Présidentielle : un gagnant, sept perdants

Présidentielle : un gagnant, sept perdants

La confortable victoire de Nicolas Sarkozy inaugure, me semble-t-il, une ère nouvelle dans la politique française. Car je crois que cette victoire repose essentiellement sur le fait que le candidat de l’UMP a jeté aux orties le vieux complexe de la droite molle, qui n’osait plus mettre en avant les vraies valeurs de droite et qui se calquait plus ou moins sur l’idéologie de la gauche, ce qui n’aboutissait qu’à lui servir la soupe. Et ce qui a fait la montée du Front National pendant trois décennies, c’est précisément le fait que Jean-Marie Le Pen n’avait pas ce complexe et revendiquait franchement les valeurs nationales.

On a dit que Sarkozy s’était mis à chasser sur les terres du FN. Mais pourquoi vouloir toujours “mesquiniser” l’action des hommes politiques ? Doit-on leur dénier a priori toute sincérité ? Doit-on penser qu’ils font toujours tout par calcul ? Ils calculent, certes, car il le faut bien. On ne gagne pas un dur combat sans tactique ni stratégie.
Mais j’incline à penser que lorsque Nicolas Sarkozy nous dit qu’il aime la France et qu’il veut restaurer ses valeurs, il le dit autant avec son cœur qu’avec sa tête. Et les électeurs du Front ne s’y sont pas trompés. Quelque attachement qu’ils aient ressenti envers le vieux chef blanchi sous le harnais, ils ont compris qu’un jeune champion ardent et pugnace avait plus de chances de remporter le match. Et ils ont refusé dans leur majorité de suivre la consigne d’abstention donnée pour le second tour par Jean-Marie Le Pen. De sorte qu’il est le grand perdant de cette présidentielle, car il a perdu deux fois. Toutefois, comme il le dit lui-même, s’il a perdu, du moins certaines de ses idées ont-elles gagné. N’est-ce point l’essentiel pour un homme, lorsqu’il approche du soir de sa vie ?

Mais Le Pen n’est pas le seul perdant, bien loin de là. La cuisante défaite de la “panthère rose”, dont l’agressivité a plus déplu que plu, n’a fait qu’entériner la chute du plus archaïque des partis socialistes européens. Il ne s’en remettra peut-être pas, et c’est tant mieux. Et que dire de Marie-George Buffet, dont le parti communiste est réduit à l’état de groupuscule symbolique. On constate ici à quel point sont lentes les évolutions politiques, car l’acte de décès du communisme a été délivré lors de la chute du mur de Berlin. Mais il aura fallu chez nous presque vingt ans pour qu’on en arrive aux obsèques. Sans doute un effet de ce que l’on appelle la “viscosité sociale”.

Autre grand perdant : Philippe de Villiers, qui pourtant n’était pas le plus nul sur le plan des idées. Mais celui que les mauvaises langues appellent “le fou du Puy” apparaissait trop comme une pâle copie de Le Pen, et n’avait donc aucune chance. Au moins a-t-il eu la sagesse de se rallier clairement à Sarkozy, sagesse que n’a pas eue François Bayrou, qui fut très décevant. Qu’il ait tenté sa chance au premier tour, afin de prouver l’existence du centrisme, très bien. Mais dès lors qu’il n’était plus dans la course, il aurait dû revenir dans sa famille naturelle, comme nombre de députés UDF l’ont fait et, dès lors, il s’en tirait avec les honneurs.

Au lieu de cela, il s’est discrédité en des pantomimes de diva capricieuse, s’obstinant à jouer un rôle qui n’était plus dans le scénario et se prêtant complaisamment aux manœuvres de la candidate socialiste. Bayrou s’était attiré l’estime de beaucoup de Français. Je crains fort qu’il ait gaspillé ce capital de sympathie.

Autre perdante absolue, Dominique Voynet, dont le score anémique a laminé le parti des Verts “pastèque”. Quand on pense que Nicolas Hulot atteignait 10 % d’intentions de vote tant qu’on espérait le voir candidat, on mesure à quel point les Français refusent un écologisme gauchi. Enfin, septième grand perdant de cette élection, José Bové, dont la majorité des Français, et moi le premier, ont approuvé fortement son combat contre les OGM, mais dont l’antilibéralisme dogmatique confine au grotesque. Le libéralisme, qui est né avec le premier troc de la préhistoire, est l’unique instrument de prospérité dont l’humanité dispose.
En le rejetant, toutes les sociétés communistes se sont vouées à la ruine. Le libéralisme doit seulement apprendre à respecter la nature, et tout ira bien. Aussi ai-je grandement apprécié qu’à l’heure de sa victoire, Nicolas Sarkozy ait tenu à rappeler la priorité de l’écologie. C’est de bon augure.

