Primaires PS : trop c’est trop !

Primaires PS : trop c’est trop !

La campagne des primaires socialistes a engendré une avance à l’allumage désastreuse pour les présidentielles. Outre l’abus de médiatisation dominante dont les citoyens et auditeurs sont les victimes, le paysage politique est totalement pollué par des propositions ponctuelles et inopinées des candidats postulants qui appellent réponses et contre- propositions immédiates et saturent le débat !

Cet embrouillamini de camelots fait penser à des recettes de cuisine que l’on commencerait par les condiments et épices avant-même d’y intégrer les ingrédients substantiels et essentiels ! On nous sert une sauce pili-pili et jus de citron sans la viande. L’ulcère est imminent !

Pour exciter un appétit qui pourrait se dessécher , les boissons qui accompagnent ces menus rébarbatifs sont sorties des sombres et humides caves où elles ont vieilli quelques années, par quelques sommeliers en mal de postérité : livraisons de valises de billets, argent sale, rétro-commissions, financement de campagnes et autres corruptions à goût de banane. Ces breuvages fortement gazeux risquent d’éclater en bulles calamiteuses au débouchage, y compris à la tête de ces œnologues apprentis-sorciers!

Quand viendra mai 2012, les électeurs seront pour beaucoup atteints d’indigestion chronique, de constipation aiguë ou au contraire d’anorexie politique…

On attend de l’opposition à l’Opposition de la mesure et du calme. Le projet UMP construit par Bruno Le Maire, un homme discret et consciencieux, sera présenté en janvier 2012. C’est assez tôt pour être bien muri.

En attendant, et plutôt que répondre, devant le siège de l’Élysée, aux flèches roses des archers socialistes par des étendards tricolores ou un appel aux armes, il serait plus judicieux pour l’UMP de tendre l’oreille vers les sympathisants de droite et de les entendre. Lors de ses rares forums provinciaux, la parole est trop souvent réservée aux édiles et membres du directoire politique parisien qui abusent de la méthode « Coué » et zappent l’interactivité démocratique appelée pourtant de tous leurs vœux !

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Comments (3)

  • Jaures Répondre

    " quelqu’un qui n’était pas issu du sérail, qui n’était pas issu de l’ENA, qui n’était pas agréé par les grandes familles, bref quelqu’un qui faisait trop peuple." écrit revizor.

    On croit rêver ! Certes Sarkozy n’est pas énarque mais il était avocat d’affaires, celui de Servier notamment. Rappelons que pour accéder à l’ENA, il faut réussir un concours exigeant, or Sarkozy n’a jamais été un élève brillant (redoublant, il n’a obtenu son diplôme d’avocat que de justesse).
    Issu d’une famille bourgeoise, il a fait sa carrière à Neuilly/Seine et n’a côtoyé que des chefs de grandes entreprises dont il est devenu l’ami (Bolloré, Lagardère,…). Ce n’est pas là à proprement parler le parcours d’un self made man issu d’un milieu modeste.
    Entendons nous bien, ce ne sont pas ses origines qui font de Sarkozy un conservateur de droite. Mais dire que Sarkozy fait "trop peuple" est une absurdité.

    Par ailleurs, Sarkozy n’a pas "offert" des postes de ministres à des socialistes, mais il a tenté de débaucher quelques personnalités pensant ainsi nuire à l’opposition. De fait,Eric Besson est aujourd’hui membre de l’UMP.

    Quant à la présidence de la Cour des Comptes, elle ne fût jamais aussi critique que sous Philippe Seguin. Le fait que le président soit socialiste permet à chaque rapport de qualifier de partisanes les remarques de la Cour.Par ailleurs, les dernières nominations de Sarkozy, notamment celle de sa conseillère Cécile Fontaine contre l’avis de la Cour des Comptes, montrent que le président sait bétonner les institutions quand il le juge nécessaire.

    27 septembre 2011 à 10 h 12 min
  • revizor Répondre

    Effectivement le président SARKOZY devrait être à l’écoute de ceux qui l’ont élu en 2007 et ne pas s’effrayer des cris d’orfraie de ceux qui s’ingénient à le délégitimer et n’ont jamais admis que le peuple français ait élu finalement quelqu’un qui n’était pas issu du sérail, qui n’était pas issu de l’ENA, qui n’était pas agréé par les grandes familles, bref quelqu’un qui faisait trop peuple.

    Le président SARKOZY a été trop bon envers les socialistes à qui il a offert nombre de postes soit de ministres, soit de Président de la Cour des Comptes, ou encore Président de la Commission des Finances.

    En fait le Président de la République fort du soutien de la majorité des Français qui l’a élu en 2007 n’avait pas à abandonner les prérogatives que lui donne la Constitution de 1958 mais au contraire à les exercer pleinement même si ça ne plaisait pas aux socialistes.

    Il n’avait pas à secourir l’ennemi à terre mais à le laisser mourir.

    L’homme d’état doit toujours faire preuve de fermeté.

    26 septembre 2011 à 22 h 09 min
  • vozuti Répondre

    si l’on veut choisir entre le PS et l’UMP, on a beaucoup mieux que des projets et des programmes qui n’engagent que ceux qui les lisent.                  on peut juger sur des actes concrets:            l’UMP a atteint la première place mondiale pour les taxes alors que le PS se contentait de la troisième place mondiale lorsqu’il gouvernait.               si l’on se concentre donc sur les faits qui eux ne mentent pas (plutot que sur des paroles volatiles),         le choix se situe donc entre le N°1 mondial du socialisme (UMP) et le N°3 mondial du socialisme (PS).                               sauf si l’on cesse de disserter sans fin sur le match "arrangé" entre les 2 champions internationaux du socialisme   et que l’on décide de parler des vrais problèmes dont la plupart ont été provoqués par ces 2 nuisibles.

    26 septembre 2011 à 15 h 50 min

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