Pour en finir avec l’oligarchie

Pour en finir avec l’oligarchie

Nicolas Sarkozy nous a annoncé, le 29 janvier, un flot de bonnes nouvelles… à la charge du peuple – nouvelles qui, de toute façon, seront insuffisantes face à la dette gigantesque.

Le Président, avec la complicité des élus de gauche et des médias, n’évoque jamais la baisse drastique du train de vie de l’État. Du bout des lèvres, il a évoqué un vrai problème : l’enflure des frais de personnel dans les collectivités territoriales. Mais il n’a guère de pouvoir pour modifier cette véritable inflation fabriquée par les socialistes et, une fois de plus, il compte rapatrier des voix en posant le problème, alors qu’il n’a pas forcément la solution. J’espère que le peuple ne se fera pas avoir une fois de plus…

Effectivement, pour redonner de la compétitivité aux entreprises, il faut abaisser les charges sociales qui pèsent sur les entreprises, notamment PME et TPE. Pour qu’il n’y ait pas d’impact au niveau du pouvoir d’achat, une des solutions consisterait à diminuer le poids de la sphère publique, en transférant cette économie aux entreprises par une baisse des charges. Dans ce cas, les prix de ventes baisseraient et le pouvoir d’achat augmenterait. C’est bien ce qui est recherché : compétitivité et maintien de la consommation.

L’oligarchie est-elle sourde pour ne pas entendre les grondements d’un peuple qui attend un message fort de ces nantis ne voulant en aucune façon rogner sur leurs mirifiques acquis ? 577 députés et 348 sénateurs : non seulement ils sont deux fois trop nombreux, mais ils veulent continuer à bénéficier d’un régime privilégié de fiscalité et de rémunération qu’ils ont baptisée « indemnités » pour échapper à l’impôt. Tout ceci, en période de crise, est parfaitement indécent.

La France qu’ils ont fabriquée, c’est la France d’une caste riche, puissante, et protégeant ses acquis.
On a vu Jean-François Copé monter à deux reprises au créneau pour s’opposer à deux réformes : 1) l’accessibilité à une sanction pénale en cas de faute caractérisée d’un parlementaire et 2) la réduction des rémunérations de ces mêmes parlementaires.

Dans un autre domaine, comment voulez-vous que la bonne gestion fasse son apparition dans un système qui négocie avec des partenaires sociaux représentant au maximum 7 % des salariés et alors que le rapport Perruchot a fait l’objet d’une interdiction de communication ?
L’homme de la rue, qui a encore du bon sens, est en rupture totale avec ce microcosme, qui n’en a plus ! 

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Comments (11)

  • quinctius cincinnatus Répondre

    Cette semaine François Hollande (  vous connaissez …  l’ennemi des "riches" ) a déjeuné dans le but  tout à fait louable d’une "réconciliation"  ceci à l’ initiative de Monsieur Bergé , avec le "philosophe" B.H.L. ( alias Botbul ) au Restaurant LAURENT à Paris
    au menu :
    entrée :"truffes noires , salade de mâche toast melba " à 140 euros
    plat : "petit carré d’agneau " à 92 euros
    dessert : ananas rôti à 30 euros
    on ignore le prix de la carte des vins
    c’était notre billet mondain ( pardon mondialiste )

    21 février 2012 à 9 h 16 min
  • François Répondre

      D’accord avec Homere.
     Notre dette a augmenté de 500 milliards? OK. Mais nous avons subi et subissons encore la pire crise économique depuis 1929 ( et peu être même de tous les temps).
     Alors, une dette qui augmente de 100 milliards par an dans une telle période, est-ce vraiment pire comme gestion qu’une dette qui a augmenté de 50 milliards par an ( en euros courants- soit au bout de 30 ans à peu près la même chose-) sous Mitterrand alors que les conditions économiques étaient sans comparaison meilleures et les caisses pleines au début de son règne?
     Sarkozy n’a pas fait de miracle, c’est vrai. Mais d’autres ont fait des miracles de gabegie et leurs affidés ne sont pourtant pas à l’index ni voués aux gémonies…
     Bref, si Sarkozy et ses troupes devaient être blâmés, Mitterand et ses disciples devraient être exilés à tout jamais…
     Cela dit, je ne défends pas Sarkozy et ne suis pas sûr de voter pour lui tant une politique de droite ( une vraie) aurait largement réduit la facture…
     

