Philippe de Villiers au gouvernement ?
Sa démission surprise de la présidence et du conseil général de Vendée, il l’a annoncée le 30 septembre dernier, dans un « message à tous les Vendéens ». Entretenant le flou sur les raisons de son départ, le très souverainiste président du Mouvement pour la France (MPF) met en cause « la réforme territoriale, la fin de l’autonomie fiscale », mais surtout « l’esprit de l’époque et les impatiences ». Façon d’évoquer à mots couverts les bisbilles qui n’ont cessé, ces dernières années, de l’opposer à son ancien bras droit et probable successeur Bruno Retailleau, premier vice-président du conseil général. Le virage ultra-droitier choisi par De Villiers, au lancement de sa campagne pour la présidentielle de 2007 (où il obtiendra 2,2 %) serait à l’origine de cette guerre de succession sans merci.
(…) Ses fidèles, un brin utopistes, rêvent même de le voir entrer au gouvernement lors du prochain remaniement, assurant qu’il « est plus que jamais dans la course de la politique nationale ». La voix du président du MPF semble toujours compter. Il y a quinze jours, il déjeunait en tête en tête avec Nicolas Sarkozy. France Soir
Comments (1)
j’aime beaucoup mieux cet homme que le prétendant “centriste” au poste de premier ministre
Mr de Villiers ne varie pas dans ses opinions que je partage pleinement