Pas de liberté d'enseignement pour les catholiques en France

Pas de liberté d'enseignement pour les catholiques en France

 

Alors même que se développent des écoles coraniques en France dont les cours ne semblent pas
porter au vivre ensemble, l’Education Nationale démontre une fois de plus sa virulente cathophobie :

 

“L’Inspection académique a effectué un
second contrôle
à l’école Saint-Projet de Bordeaux le 7 mai dernier. Les parents de
la vingtaine d’élèves du collège Don Bosco Saint-Projet seront mis en demeure d’inscrire leurs enfants dans un autre établissement
, ont indiqué hier après-midi l’inspecteur d’académie
André Mercier et le recteur Jean-Louis Nembrini. L’établissement hors contrat lié à la paroisse Saint-Éloi et à l’Institut du Bon pasteur s’était rendu célèbre suite à la diffusion du reportage
Les Infiltrés, dirigé par le Bobard d’Or de la télévision 20101, David Pujadas. Le recteur explique :

“Un certain nombre de carences ont été relevées et des observations ont été formulées à la direction des deux
établissements.”

Et celui-ci de pointer des éléments « fondamentaux » du socle commun, telle «l’ouverture aux
autres»
. Un second contrôle opéré le 7 mai dernier a laissé penser que l’école primaire était «en bonne voie de prise en compte des observations formulées», le collège n’a
lui pas convaincu les inspecteurs. En cause, selon l’académie, notamment un enseignement scientifique « inexistant », et un enseignement de l’histoire « scientifiquement décalé
».
Concrètement, il est reproché au collège de ne fournir aucun enseignement sur l’histoire des religions (hormis le catholicisme) et de distiller une instruction historique
uniquement marquée par « une vision catholique du monde » qui, « en l’absence de cours d’instruction civique » ne permet pas aux élèves de « se former un esprit
critique
».

Si le collège n’est pas à proprement parler « fermé », les autorités ont mis en demeure la directrice
du collège de leur fournir la liste des parents, afin qu’eux-même soient mis en demeure d’inscrire leurs enfants dans un autre établissement
. « Si la mise en demeure n’était pas
respectée, les parents s’exposeraient à des poursuites pénales
», a précisé André Mercier. En clair, le collège existe toujours, mais les parents ne peuvent y inscrire leurs
enfants.

L’école primaire peut en revanche continuer à accueillir des élèves.” lu ici

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