Réconcilier les Français et le monde politique

Réconcilier les Français et le monde politique

Depuis quelques décennies, on peut constater un divorce grandissant entre les Français et le monde politique.

Cette évolution se traduit notamment par des taux d’abstention électorale de plus en plus élevés, le désaveu du parti au pouvoir à chaque consultation populaire, le rejet de la Constitution européenne par 55 % du corps électoral alors que les parlementaires l’avaient acceptée à 85 %, la faible représentativité de l’Assemblée nationale avec notamment l’absence de sièges à l’Assemblée nationale pour un parti qui correspond à plus de 10 % du corps électoral, l’abaissement de l’autorité de l’État qui entraîne des manifestations de rue et systématiquement le recul du pouvoir.

Cinq réformes s’imposent

Des réformes fondamentales s’imposent pour remédier à cette situation et réconcilier les Français avec le monde politique. Elles porteront sur plusieurs points essentiels.

• L’interdiction pour un fonctionnaire d’exercer un mandat parlementaire. Plus de la moitié des parlementaires sont des fonctionnaires. Ce n’est pas représentatif du corps électoral et par ailleurs on ne peut être juge et partie. En Angleterre, le fonctionnaire qui aspire à la députation doit au préalable, dès qu’il fait acte de candidature, démissionner de la fonction publique. En France, avant 1920, le député ou le sénateur une fois élu devait choisir et démissionner de l’administration. Il faut revenir à une telle situation.

• La suppression du cumul des mandats. Notre système de cumul systématique des mandats est sans équivalent ailleurs. En très grande majorité, les parlementaires disposent de mandats locaux ce qui conduit à la confusion des rôles. Une plus grande clarté s’impose. La mesure à prendre est l’interdiction pure et simple du cumul des mandats. Un seul mandat pour chacun doit être la règle.

• La réglementation du « pantouflage ». Il consiste pour les agents de la fonction publique à se faire détacher ou à entrer dans une société nationale ou privée, en conservant tous ses droits au titre de son administration d’origine. Le fonctionnaire entrant dans une entreprise devrait par exemple au bout de six mois ou d’un an opter définitivement entre sa nouvelle fonction et le retour dans l’administration.

• La suppression de l’ENA qui au fil des années est devenue un véritable mandarinat, une caste ayant confisqué le pouvoir, avec une mainmise quasi-absolue sur la haute administration et les cabinets ministériels. Depuis 1974, avec l’arrivée de Giscard au pouvoir, on compte 8 personnalités sur 14 ayant exercé la fonction de Président de la République ou de premier ministre issues de l’ENA. Il s’agit de Giscard, Chirac, Fabius, Rocard, Balladur, Juppé, Jospin et Villepin.
La formation donnée à l’ENA est fort éloignée des réalités économiques notamment. Le rôle de l’idéologie a conduit à baptiser des promotions : « Louise Michel, Saint-Just, Robespierre, Léon Blum ». Il existe même des promotions Mandela ou Averroes, alors qu’aucune promotion n’a choisi comme parrain Richelieu ou Poincaré, pourtant grands serviteurs de l’État. En supprimant l’ENA, on ouvrira un éventail plus important d’accès à la haute fonction publique en faisant appel à la société civile.

• L’éradication de la corruption avec le retour généralisé aux valeurs d’honnêteté et de probité. Mettre fin aux « affaires » et à la corruption qui heurtent l’opinion publique, s’impose. La seule véritable sanction, c’est l’inéligibilité à vie pour tout homme politique condamné pour corruption et bien entendu l’interdiction de toute amnistie.

Les propositions avancées ont pour objectif essentiel de réconcilier les Français avec le monde politique, ce qui est indispensable pour créer la confiance et engager les réformes profondes dont le pays a besoin.

