Raymond Bradbury, écrivain conservateur

Raymond Bradbury, écrivain conservateur

Un grand écrivain américain, Raymond Bradbury est mort le 6 juin dernier.
Des hommages lui ont été rendus dans la presse française. Mais ceux-ci ont laissé de côté une dimension essentielle de son œuvre, dont je voudrais traiter ici.

Raymond Bradbury a écrit essentiellement de la science-fiction. C’était, en même temps, un auteur conservateur, au sens le plus fécond du terme. De tous ses livres, celui qui le montre le mieux est « Fahrenheit 451 ». Bradbury y décrit une société où les livres sont interdits et doivent être détruits. Il montre ainsi où passe la ligne de démarcation qui sépare la civilisation de la barbarie et rappelle que la civilisation est du côté de l’écrit, dans son pluralisme et sa diversité. Détruire l’écrit, c’est détruire la créativité humaine, et c’est, surtout, détruire la mémoire. Détruire l’écrit, c’est détruire l’individualité et l’intériorité sans lesquelles la liberté s’anéantit.

Tous les mouvements barbares ont détruit les livres. Tous s’en sont pris à des écrivains, à des penseurs, au pluralisme et à la diversité, à l’individualité et à l’intériorité. Tous les totalitarismes ont été barbares, nazisme ou fascisme, communisme léniniste ou maoïste.
L’islam radical est, lui aussi, porteur de barbarie, et l’incendie de la bibliothèque d’Alexandrie au cours des émeutes qui ont précipité l’Égypte vers le chaos a été très symbolique de ce qui était en train de se jouer.

Pendant le règne de Pol Pot au Cambodge, ceux qui portaient des lunettes étaient assassinés en premier, parce que leurs lunettes indiquaient qu’ils sa­vaient lire et écrire.

La barbarie que montrait Bradbury risque de gagner du terrain dans nos sociétés démocratiques.
Aux États-Unis, le mouvement « politiquement correct » a fait des ravages ces dernières années et a abouti à une destruction du pluralisme dans les universités, qui a débouché sur un reflux du pluralisme dans les médias. Des rayons entiers des bibliothèques ont été relégués vers les caves. Une part importante du peuple américain résiste, mais la déculturation a gagné du terrain. Une sous-classe d’assistés permanents est née, qui s’abreuve de télévision, et qui vote néanmoins comme si elle le faisait en connaissance de cause. C’est grâce aux adeptes du « politiquement correct » présents dans les universités et les médias et grâce à cette sous-classe que Barack Obama a pu être élu en 2008. Jamais un homme comme lui n’aurait pu parvenir à ses fins vingt ans plus tôt.

En Europe, les ravages sont plus intenses encore. On ne brûle pas les livres. On les censure. On les interdit
. On y anéantit le pluralisme et la diversité sans violence apparente. On y préserve des apparences d’individualité, tout en créant des réflexes conditionnés et des mouvements grégaires. On y arrive à des sociétés d’un conformisme quasiment complet, à une stérilisation généralisée, à une annihilation des repères et des valeurs. Les mots perdent leur sens. Les possibilités d’analyse se détériorent jusqu’à l’irrémédiable.

La société française constitue, hélas, un parfait exemple. Dès l’école, on n’y incite plus les en­fants à lire, ou on les oriente vers certaines lectures. On leur transmet un dogme relativiste et collectiviste qui ne dit pas son nom. On ne les incite plus guère à user d’un esprit critique. L’université joue de moins en moins son rôle de préservation de l’héritage culturel. Quant à ceux qui ne vont pas à l’université, ils ont le cerveau irrigué par les mass media.