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Comments (15)

  • sas Répondre

    AMBROUILLAMINI & CO……..version naguy bocsa sa commence…….vous avez voulu un présudent de soit disant doite ?????et bien vous aurez des ministres de gauche……la preuve si il en est que le distinguo ne se situe pas à l’appartenance affichée….mais ailleurs

    Les prochaines années seront de vérité ou ne seront pas….

    sas qui salut le bal ds gogos….

    15 mai 2007 à 10 h 26 min
  • incconito Répondre

    Je savais le Francais idiot

    mais de la ,à le voir donner les clefs de l’Elysée a cet homme, assoifé de carrière, à livrer son pays a cet rock star de la politique !!!

    vraiment  mr lance

    il n’y a pas 7 perdants mais des millions de con-citoyens, pardonnez moi le jeu de mot.

    peut etre allons nous vers le mandat presidentiel le plus court de l’histoire

    que Dieu m’entende.

     

    14 mai 2007 à 10 h 30 min
  • Jaures Répondre

    A Jean: Que Sarkozy s’éclate sur son yacht ne me pose aucun problème. Je suis moi même allé à Malte. J’en ai fait le tour en bus, ce qui m’a permis de nouer des contacts avec les Maltais. J’ai visité la cathédrale, si singulière, de La Valette et les sites mégalithiques exceptionnels. Si notre président préfère se goinfrer de langouste farcie, c’est son problème mais pourquoi avoir laissé entendre qu’il se rendait dans un monastère ? Pourquoi avoir déclaré qu’il se retirait pour "habiter la fonction" (à moins qu’il ait une idée très personnelle et récréative de cette fonction) ? Tout cela relève d’une hypocrisie crasse. Que les Français s’en accomode ne m’étonne pas: beaucoup approuvaient Johnny de s’expatrier pour échapper à l’impôt. On préfère toujours s’identifier à celui que l’on pense une classe sociale au dessus qu’au SDF. Cela ne change rien mais cela console un peu: ce ne sont pas les riches qui lisent "Voici" ou "Gala".

    14 mai 2007 à 10 h 12 min
  • Jean Répondre

    Bonjour Jaurès.

    Décidément j’ai pris un certain retard à répondre, désolé.

    Je vous félicite ! En effet j’ai trouvé très bonne votre diversion sur les "pauvres Africains" avec laquelle vous m’avez tiré les larmes des yeux…. L’idée n’est pas nouvelle mais je reconnais que c’est une bonne passerelle de sortie lorsque le sujet de discussion devient un peu trop mouvant. Aussi moi aussi je vais vous rejoindre et compléter votre couplet; une petite erreur innocente de votre part (si, si, j’en suis sûr !)vous a fait oublié toutes ces decennies où M. Seydoux, grand mécène de la gauche, s’est grassement enrichi en déversant des tonnes d’ordures et de déchets toxiques européens sur les rivages d’Afrique, lorsqu’il était Patron du groupe Chargeurs…..

    En somme, si Sarkozy avait adressé un message de compassion aux SDF, sitot élu, il aurait du se déguiser en clodo et passer ses vacances allongé sur un carton entre deux poubelles, un kil de rouge à la main…. pour faire plus vrai, plus authentique !!

    C’est Le Président… Un petit peu de classe , tout de même !

    Pour le reste je pense que la gauche n’a pas bien compris le genre d’adversaire qu’ils ont en face. Leur réflexes pavloviens face aux affaires d’argent sont bien connus, ce qui les rend très prévisibles, vulnérables. La campagne électorale a commencé. Le PS va se faire laminer aux législatives.

    Le drame c’est que vous ne vous rendez même pas compte du grotesque des interventions de vos politiques, et que les électeurs en en ras le bol de ces surenchères cyniques et de ces délires verbaux. Ce sont ces hurlements sans nuances donc sans réflexions, qui sont en train de remplir les urnes de bulletins UMP…..