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Comments (11)

  • Anonyme Répondre

    Les grands enseignement de l’élection présidentielle en cours :
    . L’urgence stimule le sens civique même si, par définition, la meilleure expression de celui-ci voudrait qu’il se manifestât sans avoir besoin dêtre sollicité.
    . Les options argumentées finissent par l’emporter sur les idées toutes faites, aussi généreuses et démagogoques soient-elles. (l’enfer politique est lui aussi pavé de bonnes intentions)
    . La droite est capable de se décomplexer face à une gauche qui s’enfonce dans un immobilisme se réduisant à protéger des acquis dépassés et dans des propos ne dépassant pas l’imprécation, l’invective et la menace rouge.
    . L’électeur semble prendre conscience que l’ambition d’un  programme vaut mieux que la bien pensance.

    Il reste à espérer :
    1 – Que les politiques donneront suite à leurs propos par des actes.
    2. que les citoyens qui ont manifesté leur attente de réformes soutiendront le pouvoir qu’ils auront élu pour qu’il les accomplisse.
    3 – Que ceux qui se prétendent démocrates démontreront qu’ils le sont réellement en acceptant que les réformes approuvées par la majorité soient appliquées

    Voeux pieux ???

    1 mai 2007 à 21 h 55 min
  • Anonyme Répondre

    Le post introductif de Zermikus illustre bien la hauteur à laquelle volent les idées. Il dit :

    "Pensez-vous sérieusement que les quelques milliers de personnes qui constitutent l’état, vont être assez bêtes pour voter des lois qui les défavoriseraient ?….
    La prise d’une nouvelle légalité ne peut être faite que dans l’illégalité…."

    Pense-t-il que ceux qui auront conquis le pouvoir dans l’illégalité agiront autrement que ceux à qui ils l’auront enlevé ???

    Débile !

    1 mai 2007 à 21 h 44 min
  • jacques Répondre

    La méfiance des peuples envers les politiciens est générale.

    Et elle est raisonable.

    Voyez ce que dit un politicien après avoir donné une hausse astronomique à son employée/maitresse dans une organisation (Banque Mondiale) dont le but est de "réduire la pauvreté dans le monde":

    Wolfowitz said the initial $180,000 (euro132,305) she received "was in line with salaries paid to bank employees" holding similar H level positions. He said the salary "seemed reasonable to me" and noted that "many World Bank employees are, comparatively speaking, generously paid, and hundreds of them earn more than the U.S. Secretary of State."
    Source: CNN

    En tout cas le moins qu’on puisse dire, c’est que la banque mondiale définitivement enrichi…. ses employés.

    1 mai 2007 à 2 h 53 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    28/04/07    – "Les 4-Vérités"

    Jacques BOURDU nous propose certes un catalogue de mesures salutaires et de bon sens à prendre pour éviter que la politique ne continue à être un fromage pour une caste de politiciens issus majoritairement de la Fonction publique et dirigés par une super-caste issue, elle, de l’ENARCHIE. Si, les gens qui nous gouvernent, en s’imaginant qu’il suffit de pondre des lois pour régler tous les problèmes, avaient donné l’exemple de l’honnêteté et de l’austérité, ou si encore, ils avaient bien géré le pays au lieu de le mettre en situation de banqueroute et d’explosion sociale, sans doute le peuple français aurait-il  accepté la situation.

    En d’autres temps, celui-ci serait déscendu dans la rue aux cris de "A BAS LES VOLEURS ! A BAS LES ACCAPAREURS ! A BAS LES PROFITEURS ! A BAS LES INCAPABLES !". Oui mais voilà, le peuple, s’il a conservé le goût gaulois de la critique(1), a perdu sa virilité. Pas seulement à cause du "métissage", culturel ou autre imposé par la classe associativo-syndilalo-médiatico-politique, mais parce que, dès la maternelle, "l’ECOLE DE LA REPUBLIQUE" l’a complètement abruti, l’a transformé en zombi de la consommation, du politiquement correct et de la pensée unique réunis.