    19 février 2012 à 15 h 16 min
  • HOMERE Répondre

    Le tréma sur le O de Sarkozy montre,Grigna,que vous maîtrisez bien le Hongrois….le reste de votre argumentation qui tient du slogan, est maigre sauf votre modestie qui l’est tout autant…et vos enfants qui doivent être riches….

    Avec Hollande il est honêtement pensable que pour la dette,qui va exploser,sa responsabilité,Quinctius,sera à 200%..

    Ce sont les enfants de Grigna qui vont être contents…….

    19 février 2012 à 14 h 02 min
  • grigna Répondre

    Eh bien, notre dette doit à Sarközy d’avoir augmenté de 500 milliards d’euros pendant son quinquennat. A rembourser par nos enfants. Votre modestie, à vous, Homère, devrait porter sur la langue française.

    18 février 2012 à 10 h 38 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    @ Homère
    Si on s’en tient au rapport de la Cour des Comptes 1/3 de la dette est imputable à la crise et les 2/3 restant … à la politique ( économique par antithèse ) de Nicolas Sarkozy

    18 février 2012 à 9 h 45 min
  • HOMERE Répondre

    Si je suis encore conscient,ce qui n’est pas certain,j’aimerai savoir ce que notre dette doit exactement à Sarkozy ? quelqu’un pourrait il me l’expliquer ? avec des arguments sérieux bien sûr !!

    Serais ce que les frasques des collectivités locales, les embauches massives de fonctionnaires territoriaux pourraient elles être imputées à Sarkozy ?

    Serais ce que l’ipérétie des entrepreuneurs à créer de la richesse serait imputabe à Sarkozy ?

    Serais ce que les particuliers gavés et surrendettés incapables de rembourser seraient de la faute de Sarkozy ?

    Serais ce que les banques shootées aux actifs pourris dispensés par les spéculateurs intenationnaux serais ce la faute à Sarkozy ?

    Alors un peu de retenue et de modestie et vous serez,enfin,devenus responsables….enfin !!

    17 février 2012 à 16 h 46 min
  • Loite Répondre

    Une chose est sûre, Sarközy laisse derrière lui une ardoise de 500 milliards d’euros à payer pas nos enfants. Après lui le déluge, pas vrai ? A part ça, pour sa “campagne” l’argent coule à flots des caisses vides de l’Etat. Sarközy, c’est l’antiFrance.

    16 février 2012 à 10 h 25 min
  • IOSA Répondre

    Sarko ira jusqu’au bout, même si il sait déjà qu’il ne sera jamais réélu une seconde fois, alors ses mesures ne visent qu’a faire payer par le peuple l’impôt que ses copains doivent payer.

    Je le disais il y a peu, le principe des vases communicants = suppression totale de toutes taxations des entreprises + augmentation des taxes et impôts pour le quidam.

    IOSA

     

    15 février 2012 à 17 h 47 min
  • chabver Répondre

    …mais Monsieur Jacquemin, tant que le peuple reste passif et endure, les pourris ne se font aucun souci.

    15 février 2012 à 9 h 20 min
  • griuo Répondre

    Priorité aux trucages. Le directeur de l’agence de com’ “Vessies et lanternes” vient de le déclarer : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte ».

    15 février 2012 à 9 h 17 min
  • Ludo Répondre

    Sans oublier les 750 députés européens qui sont “indemnisés” 15.000€ par mois …

    15 février 2012 à 0 h 42 min

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