    Sinon pourquoi croyez vous que le team de Sarkozy a laissé publier photos, videos de l’escapade ?  Pour deux jours de congés ils avaient largement les moyens de se cacher, les beaux chateaux bien discrets ne manquent pas dans notre pays….. et la gauche a bêtement – une fois de plus – mordu à l’hameçon…. ….. soupirs !!… 

    Qu’ils changent de mentalité s’il veulent  un jour gouverner. Au train où vont vos leaders, Sarkozy est assuré d’être à l’Elysée pour dix ans.

    14 mai 2007 à 8 h 30 min
  • Anonyme Répondre

    Bonjour Jaurès.

    Décidément j’ai pris un certain retard à répondre, désolé.

    Je vous félicite ! En effet j’ai trouvé très bonne votre diversion sur les "pauvres Africains" avec laquelle vous m’avez tiré les larmes des yeux…. L’idée n’est pas nouvelle mais je reconnais que c’est une bonne passerelle de sortie lorsque le sujet de discussion devient un peu trop mouvant. Aussi moi aussi je vais vous rejoindre et compléter votre couplet; une petite erreur innocente de votre part (si, si, j’en suis sûr !)vous a fait oublié toutes ces decennies où M. Seydoux, grand mécène de la gauche, s’est grassement enrichi en déversant des tonnes d’ordures et de déchets toxiques européens sur les rivages d’Afrique, lorsqu’il était Patron du groupe Chargeurs…..

    En somme, si Sarkozy avait adressé un message de compassion aux SDF, sitot élu, il aurait du se déguiser en clodo et passer ses vacances allongé sur un carton entre deux poubelles, un kil de rouge à la main…. pour faire plus vrai, plus authentique !!

    C’est Le Président… Un petit peu de classe , tout de même !

    Pour le reste je pense que la gauche n’a pas bien compris le genre d’adversaire qu’ils ont en face. Leur réflexes pavloviens face aux affaires d’argent sont bien connus, ce qui les rend très prévisibles, vulnérables. La campagne électorale a commencé. Le PS va se faire laminer aux législatives.

    Le drame c’est que vous ne vous rendez même pas compte du grotesque des interventions de vos politiques, et que les électeurs en en ras le bol de ces surenchères cyniques et de ces délires verbaux. Ce sont ces hurlements sans nuances donc sans réflexions, qui sont en train de remplir les urnes de bulletins UMP…..

    Sinon pourquoi croyez vous que le team de Sarkozy a laissé publier photos, videos de l’escapade ?  Pour deux jours de congés ils avaient largement les moyens de se cacher, les beaux chateaux discrets ne manquent pas dans notre pays….. et la gauche a bêtement – une fois de plus – mordu à l’hameçon…. ….. soupirs !!… 

    Qu’ils changent de mentalité s’il veulent  un jour gouverner. Au train où vont vos leaders, Sarkozy est assuré d’être à l’Elysée pour dix ans.

    13 mai 2007 à 10 h 23 min
  • SAS Répondre

    A marc…….pour bien soigner , il convient d bien comprendre……

    si naguy bocsa enttreprend de mettre à la retraite aux conditions insanes actuelles, les fonctionaires de trop……enconservant les systèmes de bandit (honteux , deloyaux et maffieux)……comme les 75% des 8 meilleurs années, les majorations des iles, etc,etc,etc……les fonctionnaires retraités couteront plus chère qu’en glandant dans leurs obscures bureaux…..

    L a vocation du privé et de l’economie gauloise n’étant pas de payer les rentes autodefinbies depuis des lustres par des connards initiés et appartenant à ces même corps…..tous ceux qui cogitent le savent…l’ont déjà compris …..et un naguy bocsa ne peut l’ignorer….dons si il n’en dit mot , c’est qu’il va continbuer à nous emmancher et faire trimer la grande masse pour le grand bonheur des quelques heureux branleurs…..

