Peine de mort
Merci à Jean-Paul Faucounau d’avoir osé aborder ce sujet (n° 1368) ! Je le suis pour beaucoup dans ce qu’il a écrit mais je pense qu’il y a lieu de
préciser des points supplémentaires.
La perpétuité devant remplacer la peine de mort n’est pas toujours « hermétique » et nombre de mauvais espèrent toujours une sortie providentielle. Au moment de l’acte, nombreux sont ceux qui pensent, nolens volens, pouvoir s’en tirer et ne sont pas dissuadés comme par la perspective de la mort très probable, voire certaine.
Erreurs judiciaires ? oui, cela reste possible mais, si je dois choisir entre une erreur pour mille exécutions et le nombre de victimes dues aux chanceux sanguinaires libérés « après un certain temps », j’accepte de prendre le risque de l’erreur et de sauver ainsi des vies innocentes.
Reste le délicat problème de nos élites devant accorder une grâce éventuelle. Cette considération a certainement influé sur la décision de supprimer cette peine. Mais, quand on prétend gouverner, il faut en accepter les responsabilités et non les détourner au moyen d’une loi !
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