Quelques signaux positifs

Quelques signaux positifs

Le dernier remaniement ministériel et ce qu’a dit Nicolas Sarkozy à la télévision le 16 novembre font apparaître des signaux positifs dans la nouvelle orientation de la politique française.

S’agissant du nouveau gouvernement, maintenir François Fillon dans ses fonctions de Premier ministre est une sage décision. Ainsi a-t-on évité Jean-Louis Borloo et l’un de ses projets qui aurait pu se révéler catastrophique : un « Grenelle de la fiscalité », c’est-à-dire discuter des impôts et de leur montant, domaine essentiellement régalien, avec les syndicats – dont la CGT communiste. Au grave désordre engendré par la contestation de la réforme des retraites auraient évidemment succédé chienlit et confusion pour aboutir à une forte augmentation des impôts.

Que Jean-Louis Borloo, maître écologique, maintenant rendu à ses chères études, milite pour la protection de l’environnement et, pour commencer, par la propreté des voies publiques (en particulier dans la capitale) qui sont souvent dégoûtantes avec leurs poubelles débordantes, les vieux matelas sur les trottoirs et autres débris divers, le tout parsemé de mendiants. Les Roms sont de retour… Ceci dans tous les quartiers.

Autre et important signal politique dans l’intervention présidentielle : un peu de bon sens annoncé dans la fiscalité, en premier lieu la suppression prévue de l’ISF. Dois-je rappeler que cet impôt spoliateur et inquisitorial, exigé de Mitterrand par les communistes en 1981 pour prix de leur ralliement électoral, est une idiotie monumentale à inscrire dans le patrimoine mondial immatériel de la bêtise universelle. Pour rapporter 3 milliards d’euros par an, il a fait fuir, de 1997 à 2009, 300 milliards d’euros de capitaux productifs, 20 000 entreprises, et a augmenté sensiblement le chômage. « Il n’y a pas un pays qui gâche plus son potentiel que le nôtre, écrit à ce sujet l’économiste Christian Saint-Etienne. » (Cf. son livre « Guerre et paix au XXIe siècle »)

Quant au bouclier fiscal qui provoque des éruptions répétitives de boutons rouges sur le visage crispé de la gauche, il faut préciser qu’il ne concerne que 18 764 personnes, dont la gauche et quelques autres politiciens voudraient qu’elles versent à l’État non pas 50 % de leurs revenus, ce qui est déjà beaucoup, mais la totalité, et plus encore, pour les punir ! C’est là une autre belle idiotie. Il n’est évidemment pas besoin d’être agrégé en sciences fiscales pour comprendre que ces patrimoines et revenus ainsi imposés n’auront d’autre choix que de se réfugier à l’étranger pour rejoindre tous ceux qui les ont précédés et qui s’en félicitent.

Autre signal positif : le chef de l’État a eu aussi la bonne idée de se séparer de la « diversité » dont les deux principales représentantes, aux fonctions ministérielles au demeurant totalement inutiles, se sont distinguées, notamment l’une d’entre elle d’origine africaine, par des réflexions saugrenues qui ont bien amusé la galerie.

Évidemment, l’opposition a rejeté en bloc les propos du président, les critiquant avec virulence. Ce fut le cas, entre autres, de Mme Royal allant jusqu’à condamner des propos que Nicolas Sarkozy n’avait pas tenus, ce qui n’est pas la preuve d’une grande honnêteté intellectuelle, mais qui s’en étonnerait ?

Tout ce remue-ménage verbal s’inscrit en réalité dans la campagne électorale pour le prochain quinquennat,
puisque dans le système actuel des deux quinquennats, quatre ans du premier sont consacrés à la campagne pour le second !

On notera enfin dans l’intervention du président de la république du 16 novembre la sollicitude renforcée que l’on va témoigner aux vieux. La France étant un pays à population vieillissante (à l’exception des grosses « minorités visibles » maghrébines et africaines), il y a de plus en plus de vieux et c’est là un magnifique filon électoral. Sans doute les « jeunes » sont-ils aussi assistés, ce qui permet à certains d’entre eux, d’origines « diverses », d’incendier les voitures à longueur d’année (50 000 par an) et de vendre de la drogue partout, en particulier à Marseille, capitale du cannabis transméditerranéen. Mais, maintenant, les vieux doivent avoir la priorité. Ils l’ont bien mérité, ces pauvres vieux, qui ainsi assistés devraient voter de façon convenable.

Il va rester ceux, ni jeunes ni vieux, qui se retrouveront à l’état de vaches à lait non subventionnées que notre plantureuse administration fiscale pourra traire sans pitié… jusqu’au moment prévisible où ces pauvres vaches n’auront plus de lait !

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Comments (2)

  • sas Répondre

    signaux positif…pour notre destruction…

     

    Des collaborations doûteuses

    Dans un entretien à L’Express en septembre 2010, Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, confirmait qu’il avait rencontré plusieurs fois François Stifani, avant de révéler: "Il a, s’agissant d’une situation sociale délicate à gérer, apporté une contri-bution positive."  

    Concrètement, selon nos informations, le grand maître de la GLNF a fait jouer ses réseaux maçonniques en Guadeloupe, afin d’aider le gouvernement à nouer les fils du dialogue avec le LKP d’Elie Domota, pendant la longue crise de janvier à mars 2009.  

    A l’hiver suivant, François Stifani, "en tant que grand maître de l’une des principales obédiences françaises", remet à Nicolas Sarkozy un rapport sur l’organisation des musulmans de France. 

    Après le tollé provoqué par cette révélation, l’intéressé minimise, en évoquant une "réflexion à titre personnel". Quant à l’échange de missives entre François Stifani et Nicolas Sarkozy, sa diffusion gêne le grand maître, car elle dévoile les relations tissées entre lui et certains ministres. Cette nouvelle affaire va-t-elle intensifier la crise interne qui secoue la GLNF depuis un an? 

    5 décembre 2010 à 19 h 40 min
  • Hubert Heuzé Répondre

    Votre machine à voter est malhonnête. Je souhaitais m’exprimer négativement et j’ai été abusé comme le sont peut-être beaucoup…dommage!

    2 décembre 2010 à 11 h 57 min

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