Pourquoi le monde associatif propose 7 légitimes exigences citoyennes aux candidats à la présidentielle

Pourquoi le monde associatif propose 7 légitimes exigences citoyennes aux candidats à la présidentielle

99% des français n’adhérent à aucun parti. Ils constatent aujourd’hui, à leurs dépens :

  • que les deux seules familles politiques PSUMP détiennent, depuis 40 ans, 99% des fauteuils du pouvoir à Paris et en Province, avec même pas 300 000 adhérents sur 65 millions de Français.

  • Qu’elles s’appuient sur des grands élus désignés, dans le meilleur cas, avec tout juste la moitié des suffrages exprimés, soit 22,5% du total des électeurs lorsque l’abstention protestataire atteint spontanément 55% ou plus, comme c’est le cas depuis 12 ans pour la plupart des scrutins.

  • Que ces élus restent néanmoins en place grâce à des scrutins non proportionnels et à des mesures limitant pour une majorité de citoyens, le choix démocratique d’autres partis. C’est le cas des 500 parrainages octroyés à plus de 98% par les seuls élus politiques PSUMP.

Ces Français à 99% non encartés s’aperçoivent aussi, aux dépens de leur pouvoir d’achat :

  • que ce modèle politique PSPC, UDFRPRUMP, Les Verts, tel qu’il fonctionne depuis 40 ans, n’a fait qu’endetter notre pays et nos collectivités territoriales en toute impunité et sans aucun contrôle.

  • Qu’il n’a jamais fait régresser le chômage en dessous des 7%.

  • Qu’il a empilé un millefeuille de plus de 95 lignes d’impositions diverses, prétendument rectificatives ou provisoires, qui se sont toutes avérées définitives sans rien corriger du tout.

Improvisation, imprévoyance, pilotage à vue, matraquage fiscal et affaires en tous genres, ont entraîné une légitime défiance à l’égard de la fonction élective incontrôlée et des hausses exorbitantes d’impôts locaux territoriaux que de tels élus induisent. D’où un grave rejet de cette classe politique, exprimé par une abstention protestataire croissante devenue archi majoritaire, dont nos élus n’ont tiré aucune leçon, sauf que l’abstention sert leurs intérêts électoraux.

Dans ces conditions, doit-on sans garde-fous faire encore confiance aux deux candidats de ce modèle PSUMP, s’appuyant au bas de leurs estrades électorales, sur un parterre de centaines d’élus cumulards qui assument des mandats sans règlementation éthique obligataire, tous payésentre 200 000 et 350 000 euros par an (1), qui osent nous donner des leçons de morale, de rigueur, de gestion, de justice républicaine ou sociale, alors que leurs piteux bilans montrent qu’ils ne donnent pas eux-mêmes l’exemple ?

Les millions de membres bénévoles du monde associatif citoyen apolitique de France qui défend nos droits, font partie à la fois des 99% de Français non encartés, des plus de 55% d’abstentionnistesprotestataireset de la classe moyenne, celle de ces Français qui n’ont jamais cessé de tout payer depuis 40 ans sans aucun droit de regard : le social, la solidarité, les hausses fiscales, les exonérés d’impôts, les affaires, les frasques, les gabegies, les dettes, les emprunts, les déficits, les fiascos, les voitures brûlées… sans oublier les privilèges, les frais de fonctionnement et les somptueuses indemnités d’élus incontrôlés !

Présidentielle : ce que nous n’accepterons plus à l’avenir.

Voici plusieurs exemples d’abus et de dérives républicaines justifiant nos inquiétudes. Des anomalies ou des excès qui doivent cesser après cette présidentielle.

  • Non au clivage droite-gauche, seul critère restrictif de référence du modèle politique français, avec un monopole de deux partis financés à 59,5% par les contribuables.(2) L’emploi, l’instruction, l’éducation, l’écologie, la santé, le niveau de vie, la gestion des ménages… et nos contributions, ne sont ni à gauche ni à droite.

  • Non à l’omerta parlementaire sur des rapports alarmants enterrés, comme ceux dénonçant les finances occultes des syndicats. Non aux rapports accablants de la Cour des Comptes restant sans effets et sans suites. Non aux gestions territoriales défaillantes sans tutelle.

  • Non au trop grand nombre de sénateurs, députés, souvent absents, aux frais incontrôlés, assujettis à aucun règlement. Non à leurs trop coûteux appareils : 2,4 millions € par jour. (3)

  • Non à l’endettement exorbitant de nos grandes villes et de nos départements, dont les élus responsables sont toujours en poste: Corrèze, FrançoisHollande, pour le record de France de l’endettement en hausse de 888 % en dix ans, soit 4 889 € par foyer ; CantalUMP idem, 4 459 € par foyer ! Quelles instances ou autorités de tutelle les ont contrôlés ?

  • Non à l’outrancière nomination annuelle par tous les Présidents de la République de 2000 « postes honorifiques voies de garage », à Paris et en Province, sans justification, payés jusqu’à 12 000 €/mois, rétribuant scandaleusement aux frais des contribuables non consultés, quels exacts ou nébuleux « bons et loyaux services » ? (4)

  • Non au nombre exorbitant d’élus intercommunaux et vice-présidents coûteux, 279% de hausse salariale en 9 ans, incontrôlés, inutiles, inefficaces, sans feuille de route ni objectif, allant à l’encontre de l’intercommunalité conçue pour faire des économies en regroupant des communes et non pour créer les usines à gaz du matraquage de la fiscalité locale. On relève 45 vice présidents à Rouen, fief de Laurent Fabius (PS), payés 1 800 € bruts mensuel, 33 à Nantes,fief de Jean-Marc Ayrault (PS), 40 à Lyon (PS), 17 à Nice, fief de Christian Estrosi (UMP), et dans combien d’autres villes encore ?… Non aux 400 000 € attribués aux syndicats de la Vienne par Ségolène Royal (PS).