    cqfd

    sas

    11 mai 2007 à 9 h 54 min
  • gongombre Répondre

    May 10, 2007

    Pétain to Sarkozy

    French National Revolution

    By JOHN HELLMAN

    In his first speech to supporters after his election on May 6, 2007 Nicolas Sarkozy said the time had come for radical change in France: "The French have spoken. They want to break with the old ideas and way of doing things. That’s why I’ll make certain values honourable again. Work, for example, as well as authority, moral principles and respect." M. Sarkozy was elected with the overwhelming support of voters over 65, many of whom were fearful of ‘civic unrest’ France had been experiencing, particularly in the two months of riots of 2005. In the context of a divided and troubled national community Sarkozy’s appeal had a certain similarity with the famous summons of Philippe Pétain, in 1940, for France to undertake a National Revolution with the slogan "Travail, Famille, Patrie". The wide support for Nikolas Sarkozy’s call for radical change in the French presidential elections of May 2007 can reminder us that from July 1940 the French government faced little opposition in abandoning many of the basic principles of liberal democracy, and of the Declaration of the Rights of Man. Sarkozy, like Pétain, promised to change France dramatically, engender a great national transformation, in the months following his taking power. In fact war-time France under Pétain would change more radically in a few months than at anytime since the Revolution of 1789 with widespread deportations, forced resignations, demotions, confiscations of property and internments of both French citizens and immigrants. Marshall Pétain’s National Revolution put troublesome, often foreign, minorities in their place and make a hard-working, prideful and moral ‘France for the French’. Those who resisted this agenda were treated harshly as France, particulary by 1944, became a country which was Fascist or National Socialist in all but name. France in 2007 seems again tempted to abandon liberal democracy in the hope to restoring law and order in a strong, renewed national community.

    Post-war France had difficulty coming to terms with what really happened during Pétain’s Révolution Nationale. Foreign historians doing research in Paris as late as the 1960s talked more freely and frankly with one another about what had happened in war time than was possible with even close French friends. All historians had to be wary of the sensitivities of the French historical establishment, and of powerful French interest groups such as the Communist Party, in seeking out archival materials or interviews. The French still tended to see their country as having been liberated by the Resistance, while few of their countrymen had collaborated with the Germans. The French establishment had little interest in encouraging the study of the more painful and divisive elements aspects of war-time France –particularly while a committed ‘lobby’ in academic, publishing and cultural life actively worked to defend the image of Pétain and his regime.

    French historians of World War II ignored those considerable archival records of the Germans who had occupied France, which –once perused – had to make French monographs seem incomplete and effect a revolution in French historical understanding. Yet archives relating to home grown, large scale French fascist or national-socialist groups often seemed inaccessible –as did records of the French government’s internment of Communists, immigrants, and Jews, and the major French and Swiss logistical contributions to the German war effort (and of the allied bombings intended to disrupt them). Foreign historians discovered widespread French resentment at the damage done by allied bombardments, at the activities of several Resistance groups and fear of them among the general population. The German occupation of France was found to have been experienced differently than "the Gospel according to de Gaulle" would have it.

    Imitation of German racial policies suggested that the French "National Revolution" of 1940-44 was in fact more "fascist" that that of countries usually categorised as such, and the fading of the Resistance myth revealed a more accurate picture of the evolving attitudes of ordinary people. Fresh post-war historiographical trends such as the "histoire des mentalités" and the history of memory were revealed to have been born in the "New Middle Ages" of the German occupation. Initiatives to rethink health and create a "new man" under Vichy had included those of brilliant Nobel Prize winners. Rethinking the entire historical process, the personal sense of time, in elite leadership schools inspired by "original National-Socialism" or communitarian personalism changed the memories and sense of self of young people to fit the European New Order.

    In recent years, extreme right wing "non-conformist" ideas of the 1930s have reappeared in different – neo-conservative –guise. Racism and exclusionary language, taboo in much public discourse since the German Occupation began reappearing in highbrow literature, philosophy, and political discourse to the point where an historian caused a minor scandal by pointing this out.

    As few as ten people, mostly Paris-based, have shaped what has been taught and published about fascism and World War II in France. Nicolas Sarkozy seems to favour the enduring centrality of French academic, political, publishing, and journalistic life –despite the hesitancy in France’s academic establishment to discard the "immunity thesis" (the idea that France was immune to the fascist virus that infected much of pre-war Europe –a point of view completely discredited outside of France). Despite his documented wartime racism, and Sciences Po student protests, that institution named its new library after a prominent professor who altered his lectures there along racist lines in occupied Paris. The victory of Nicolas Sarkozy (who studied at Science Po), despite what a number of observers described as his fascist and racist characteristics, suggests that remembering France’s disgraced "National Revolution" under Pétain is important. M. Sarkozy has found faults in Islamic religious culture’s effects on women intolerable but not the effects on women of those paternalistic, totalitarian and anti-liberal Catholic ‘new movements’ which favoured his candidacy or the repressive policies of Israeli political leaders like Sarkozy’s long-time friend Benjamin Netanyahu.

