliards d’euros». Mais «je ne pense pas qu’il faille renouveler l’opération ‘jour férié’, trop compliquée à

«Pour l’instant, la CSG (Contribution sociale généralisée) grève plus le travail que le capital. Il faut donc rééquilibrer son prélèvement en augmentant la taxation du capital», résume Laurent Hénart. Il reviendrait alors à la Caisse nationale de solidarité active (CNSA), qui gère déjà les fonds du ‘lundi de Pentecôte’, de piloter ce le pilotage du financement. «Il faudr[a] que les agences régionales de santé (ARS) prennent le relais sur le terrain», affirme encore Laurent Hénart, car «le vieillissement, la dépendance et la santé sont étroitement liés».

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