  • Non à l’Assedic caviar octroyée en catimini par Jean-Louis Debré en 2007 comme cadeau d’adieu de l’Assemblée Nationale, votée à l’unanimité par le PC, PS, Ecologie les Verts, Modem, UMP,accordant 6 900 €/mois durant 5 ans à tous les députés en cas de non réélection ! (5) Avantage ne figurant sur aucune profession de foi électorale pour laquelle ces Députés ont été élus.

  • Non à l’augmentation votée par les députés européens en avril 2011 « de 1 500 €/mois de leur budget de frais d’assistants s’élevant pourtant déjà à plus de 20 000 € mensuels, en plus de leur salaire d’environ 8 000 €/mois ! ». Avantage ne figurant sur aucun programme électoral pour lequel ces députés ont été élus.

  • Non à l’absence systématique sur les plateaux-débats de France Télévisions, des représentants du monde associatif citoyen apolitique de France, qui défend les droits et les intérêts de millions de membres payant pourtant une redevance TV. Preuve flagrante du verrouillage de toute expression citoyenne, alors que la société civile associative possède des solutions innovantes et rentables de relances et d’emplois, à condition d’être consultée !

Alain Padovani,

Collectif Interdépartemental de Défense de l’Usager Citoyen Contribuable.

Site : defenseusager.jimdo.com

Email : [email protected]

(1) IB 1015 salaires de la Fonction Publique

(2) Source : Le Cri du Contribuable.

(3)Le Cri du Contribuable.

(4)Source : Contribuables Associés.

(5)Source : Midi Libre – Le Canard Enchaîné.

7 LEGITIMES EXIGENCES CITOYENNES.

Nos arguments chiffrés en préambule justifient amplement les sept exigences citoyennes que nous exprimons ci-dessous, en écho au mécontentement de la société civile et du monde associatif citoyen apolitique, et en vue de contribuer à notre protection contre les abus de l’actuel modèle politique, en place à Paris comme en Province.

1°-Interdire tout laxisme ou déséquilibre budgétaire de l’Etat comme des collectivités territoriales,dont la gestion doit faire l’objet de contrôles réguliers indépendants, avec des résultats rendus publics et les correctifs qui s’imposent.

2°-Rétablir la démocratie électorale par l’instauration de scrutins à la proportionnelle (Pas qu’une dose) et par l’abolition des mesures limitant la représentation de tous les courants politiques. (Par exemple les 500 signatures de parrainage octroyées aujourd’hui à plus de 98% par les seuls élus PSUMP, avec tous les abus ou toutes les pressions que cela implique)

3°- Modérer et simplifier la fiscalité à tous les niveaux, puis imposer, pour toutes mesures fiscales correctives nouvelles, un objectif budgété, accompagné d’un calendrier planifié précis et d’une date butoir au-delà de laquelle doivent cesser ces mesures.

4°- Introduire dans notre Constitution une Charte éthique obligataire de l’élu,assortie de sanctions exemplaires en cas d’irrespect des principes qui y seront inclus.Promouvoir ensuite l’adoption d’une Charte similaire au niveau européen. (Voir notre projet d’une telle Charte, retenu par le Parlement Européen).

5°- En concertation avec les représentants du monde associatif de France,et en s’appuyant sur des comités de réflexion neutres et expérimentés émanant de la société civile, établir des plans de relance économiques imaginatifs, rentables, motivants. (A condition que nos responsables politiques veuillent bien régulièrement consulter la société civile associative qui possède des solutions de relances et d’emplois).

6°- Diminuer significativement le coût des Appareils, des corps d’Etat et le nombre de nos parlementaires, sénateurs, députés, grands élus, ainsi que le nombre des élus territoriaux et vice-présidents inutiles, coûteux, de 930 à 1800 €/mois, sans justification, ni objectif, ni feuille de route, ni contrôle. C’est un moyen immédiat de diminuer la dépense publique.

À ces 6 exigences concernant les dysfonctionnements de notre modèle politique, nous en ajoutons une 7ème qui vise, tout en contribuant à l’amélioration du pouvoir d’achat des plus défavorisés, à réduire les effets scandaleux de la spéculation sur la survie des populations des pays les plus pauvres :

7°- Promouvoir au niveau international et mettre en place en France un mécanisme interdisant toute spéculation financière des industries agro-alimentaires, marchés, bourses, banques, sur les denrées alimentaires de base, blé, riz, maïs, source de hausses répétées sur de nombreux produits nourrissants dérivés, mais surtout facteur aggravant de la famine dans le monde.

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Comments (1)

  • François Répondre

      Vous n’avez oublié qu’une mesure dans votre liste:
        – Interdire tout financement public des associations.
      En effet, comment être certain de leur indépendance autrement? Et comment être certain que ces " juges de paix" ne vont pas à la gamelle comme c’est le cas aujourd’hui?…
       Cela aussi, cela fait de sacrés économies. ( 30 milliards par an d’après Valeurs Actuelles).

    13 mars 2012 à 9 h 28 min

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