    In a speech in Nice on March 30, 2007 Nicolas Sarkozy provided an intimation of the role of the memory of Pétain’s National Revolution in the French and Christian Revolution in which he would, once elected President, engage France. He intended, he said, restore a sense of pride in being French by encouraging the acceptance of the history of France as it was, and rejecting the initiatives of those who would make younger people feel a need to expiate for the ‘supposed’ sins of their fathers, or forefathers. France, he said, "had no need to be embarrassed about her past". All of the French were not Pétainists and if certain French people denounced Jews to the Gestapo, others ‘beaucoup plus nombreux’ risked their lives to help them. And in the colonies, too, there were many good people who did not exploit anyone, who built roads, hospitals, schools, and who taught or were care-givers, who had planted vineyards and orchards on arid soil and then, when they had to choose "between the suitcase and the coffin", left everything behind. Respect was due these displaced colonialists, and those indigenous people who fought to defend the French colonial empire. In the April 22 -May 6 elections, Sarkozy said, French people had to chose ‘entre ceux qui sont attachés à l’identité nationale et qui veulent la défendre et ceux qui pensent que la France a si peu d’existence qu’elle n’a même pas d’identité.’ He had already proposed, three years earlier, that the government abandon separation between Church and state and help restore French national identity by subsidizing religious schools.

    According to Nicolas Sarkozy, France has not remembered the Vichy regime, or the war in Algeria, in the way they should be remembered: as part of France’s essence, her fundamental identity. But to follow President Sarkozy and resurrect a strong sense of French identity by remembering Vichy and Algeria "without embarrassment" would be to forget that Pétain’s National Revolution and the French Colonial Empire inflicted great sufferings on, even cost the lives of, hundreds of thousands of innocent people.

    John Hellman, is Professor of History, at McGill University and author, most recently, of The communitarian third way Alexandre Marc’s Ordre Nouveau, 1930-2000 (Montreal ; Ithaca : McGill-Queen’s University Press, 2003).

    11 mai 2007 à 1 h 31 min
  • jean dort Répondre

     

    Que l’auteur de cet article soit tellement éloigné de la "real politic"* est une évidence depuis un bon demi-siècle…

    Quant aux commentateurs… : l’illetrisme le dispute au confit** de cervelle! …

    JD

    P.S. * real politic : ni droite ni gauche…c’est devant…en protégeant ses arrières! …

            ** confit : en un seul mot par courtoisie…

    10 mai 2007 à 18 h 26 min
  • Matrix Répondre

    Interessante analyse de Pierre Lance et notamment concernant Francois Bayrou. Je trouve en effet qu’il se comporte comme une "diva capricieuse" et qu’il a perdu beaucoup de son "capital sympathie" d’avant le premier tour.  Il joue trop "perso"… cela en devient comique et dangereux en politique. Cela risque de lui porter un coup fatal… ce n’est pas moi qui m’en plaindrais…

    Ceci dit j’attends de voir ce que Nicolas Sarkozy FERA…. Les actes sont plus importants que les mots.

    Mr Lance est optimiste et c’est bien !… mais attention que cet optimisme ne nous rende aveugle. La France s’est mariee avec Sarkozy et vous savez ce qu’on dit : "l’amour est aveugle mais le mariage rend la vue".

    10 mai 2007 à 15 h 38 min
  • Jaures Répondre

    A Jean: Etre président de la République n’implique pas d’afficher le faste avec arrogance. Surtout quand deux semaines plus tôt on s’affichait avec des ouvriers casqués (pour qu’on voit bien de qui il s’agit) en fustigeant "ceux qui bavassent dans un hôtel parisien". Ceci dit, je vous rejoins sur un point: le message aux puissants est clair: "jesuis des vôtres,camarades". Surtout quand il accepte l’invitation d’un des patrons les plus cynique qui soit: il vend des cigarettes aux africains, des fois qu’il y en aurait qui ait échappé au sida, à la famine, aux guerres civiles,…Il est vrai qu’avec une moyenne de vie inférieure à 50 ans, il y a peu de chance que les Africains décèdent d’un cancer du poumon. C’est ce que Sarkozy appelle un "patron exemplaire". Je pense que le message aux salariés est également limpide: fini de rire! Pour être mon ami il faut, au minimum, posséder un yacht de 60m! Pour les autres, ils ne perdent rien pour attendre. Et il ne seront pas déçus.

