Pour gagner les élections il faut moins de dépenses publiques

Pour gagner les élections il faut moins de dépenses publiques

Dans cette campagne à la française, où est passée la baisse de la dépense publique ? Les candidats devraient s’inspirer du succès remporté par les politiques qui ont fait campagne autour de l’amaigrissement de l’Etat.

Alors que la baisse de la dépense publique devrait être le premier thème de la campagne, les candidats font tout pour éviter le sujet. Seul le candidat centriste, s’est prononcé pour une « stabilisation des dépenses publiques », mais vu l’état des finances, cela ne changerait strictement rien aux charges de la dette.

Au contraire, les marchés voient très bien qu’aucun candidat ne s’attaque aux dépenses de l’Etat et ils en tiendront compte. Des leçons que les politiques français ne veulent pas entendre… mais le monde réel les obligera à mettre l’inévitable rigueur en place en 2012.

Pour info, les 10 premières fortunes de France représentent 700 000 emplois. Telle est la réalité, décrite avec précision dans l’ouvrage « A quoi servent les riches ».

« Je ne suis pas le président des riches », se défend Nicolas Sarkozy dans les médias. « Je ne serai pas le président des riches », ne cesse de clamer le candidat socialiste François Hollande, qui veut imposer à 75 % ceux qui ont des revenus annuels supérieurs à 1 million d’euros.

Les autres candidats ne sont pas en reste : de l’extrême gauche à l’extrême droite, on veut punir les riches, les faire payer avec la conviction que, d’une part, la crise leur est imputable et que, d’autre part, ils doivent payer pour le redressement du pays. La crise résulte en grande partie de l’impéritie de nos gouvernements successifs qui ont gonflé sans cesse la dette nationale pour satisfaire les besoins de leur politique.

Depuis vingt-cinq ans, le mot d’ordre, de la gauche à la droite, est « sus aux riches », ils sont responsables donc « coupables », ces salauds de privilégiés doivent « payer » pour recracher leur fric forcément volé au peuple. Démagogie populiste qui exonère nos politiques de leurs responsabilités.

Les politiques se trompent lourdement. Les riches d’aujourd’hui sont aussi ceux qui créent les emplois dont nous avons tant besoin.

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Comments (2)

  • Anonyme Répondre

    Non, non, non, non! Vous confondez croûte et élections.

    Pour gagner sa CROÛTE il faut moins de dépenses publiques.
    Pour gagner les ELECTIONS il faut PLUS de dépenses publiques. A défaut, si vous êtes complètement raqué, il faut plus de PROMESSES de dépenses publiques.

    7 mars 2012 à 2 h 44 min
  • piotra Répondre

    Monsieur l’auteur de l’article, votre titre n’est pas sérieux, passons. S’il faut certes moins de dépenses publiques pour rétablir la France, c’est prendre des risques pour un candidat que de déclarer qu’il a l’intention de les réduire, c’est comme ça. Seul François Bayrou, qui lui ne ment pas, le dit, avec les risques que cela comporte, certains électeurs préférant entendre de belles promesses sans lendemain.

    5 mars 2012 à 20 h 40 min

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