Partielles : mauvaises nouvelles

Partielles : mauvaises nouvelles

Dimanche 29 janvier dernier avaient lieu 3 législatives partielles (après des annulations d’élections de juin par le Conseil constitutionnel, comme souvent lorsque le résultat est très serré).

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les résultats ne sont guère satisfaisants.

Dans la huitième circonscription du Pas-de-Calais, Bertrand Petit (divers gauche) l’a de nouveau emporté face à Auguste Evrard (RN).

Les deux autres circonscriptions ont nettement glissé vers la gauche.

Dans la première circonscription de Charente, le candidat Nupes René Pilato a été élu en lieu et place du candidat Renaissance Thomas Mesnier, élu en juin dernier.

Tandis que, dans la deuxième circonscription de la Marne, la candidate Renaissance Laure Miller a été élue députée à la place de la candidate du Rassemblement national, Anne-Sophie Frigout, qui l’avait emporté en juin.

En d’autres termes, une circonscription passe du centre gauche à l’extrême gauche et l’autre de la droite au centre gauche.

De façon générale, l’abstention demeure la grande victorieuse de ces scrutins – ce qui est à la fois classique dans les législatives partielles, et une tendance profonde de la politique française depuis des années.

Au demeurant, ces résultats disent assez bien, eux aussi, la désespérance des électeurs : aucune solution ne semble se dessiner pour améliorer le quotidien des Français.

Pour le RN, c’est, à mon sens, le principal enseignement d’un scrutin (qui reste assez peu significatif sur le plan national) : il doit à la fois demeurer un parti ambitionnant d’en finir avec le système grippé dans lequel la fausse droite et la vraie gauche nous ont enfermés depuis des décennies ; et devenir un parti de gouvernement crédible.

Bien sûr, ce double impératif semble quelque peu contradictoire, mais, sans cela, je ne vois guère d’autre avenir pour la France qu’un lent (ou brutal) enfoncement dans le socialo-wokisme.

Il est urgent que la droite redevienne une véritable alternative : à la fois une rupture avec le déclin actuel et une force crédible de gouvernement.

Nous en sommes aujourd’hui bien éloignés, que ce soit aux LR, au RN ou à Reconquête – alors que, paradoxalement, la France n’a jamais été aussi à droite et que, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la dynamique culturelle vient de notre côté. Qu’attendent les partis pour suivre le mouvement ?

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Comments (3)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Devant la pénurie de professeurs la Cour des Comptes demande la suppression des concours
    Ce n’ est plus la Cour des Comptes mais la Cour des miracles !
    Et pourquoi ne pas supprimer tout simplement l’ Ecole ?
    Nous sommes entrés en une déchéance totale

    j’ ai en ce moment chez moi une étudiante de 26 ans ” trilingue ” titulaire d’ un Master de gestion et commerce international à qui il faut expliquer des mots comme ” belligérant ” …

    Vieille Europe ta Civilisation a foutu le camp grace à ton améracanisation

    2 février 2023 à 11 h 24 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    peu de commentaires sur un sujet cependant brulant mais qui remet en question les comportements ” idéologiques ” d’ une certainr droite mono-maniaque

    2 février 2023 à 9 h 50 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    le problème avec l’ électeur français c’ est qu’ il est sourd à la … dette ( et à la balance commerciale ) et corrélativement viscéralement hostile à l’ effort ; il votera donc préférentiellement pour celui qui le transfusera avec l’ argent ” facile ” … en somme comme le font les électeurs … américains … Capoue a ses délices

    31 janvier 2023 à 13 h 27 min

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