    10 mai 2007 à 10 h 20 min
  • Jean Répondre

    Jaurès: Je vous rappelle que Nicolas Sarkozy a été élu à la fonction et dignité de Président de la République d’un pays important, la France; et pas pour remplacer l’abbé Pierre ni être président de l’amicale bouliste de mon  village…

    A l’époque où Besancenot fit sa campagne en 607 avec chauffeur, où le moindre patron d’un syndicat de fonctionnaires se déplace aussi en voiture avec chauffeur, où l’indigent Jack Lang s’éjourne à la Mamounia fréquement, où Messieurs Seydoux et Bergé déversent leurs largesses sur les politiciens du PS, il me semble évident que vouloir habiter la principale fonction de l’éxécutif celà commence par vivre comme un chef d’Etat d’un pays qui se doit de retourner parmi les grands.

    Vous l’aurez compris, rien ne sert d’être mesquin ou jaloux, sur la scène internationale il faut se montrer princier pour être crédible… Ne dit-on pas qu’on ne prête qu’aux riches !

    Ce petit symbole de munificence privée, je vous le rappelle, s’adresse d’abord aux futurs investisseurs étrangers. Nous aurons besoin de leur argent pour aider à relever le pays car faire des économies ne suffira pas.

    En outre je ne crois pas que les prolos qui ont voté pour lui apprécieraient qu’il veuille "faire peuple" en singeant leurs habitudes de vacances; ils savent très bien ce que Président veut dire… ce qui n’empêche sa compassion envers les plus pauvres d’être réelle.

    9 mai 2007 à 19 h 38 min
  • Marc Répondre

    Marre toi bien SAS, tant que tu le peux encore. Sarko, n’est pas Chirac, lui fera les réformes ! Lui n’est pas issu de cette fabrique à crétins qu’est l’ENA, instruits, mais cons comme des manches à pelles dès qu’il s’agit de gestion, n’importe quel petit patron leur en remontrerait . Ma mère, Dieu ai son âme, disait toujours, qu’instruction et intelligence, n’allait pas forcément ensemble, la vie m’a appris, qu’elle avait raison. Car des crétins instruits, j’en ais rencontrés à la pelle. Quand on voit les Hollande, Fabius, Guigou, Martine Aubry, Cresson, Rocard, Royal, Jospin,Chirac, Boulard, Villepin, et tant d’autres, de droite comme de gauche, tous aussi nuls à gérer notre pays ! Aucun autre pays au monde n’a une telle fabrique à crétins, et pourtant, ils sont très bien gérés, la plupart font mieux que nous, mais eux ne sont pas écrasés par des fonctions publiques pléthoriques, là nous sommes les champions du monde ! 2 à 3 fois plus de fonctionnaires que les autres pays ! 45 % du budget de l’état, ne servant qu’à payer nos fonctionnaires ! Quelle entreprise privée, pourrait tenir longtemps avec un tel pourcentage en salaires, aucune ! Quand aux enseignants, si imbus d’eux -même, ils ne sont même plus instruits ! Quand ils viennent aux jeux télévisés, où ils sont légion, on peut se rendre compte, du niveau intéllectuel de la plupart d’entre eux, tel ce "professeur des écoles" celà fait mieux, qui à la question : dans quel fleuve se jette l’Eure, après réflection répond : dans la Loire ! Pauvre France ! Oui Sarko a du boulot pour remettre ce pays sur de bons rails, mais il le fera !

     

    9 mai 2007 à 19 h 37 min
  • Gérard Pierre Répondre

       Aprés plusieurs lectures du texte de monsieur Pierre Lance, je ne trouve rien à objecter au réalisme de son analyse. De surcroît, il tempère son propos par quelques locutions telles que: "me semble-t-il", "je crois", "j’incline à penser" ou "c’est de bon augure", nous indiquant par là qu’il ne se laisse aller pour autant ni à la naïveté ni au plaisir glauque du procés d’intention.

       Je suis de droite, et pourtant je n’ai pas voté pour Nicolas Sarkozy. J’ai voté BLANC.

