PS : les archéos de la modernité

PS : les archéos de la modernité

Si le PS a réussi avec cette seconde édition des primaires à entrer dans la modernité opérationnelle de la vie politique en créant une véritable dynamique participative, force est de constater que cette réussite consacre la prééminence des archéos au sein de ce parti.

Archéos par l’âge et les responsabilités d’abord : ce ne sont pas les jeunes Montebourg et Valls qui sortent victorieux de cette primaire, même si le premier des deux va pouvoir peser sur les destinées du parti.

Archéos par les idées ensuite : entre Martine Aubry et ses bégaiements sur les 35 heures et la retraite à 60 ans et François Hollande et ses promesses de centaines de milliers d’emplois publics, les électeurs du PS ont choisi le retour au mitterrandisme le plus démagogique et suicidaire pour l’économie française.

La gauche la plus rétro d’Europe ferait bien de s’interroger sur le cas de son grand ami Papandréou, qui a dû revenir sur toutes ses promesses dès le lendemain de son élection… sauf le droit de vote des étrangers et les naturalisations.

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