Les opinions abondent et la connaissance reflue. Les opinions sont censées être encore diverses, mais, en réalité, se rejoignent dans un grand fleuve massifiant. Les dernières élections ont donné d’amples et consternantes illustrations de cette massification.
Tous les partis étaient imprégnés de socialisme sous une forme ou une autre. Tous les partis étaient porteurs d’une forme ou d’une autre d’hostilité à la libre entreprise. Tous étaient teintés d’écologisme et de phobies face à la mondialisation.
On ne brûle certes pas les livres en Occident, aujourd’hui. Ce n’est pas nécessaire. Ils deviennent inutiles. Raymond Bradbury a montré la ligne de démarcation. Nous sommes en train de la franchir. Sans brûler les livres.
Raymond Bradbury a montré le danger de la barbarie. Il n’a pas prévu cette barbarie-là. Le pouvait-il ?

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Comments (17)

  • F Répondre

      Grepon, vous perdez votre salive (ou plutôt votre encre)- en tous cas votre temps.
     Tenter d’expliquer à quelqu’un qui ne sait pas ce qu’est un noir ou un blanc ce qu’est la nature humaine, est mission impossible. Autant essayer de convaincre Cécile Duflot des bienfaits de l’économie de marché…
      Mais, bon, c’est vrai qu’il n’est pas besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer.

    17 juillet 2012 à 9 h 45 min
  • grepon Répondre

    Non, Grepon, il n’existe pas une "Nature Humaine", mais des Cultures plus ou moins enclines à l’expansion, au prosélytisme et d’autres plus paisibles, souvent victimes des premières.

    Et d’aillieurs, ce determinisme la, culturel, est diametriquement oppose a un autre determinisme prone par un certain Mancney sur ce forum, le determinisme raciale qui dans sa version a lui, existerait par l’action du lien sacre "homme-sol."

    Etant de gauche, bien sur que la culture doit primer, apres tout c’est par voie d’exploitation du multi-culturalisme que vous etes "au pouvoir" tirant toute une civlisation dans l’abime avec vous.

    Perso, je suis un pratiquant d’anti-determinisme, quoique personne n’est un surhomme, et ne peut pas depasser les specifications de son corps, dans duquel on trouve un cerveau, hormones, besoins energiques, organes sexuels fortement integre au tout.   Il doit se bouger pour s’alimenter, son corps lui motive de satisfaire aussi ses pulsions sexuel, la satisfaction desquelles donne toujours une production de "rewards" puissants, observables par les machines de la neuroscience.   De meme, il est fortement "rewarded" par l’entree en relations sexuelles avec, le plus souvent, le sexe opposee, et non pas dan n’importe quel trou ou par n’importe quel frottement, mais par la coite.   Ces relations deviennent "pair bonding" relations par voie du reward system, le meme dans certains aspects qui attache n’importe quel mammal(presque) a sa mere, et surtout vice-versa.

    Tout ceci lui met dans une situation de concurrence pour ressources ou le meillieur partenaire possible pour pair-bonding.    Les Dix Commandements decoulent du fait que ces maintes basses pulsions et besoins doivent etre regules, contrecarrees, dans  une culture quelquonque, des que cette culture est humaine, quelque soit la race en question.   Ils INTERDISENT la satisfaction nu naturel, surtout, mais, il est vrai, decoulent de la nature de l’espece.   Il y a tout un champ de science sociale qui s’appelle la psychologie evolutionnaire, qui propose des theses pertinants, mais apres etude, on est convaincu que Thatcher a eu raison encore, avec sa formule "The facts of life are conservative"

    15 juillet 2012 à 21 h 33 min
  • grepon Répondre

    Non, Grepon, il n’existe pas une "Nature Humaine", mais des Cultures plus ou moins enclines à l’expansion, au prosélytisme et d’autres plus paisibles, souvent victimes des premières.

    Et d’aillieurs, ce determinisme la, culturel, est diametriquement oppose a un autre determinisme prone par un certain Mancney sur ce forum, le determinisme raciale qui dans sa version a lui, existerait par l’action du lien sacre "homme-sol."

    Etant de gauche, bien sur que la culture doit primer, apres tout c’est par voie d’exploitation du multi-culturalisme que vous etes "au pouvoir" tirant toute une civlisation dans l’abime avec vous.

