Peuple indocile, peuple condamné

Peuple indocile, peuple condamné

Nos ancêtres les Gau­lois avaient la réputation de ne pas être un peuple docile. Plus récemment, en 1789, leurs descendants firent une sanglante révolution contre la monarchie, qui donna naissance à une première république, suivie d’un empire, puis de la restauration de la monarchie, suivie elle-même d’une nouvelle révolution et d’un second empire, et il ne fallut pas moins de quatre au­tres républiques pour qu’enfin les Français se stabilisent… tout en évoquant une sixième république. C’est dire si notre peuple aime, non seulement penser, mais surtout traduire en actes « grandeur nature » ses versatiles pensées.

Nos gouvernants successifs ont ainsi appris à se méfier du peuple, bien que jurant leurs grands dieux, avoir un profond respect pour lui. Ce n’est pas sans raison qu’ils ont, par exemple, une sacro-sainte méfiance du référendum : les Français sont, par culture, de grands râleurs qui, dès qu’on leur donne la parole, en profitent pour… s’en servir.

Cette défiance des élites s’est traduite par plusieurs mesures coercitives, qui empêchent les Français d’avoir une réelle influence sur leur destin.
Par exemple, la police qui, par définition, exerce sa mission de maintien de l’ordre public à un niveau local, n’est pas aux or­dres des maires, élus, mais à ceux de préfets, nommés. Si la police ne devait rendre de compte qu’aux maires, le peuple aurait tôt fait de déchoir tout maire qui ne ferait pas respecter l’ordre dans sa commune. L’état ne pourrait plus diriger comme il l’entend l’un de ses principaux outils de coercition.

Les gouvernements successifs donnent l’ordre à nos forces de police de ne surtout pas intervenir, dès lors que les contrevenants ne sont pas des Français de souche
. Cette attitude, qui ne pourrait pas durer longtemps si la police était aux ordres des maires élus, lui est imposée depuis qu’un certain Malik Ous­se­kine est mort entre les mains de la police.

Depuis, la police n’a plus droit à aucune bavure. Si le peuple avait le pouvoir sur elle, par l’intermédiaire de ses élus, il en irait tout autrement, car les Français savent bien qu’on ne maintient pas l’ordre public sans quelques bavures, même si on ne peut que le regretter. C’est le principe de réalisme.

Un second exemple est celui de la justice ou, pour mieux la nommer, de l’injustice française. Si les juges étaient élus, le peuple réclamerait vite la peau des… politiciens, délinquants parmi les délinquants, s’auto-amnistiant entre eux, s’enrichissant d’affaires en af­fai­res, et ne remboursant que très partiellement l’argent dé­tourné, quand (rarement) ils sont pris la main dans le sac.

Non, la seule miette élective qu’on laisse au peuple, c’est celle de nommer ses soi-disant représentants. Souvenons-nous du référendum sur le Traité de Constitution Européenne. Il a mis au grand jour la profonde fracture qui existe entre le peuple et ses représentants : 55 % du peuple contre, 95 % de ses représentants pour. Qui a eu le dernier mot ? Nos chers (bien trop chers) députés, qui ont voté pour le traité de Lisbonne, copie conforme du texte que le peuple avait rejeté. Démocratie, où es-tu passée ?

Et si le peuple n’est pas encore assez docile, alors changeons de peuple. Or, existe-t-il un peuple plus docile que celui qui obéit, depuis des siècles, à une doctrine établie de manière intangible, au nom d’un dieu ? Je parle, bien sûr, du peuple musulman, qui accepte d’être dirigé par de soi-disant guides ou prophètes éclairés, au même titre que les peuples européens et chrétiens ont accepté d’obéir à une coalition de la monarchie et du clergé pendant des siècles. Voilà un peuple facile à gouverner. Fi des peuples indociles, parce qu’éduqués. Vive la substitution des peuples. Mais comment procéder ?

En favorisant, d’un côté, l’avortement (200 000 Français de souche en moins par an) et, de l’autre, l’immigration (200 000 étrangers de plus par an), on arrive en 35 ans à une substitution de sept millions d’individus, sans compter la différence de fertilité entre les Français de souche et les immigrés. En attirant les musulmans par des allocations de toutes sortes, en leur garantissant l’impunité, en faisant entrer leurs représentants dans nos institutions, en en créant d’autres spécifiquement pour eux (CFCM, HALDE), en condamnant toute rébellion des Français de souche, on élimine le peuple indocile. CQFD.

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Comments (3)

  • xxl Répondre

    Article à 100 pour 100 vrai.

    7 février 2010 à 18 h 54 min
  • ozone Répondre

    pas sur

    Bien souvent un niveau de d’instruction superieure favorise le fanatisme,"je suis plus intelligent que la masse donc je ne peut me tromper";

    Les chefs du 11S 2001 étaient loin d’étre des ignards.

    Les suicides du temple solaire pas moins.

    Castro,le Ché n’étaient pas de simples prolétaires.

    5 février 2010 à 22 h 07 min
  • ernewein Répondre

    Vous avez mille fois raison dans cet article, vous montrez bien comment nos pouvoirs successifs fabriquent un peuple docile. La seule issue, il faut insister, c’est la vraie éducation, la liberté de penser. Il faut bien sûr éloigner l’islamisme et aussi toutes les religions qui veulent sortir du cadre très personnel. La religion est une affaire très privée, qui ne doit jamais sortir de ce cadre. La liberté de pensée et de penser se mérite, elle sera plus grande quand chacun, parce que mieux éduqué, voudra se prendre en charge en délaissant l’état providence au profit  de son libre arbitre. Ainsi d’ailleurs, la plupart des profiteurs du système qui nous oppresse depuis 30 ans seront sur la touche.

    4 février 2010 à 19 h 09 min

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