       Comme Pierre Lance, je souhaite que le nouveau président incarne réellement les valeurs de droite qu’il a défendues avec un talent certain. Je souhaite qu’il restaure l’autorité et les valeurs morales qu’il a évoquées. Pourtant, deux choses m’ont intrigué et laissé trés interrogatif sur la réalité de ses intentions:

    1)–> Il devient le nouveau chef de nos armées. Or à aucun moment le sujet de la défense nationale n’a été évoqué durant sa campagne. Dieu sait à quel point notre défense est anémiée aprés les années Mitterrand et Chirac. 40% de nos matériels militaires ne sont plus en état de fonctionner et servent de pièces de rechange pour faire marcher tant bien que mal les 60% restants. Nos armées subissent actuellement, dans la discrétion la plus totale, une réorganisation structurelle d’une telle absurdité qu’elle compromet jusqu’à la manoeuvrabilité et la bonne opérabilité de nos forces. En outre, les critères de recrutement des hommes du rang de notre armée dite professionnalisée, ainsi que leurs perspectives de carrière, mériteraient un sérieux réexamen. Quel dessein inavouable poursuit-on sans le dire aux Français ?

    2)–> Avant même de rappeler la priorité de l’écologie à l’heure de sa victoire, Nicolas Sarkozy s’est surtout empressé d’annoncer l’accentuation prochaine de l’inféodation de la France à la machine à broyer bruxelloise. Cela se fera sans consultation préalable du peuple français qui refusa, à 55% des bulletins exprimés, un projet de traité constitutionnel illisible. La voie parlementaire palliera "l’inconséquence" de la vox populi…… ! ! !

       J’ajoute également que j’attends de voir comment il évoluera face aux problèmes de la progression de l’islamisation de la société française aprés qu’il ait lui-même contribué à introduire le loup de l’UOIF dans la bergerie du CFCM.

       En attendant, concédons lui les six mois de période de grâce auxquels ont droit tous les nouveaux intronisés dans la magistrature suprême. Ensuite, nous apprécierons sur pièce.

    9 mai 2007 à 16 h 50 min
  • sas Répondre

    A l’insue de son plein gré……une fois de plus sas ne partage ni votre optimisme, ni votre analyse…la seule et réele perdante de ce scrutin frauduleux reste LA FRANCE….

    sarkozy n’est ni neuf ,ni original….son cursus et sa progression pour le moins entâché d’incompétence, d’arrogance et d’echecs lorsque ce ne sont pas des trahisons relève tout à fait ….du monde professionnel auquel il appartient: bavasseux avocaillon….

    A tous les connards de ce site, et dieux seul qu"il y en a…..ayant voté pour chirac supermenteur….et qui ont mis la bagatelle de 10 à 15 ans avant de comprendre …(enfin et pour ceux qui ont pu…) que chirac n’etait pas un tyope de droite et encore moins l’heritier de de gaule…..à tous ces cocus, ces abusés, ces myrros de la politique française…….combien vous faudra -t-il encore de temps pour capter que vous avez contribué a faire rentrer "le loup dans la bergerie"……et avec la meute encore (lelouche,devedjian,estrozi;;;etc;etc)

    Le reveil et la gueule de bois sera pour bientot……la preuve l’europe continu comme si de rien n’était

    mr lance en somme tu te gourre encore et encore…..

    Einstein disait:"On ne s’arrange jamais avec ceux qui sont à la source des problèmes…."l’ump et naguy bocas……..c’est l’équipe sortante…..et sont ceux qui nous ont déglingué…

    Soir d’élection:720 voiture brulées……mais pas plus qu’un noel ou 1 er de l’an….dit-on

    sas qui attend et se marre d’avance…

    9 mai 2007 à 13 h 04 min
  • Jaures Répondre

    Dire qu’il y a 7 perdants à une élection présidentielle est une litote:  ce type d’élection ne connait qu’un vainqueur. Rappelons qu’avec moins d’un point de majorité, Giscard a fait ce qu’il a voulu en 1974. Quant au discours de Sarkozy sur l’écologie, je demande à voir: après avoir parlé avec des tremolos dans la voix des français qui "se lèvent tôt", "qui travaillent dur","qui ont mis un genou à terre", il s’est empressé de retourner vers la vraie vie: jet privé, yacht, Fouquet’s,… Alors, franchement, la planète…

    9 mai 2007 à 11 h 26 min

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