    Perso, je suis un pratiquant d’anti-determinisme, quoique personne n’est un surhomme, et ne peut pas depasser les specifications de son corps, dans duquel on trouve un cerveau, hormones, besoins energiques, organes sexuels fortement integre au tout.   Il doit se bouger pour s’alimenter, son corps lui motive de satisfaire aussi ses pulsions sexuel, la satisfaction desquelles donne toujours une production de "rewards" puissants, observables par les machines de la neuroscience.   De meme, il est fortement "rewarded" par l’entree en relations sexuelles avec, le plus souvent, le sexe opposee, et non pas dan n’importe quel trou ou par n’importe quel frottement, mais par la coite.   Ces relations deviennent "pair bonding" relations par voie du reward system, le meme dans certains aspects qui attache n’importe quel mammal(presque) a sa mere, et surtout vice-versa.

    Tout ceci lui met dans une situation de concurrence pour ressources ou le meillieur partenaire possible pour pair-bonding.    Les Dix Commandements decoulent du fait que ces maintes basses pulsions et besoins doivent etre regules, contrecarrees, dans  une culture quelquonque, des que cette culture est humaine, quelque soit la race en question.   Ils INTERDISENT la satisfaction nu naturel, surtout, mais, il est vrai, decoulent de la nature de l’espece.   Il y a tout un champ de science sociale qui s’appelle la psychologie evolutionnaire, qui propose des theses pertinants, mais apres etude, on est convaincu que Thatcher a eu raison encore, avec sa formule "The facts of life are conservative"

    15 juillet 2012 à 19 h 34 min
  • HOMERE Répondre

    ‘Lorsque la limite est franchie…il n’y a plus de limites" écrivait quelqu’un dont j’ai oublié le nom….nous y sommes me semble t il ? cette limite matérielle de 451 F était, je crois celle à partir de laquelle le papier entrait en combustion.Il n’y a plus de papier,mais une combustion interne du moteur culturel tombé en panne de carburateur..le livre de Bradbury ne pourrait être écrit aujourd’hui.Restent sûrement les pompiers de service qui veillent au grain…..dans notre société socialistée intégralement,rien ne peut inciter à l’individualisme intellectuel.

    J’aime bien l’article de Millière qui est sans doute l’exacte situation, mais au delà, où pourraient se trouver quelques pistes sérieuses d’introspections qui nous feraient franchir, ou abolir, la frontière Bradburienne ?

    15 juillet 2012 à 11 h 37 min
  • grepon Répondre

    Non, Grepon, il n’existe pas une "Nature Humaine", mais des Cultures plus ou moins enclines à l’expansion, au prosélytisme et d’autres plus paisibles, souvent victimes des premières.

    Ideologie marxiste, quelle surprise.   Et on sait trop bien, par les resultats, que le resultat de son application est atroce, produisant victimes en quantites industrielles, fiablement, par la main de dominants.

    C’est la conscience d’Hypatie qui différait de celles de ceux qui la lapidaient. Les bourreaux et les victimes sont tout aussi humains.

    ????

    C’est que la prétention des idéologies est justement de considérer comme "naturels" les comportements qu’elles prônent.

    Alors, la, c’est ridicule au possible.   Je vous donne les Dix Commandments, qui interdisent comportements consideres par les religions judeo-chretiennes comme venant naturellement a l’espece humaine.   Ces religions pronent le contraire de ce qui est assume comme venant naturellement.     Alors zero pointee.   C’est meme ridicule.

    Ainsi, cher grepon, quand les néoconservateurs décrètent que la cupidité est propre à la nature humaine, ils ne font que définir comme naturel un comportement culturel.

    ??

    Dés lorst, on esquive toute discussion: si un comportement est naturel, il est établi, définitif, inscrit dans les gènes.

    On peut resister, apprendre a controller nos pulsions instintif, Jaures, quoique le gouvernements socialistes et medias acceptent ou encourage le contraire.

    On remplace ainsi par "nature", ce que les idéologies religieuses affirment comme divines, donc non discutables. Le stalinisme agit de même en parlant ‘d’intérêt du peuple" (le Peuple étant bien sûr une notion aussi malléable que la Nature ou Dieu).

    Effectivement, les etatistes peuvent tout et son contraire, comme vous Jaures, pronant ainsi le Relativisme Absolu.   La benefice pour vous:   pouvoir tout justifier

    Tout discours visant à remettre en cause une idéologie peut alors être stigmatisée comme contraire à la Nature, à Dieu ou à l’intérêt du Peuple. Ces idéologies sont donc, par essence, à tendance totalitaire. Elles ne peuvent être contrôlées que dans un Etat démocratique est sécularisé où elles ne seront considérées que comme des opinions contestables.

    Voila, nous y sommes, le paradis par terre qui serait un Etat democratique secularise.   Nous savons tres bien que la democratie, appliquee sans definition de droits absolus, droits de minorites, limitations constitutionelles au pouvoirs du gouvernement, mene a un etat en surpoids, etouffant, omnipresent, c.a.d. totalitaire, et d’aillieurs, foncant toujours vers l’implosion de ce fait.  

    Un cancer ne peut pas survivre d’atteindre son but, qui est le remplacement de toute l’organisme avec soi-meme.   Un gouvernement democratique s’alimente de meme.   Les fondateurs de notre Republique en savait trop bien, et comme resultat Democratie n’apparait pas dans les document fondateurs.      VOUS, Jaures, comme etatiste marxiste, aimer tant la democratie par ce que c’est le moyen de faire croisser l’etat jusqua tout dominer, votre but.

    14 juillet 2012 à 21 h 13 min
  • Jaures Répondre

    Non, Grepon, il n’existe pas une "Nature Humaine", mais des Cultures plus ou moins enclines à l’expansion, au prosélytisme et d’autres plus paisibles, souvent victimes des premières. C’est la conscience d’Hypatie qui différait de celles de ceux qui la lapidaient. Les bourreaux et les victimes sont tout aussi humains. C’est que la prétention des idéologies est justement de considérer comme "naturels" les comportements qu’elles prônent.
     Ainsi, cher grepon, quand les néoconservateurs décrètent que la cupidité est propre à la nature humaine, ils ne font que définir comme naturel un comportement culturel. Dés lorst, on esquive toute discussion: si un comportement est naturel, il est établi, définitif, inscrit dans les gènes. On remplace ainsi par "nature", ce que les idéologies religieuses affirment comme divines, donc non discutables. Le stalinisme agit de même en parlant ‘d’intérêt du peuple" (le Peuple étant bien sûr une notion aussi malléable que la Nature ou Dieu).
    Tout discours visant à remettre en cause une idéologie peut alors être stigmatisée comme contraire à la Nature, à Dieu ou à l’intérêt du Peuple. Ces idéologies sont donc, par essence, à tendance totalitaire. Elles ne peuvent être contrôlées que dans un Etat démocratique est sécularisé où elles ne seront considérées que comme des opinions contestables.

    14 juillet 2012 à 10 h 48 min
  • grepon Répondre

    …….lorsque des hommes veulent prendre le pouvoir au nom d’une idéologie, quelle qu’elle soit, leurs comportements sont semblables en tous points.

    Tenez, Jaures, vous nous raconte la qu’il existe une nature humaine, previsible.    Vous avez fait du progres en lisant les4verites! 

    Attention, je ne suis pas d’accord avec vous que l’ideologie ne fait pas de difference en matiere de comportements, loin de la, mais je marque un point je crois, car vous nous avez dit, en reponse a moi, ne pas croire dans une nature humaine (je vous paraphrase, n’etant pas un fana de recherches dans les archives de les4verites).   

    Les conservateurs, et les "neo" conservateurs fameusement moins, croient que qu’il existe une nature humaine et qu’on est mal avise de ne pas respecter cette idee, au lieu de la jeter par le fenetre au nom du progres (ou plus pertinemment pour les gauchistes, pour avancer leur prise de controle de tout ce qui bouge).

    14 juillet 2012 à 5 h 25 min
  • Anonyme Répondre

    @ Jaurès

    merci pour la pertinence  de votre dernier message qui a au moins le mérite d’instruire  les trop nombreux  " béotiens qui savent tout " sur ce blog … par exemple le professeur  Guy Millière
    ce message n’est en rien ironique , il est sincère qu’il plaise ou non à la majorité des lecteurs et de la rédaction des " 4V2"

    13 juillet 2012 à 9 h 36 min
  • Jaures Répondre

    Inspecteur Juve, je ne vois pas en quoi l’article que vous citez contredit ce que j’ai écrit. Une commande a bien été passée pour "Le chagrin et la Pitié" par la télévision qui, sur pression de S.Veil et après l’arbitrage du Gal De Gaulle a renoncé à diffuser le document. Cette censure n’est pas sans conséquences. En cantonnant l’oeuvre à quelques salles parisiennes, il a fallu un militantisme et un bouche à oreille exceptionnels pour réunir en plusieurs années quelques dizaines de milliers de spectateurs au lieu des millions qui auraient pu la découvrir.
    En second lieu, la bibliothèque d’Alexandrie a été détruite à plusieurs reprises. A l’époque qui nous intéresse, suite à l’édit de Thessalonique, la lutte contre le paganisme et les différentes hérésies (arianisme, nestorianisme,…) avaient déjà conduit à de nombreux massacres. Les temples païens étaient incendiés et remplacés par des églises. Le Serapeum de Memphis et le temple d’Isis sont détruits. C’est durant cette période de folie religieuse, entre 391 et 415, que la bibliothèque d’Alexandrie fut incendiée lors d’une des émeutes menées par les moines cénobites. Il est à noter que Cyrille d’Alexandrie, évêque en 412 est un saint catholique et orthodoxe alors qu’il fut commanditaires de nombreux massacres d’hérétiques, païens et d’intellectuels.
    La question n’est pas, cher Grepon, de négliger ce qui advint en ne considérant que ce qui est d’actualité mais de comprendre que lorsque des hommes veulent prendre le pouvoir au nom d’une idéologie, quelle qu’elle soit, leurs comportements sont semblables en tous points. Et les humanistes de l’époque devaient regarder les intégristes avec la même affliction que nous qui observons aujourd’hui les "fous de Dieu" détruire les témoignages artistiques de leur propre foi.

    12 juillet 2012 à 10 h 32 min
  • oeil deCaïn Répondre

    Jaures, 2 commentaires sans importance mais tout de même vous avez du temps.

    11 juillet 2012 à 21 h 21 min
  • F Répondre

      @ WatsonCorcica
    Ah! A vous aussi c’est arrivé? Mais il n’est pas nécessaire d’aller sur des sites "gauchistes", essayer de poster sur celui de Franve Info un commentaire qui n’est pas dans la ligne du parti… Pourtant, c’est " leservicepublicindépendant" paraît il…
    Certains disent que c’est pareil, mais je suis sur que ce sont des racistesantidémocratesréactionnairesmoisis qui font que balancer des hoax…

    11 juillet 2012 à 21 h 15 min
  • grepon Répondre

    Il parait que Jaures n’a pas suivi, ou n’a pu lire(dans la presse aux ordres), toutes les nouvelles sortant du "printemps arabe" prononce haut et fort par les medias de masse.   Effectivement, des Islamistes vient, tres recemment et non pas en 391, de bruler un bibliotecque plein a craquer de documents uniques.  

    D’aillieurs pourquoi il veut intervenir sur l’article de cette semaine est une mystere.   La censure en Europe est ouvert et flagrant.   La "politiquement correct" est en vue a travers la societe americaine.   Cela a commence non pas dans une eglise religieuse mais dans, si vous voulez, l’eglise de l’etatisme qui est le monde universitaire americaine(hors sciences dures, ingenieurie etc), et s’est repandu dans l’entreprise et les ecoles pour enfants ensuite, grace a l’indoctrination.    Maintenant beaucoup aux states semble savoir que les USA sont coupable de toutes sortes d’horreurs et les autres cultures et pays, moins, et bien egalement mais sans autant culpabilite.   Beaucoup en 2008 acceptait que toute investigation de Barack Obama, homme totalement inexperimente dans la gerence de quoi que ce soit et associe depuis toujours avec mouvances anti-americaine et anti-occidentales ouvertes, etait de fait raciste, car Obama se presentait comme black.

    Nous vivons dans ce monde que Milliere decrit.

    11 juillet 2012 à 20 h 12 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    @Jaures (décidément en forme pour désinformer, aujourd’hui) :

    Le Chagrin et la Pitié est un documentaire franco-suisse de Marcel Ophüls tourné essentiellement au printemps 1969 et sorti au cinéma en 1971. Le conseil d’administration de l’Office de radiodiffusion-télévision française (ORTF, établissement public d’État) était plutôt favorable à son achat. Mais devant l’insistance de Simone Veil, membre du conseil d’administration, il déclina finalement l’offre[1]. Pour cette raison, le film dut recourir à la sortie en salle. Il fit l’objet d’un fort engouement par le bouche-à-oreille. À l’époque, le public en France ne disposait que de deux chaines de télévision, toutes deux étatiques, et dont l’information était étroitement contrôlée par le gouvernement : on crut que le pouvoir avait fait pression.

    (Wikipedia, site probablement d’extrême-droite).

     

    Ah que le monde était joli quand seuls les profs de gauche avaient le droit de raconter n’importe quoi à leurs élèves !

    11 juillet 2012 à 18 h 08 min
  • Inspecteur Juve Répondre

    @Jaures :

    Destructions de la bibliothèque (Wikipedia)

    Contexte scientifique du débat

    Les sources sont extrêmement limitées et les positions des historiens toutes aussi tranchées les unes que les autres.

    La seule certitude est qu’aucune trace matérielle de la bibliothèque d’Alexandrie n’a été, à ce jour, identifiée ou retrouvée. L’absence d’élément matériel met donc les chercheurs dans l’impossibilité de valider, infirmer ou corroborer les dires des sources qui, au fil du temps, ont pu être manipulées, incomprises ou interprétées (dans un sens ou un autre).

    Résumé des différentes hypothèses :
    la guerre civile romaine entre César et Pompée (env. -50) ;
    les conflits de primauté politique et religieuse entre paganisme et christianisme (250 – 350) ;
    les conséquences de la conquête arabe (env. 650) ;
    plusieurs destructions.

    C’est pire que Metronome !


    11 juillet 2012 à 18 h 04 min
  • Leon Répondre

    Decidement le grand Milliere des annees 2000 a bel et bien disparu :(

    Donc cher Guy, la censure des livres est une heresie et vous etes CONTRE, bien sur, seuls les regimes totalitaires interdisent des livres etc etc.

    Vous etes donc contre l’interdiction de "Mein Kampf", par exemple? Merci de confirmer!

    Si mon avis personnel vous interesse, je suis CONTRE TOUTE INTERDICTION de livres. Donc meme "mein Kampf", devrait etre en vente libre, eh oui! Ce qui ne veut pas dire que j’approuve le regime nazi, bien entendu. Mais il devrait etre possible de lire et etudier TOUT livre.

    J’avoue etre autant fatigue des articles de Milliere qui n’ont plus guere ni queue ni tete, qui disent aujourd’hui le contraire de ce qu’il disaient hier, etc etc, que des elucubrations nauseabondes des profiteurs syndicalistes (jaures se sent-il vise?) sur ce site :(

    Leon

    11 juillet 2012 à 15 h 47 min
  • WatsonCorsica Répondre

    Jauresse devrait savoir qu’il peut s’exprimer librement sur un forum qu’il qualifierait lui-même d’extrême-droite.

    Quant’à moi, j’ai essayé d’exprimer mon opinion sur Libé et L’Huma, j’ai été à chaque fois censuré, simplement parce que je n’étais pas d’accord…

    C’est la principale différence entre les dits " conservateurs" et les gauchistes ! Les gauchistes sont à ce point imbus de vérité et de générosités ( qu’ils portent en médaillons ) qu’ils ne supportent plus la moindre contradiction – d’où le politiquement correct qui mêne à long terme à la barbarie-

    de la même façon, les médias français gauchisants jusqu’à la nausée censurent tout débat sur l’islam…

    Millière a, encore une fois mille fois raison ! Jauresse vient d’en révéler la preuve !

    11 juillet 2012 à 14 h 05 min
  • Jaures Répondre

    Comme d’habitude, Millière tord à l’envie la réalité pour y faire entrer de force ses opinions étriquées.
    Récupérer ainsi Bradbury, immense écrivain, poète admirable est un sommet de pathétique ridicule.
    Bruler les livres ou exercer la censure a toujours existé et sous toutes latitudes. Millière cite la bibliothèque d’Alexandrie mais celle-ci fut incendiée par les Chrétiens en 391 (édit de Théodose) qui souhaitaient détruire tous les temples païens (quelques années plus tard, ils lapidèrent Hypatie, philosophe, mathématicienne et astronome), comme les islamistes détruisent aujourd’hui  les mausolées de Tombouctou. Au Moyen-Age, on appelait "brulements" les autodafés populaires où on devait bruler le plus grand nombre possible de Talmuds. Quand les livres ne suffisaient pas, on brulait ceux qui les lisaient ou les écrivaient, comme Bruno. Pour que tout cela cesse, il a fallu que cette idéologie soit vaincue et que la société se sécularise. Les musulmans suivront sans doute cette voie longue et sinueuse.
    En ce qui concerne la censure, si les sociétés totalitaires ont évidemment sur ce sujet atteint le point culminant, il ne faut pas oublier que les Etats-Unis avec le code Hays ont su museler Hollywood. En France, la censure a aussi sévi: on se souvient de "La Religieuse" de J.Rivette, censuré pendant 20 ans sous la pression du clergé, ou du "Chagrin et la Pitié" de M.Ophuls, interdit de télévision parce que, disait le Gl de Gaulle, "La France n’a pas besoin de Vérité, elle a besoin d’Espoir" (comme si les deux étaient incompatibles).
    Mais aujourd’hui, en quoi Millière a-t-il à se plaindre ? Ses livres sont publiés et il peut en faire la promotion sur France Info, radio publique (avec un discours bien plus modéré que dans ces colonnes. Il ne faut pas effrayer le lecteur !).
    Enfin, si ces dernières années "la déculturation" sévit aux USA, avec l’élection d’Obama au bout, que dira Millière si un conservateur est à nouveau élu ? Que la Lumière à nouveau parait ? Quoi ? Obama aurait-il donc fait sortir les livres des caves ?
    Si "un tel président n’aurait pu être élu il y a 20 ans", comment Millière justifie-t-il ses discours sur Carter qu’il rend responsable de tous les maux actuels ? Que ce qui n’était pas possible il y a 20ans l’était il y en a 30 ?
    Bref, on voit comment avec une grille de lecture préétablie on peut faire entrer le moindre fait dans ses opinions. Comme ces créationnistes qui voient jusque dans le plus petit cailloux la preuve formelle de la justesse de leur foi.

    11 juillet 2012 à 10 h 57 min

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