     Mais aussi parce que les politiciens aussi bien de gauche que de "droite" (mot que je persiste à mettre entre guillemets et à prendre avec des pincettes !) ont compris que, pour durer, pour continuer à profiter du "gâteau républicain", ils devaient pratiquer le "DIVISER POUR REGNER". Ce qui fait que les électeurs ne descendent plus dans la rue que pour défendre des intérêts "sectoriels", "catégoriels", "communautaires" ou "corporatifs", et non plus pour défendre l’avenir de leur pays. dont dépend essentiellement le leur.

    Ce que n’a pas vu Jacques BOURDU, c’est que les Français ne sont pas véritablement fâchés avec ce qu’il appelle "le monde politique". Une preuve éclatante vient d’en être donnée le 22 avril, avec la "ruée" vers les urnes et le score des représentants de trois partis auxquels il doivent TOUS LES MAUX dont souffre la FRANCE : l’UMP, le PS, et l’UDF. Au lieu de détester les hommes et les femmes politiques, ou même de les envier, de les jalouser ou de les déester pour leurs privilèges, leurs magouilles ou leurs pillages,  les électeurs/électrices les considèrent comme de "pipoles", riant de leurs travers, de leurs manies, de leurs mésaventures, et même de leur prévarications(2). La presse porte là une large responsabilité. Au lieu de "bruire" de tous les ragots, ou, comme elle le fait actuellement, de faire ses "unes" sur la tragi-comédie" de la rencontre "ROYAL/BAYROU", que n’exige-t-elle pas des deux candidats restant en lice non de nous ressasser leur vaines promesse, mais d’exiger qu’ils s’expliquent sur la façon dont ils les tiendront, que n’alerte-elle pas le peuple de FRANCE (comme elle le fait avec le "réchauffement de la planète") sur la situation rragique du "FRANCE-TITANIC" ? On continue à bord de ce malheureux paquebot, à danser le "ragtime" au son du "tout va très bien Madame la Marquise", avec des passagers qui continueront jusqu’à l’utltime instant qu’ils ont fait le bon choix en donnant leur péférence qui à Nicolas, qui à Marie-Ségolène, qui à François, et ont poussé un soupir de soulagement en constatant qu’ils avaient échappé au pire en rejetant à la quatième place l’ogre Jean-Marie LE PEN.

    Alors, Monsieur BOURDU, continuez à énumérer   – comme le font avec talent dans "LES 4-VERITES" sur d’autres sujets –   un Alain  DUMAIT ou un Bernard TREMEAU, les mesures de pur bon sens pour faire en sorte que "ça change", TANT QUE LE PEUPLE DE MOUTONS, DE VEAUX ou d’AUTRUCHES (je vous laisse le choix !) N’EPROUVERA PAS LE BESOIN VITAL DE VRAIES REFORMES (pas celle qui concernent directement leurs petites personnes, ou leurs intérêts personnels !) ET DE VERITABLES CHANGEMENTS, TANT QU”IL NE LES EXIGERA PAS, ne serait-ce qu’en balayant (comme il en a eu l’occasion ce 22 avril !), par un véritable "tsunami électoral" (que j’appelais de tous mes voeux) la classe politique gouvernementale, NE COMPTEZ PAS SUR NOS ELUS POUR ADOPTER "LES CINQ REFORMES QUI S’IMPOSENT". Rappelez-vous, à chaque nouvelle législature, l’ASSEMBLEE NATIONALE" (le SENAT en fait autant) commence par adopter des mesures qui concernent les intérêts particuliers de gens que les cocus du suffrage universel s’acharnent à réélire en croyant, comme toujours, qu’ils ont (enfin !) fait  LE BON CHOIX … Ne comptez surtout pas, de la part des députés, au lendemain des prochaines Légistatives, sur une "NUIT DES AVANTAGES ACQUIS". Il y a longtemps que nos élus ont perdu toute noblesse, toute pudeur. Contrairement aux nobles de naguère qui, si avilis qu’ils fussent devenus en tant que "courtisans", avaient donné l’exemple (alors que le "Peuple" ne l’avait pas encore exigé !)   – certaine "Nuit du 4 août " -, en abandonnant leurs "privilèges", et même montré un peu plus tard qu’ils savaient mourir en gentilhommes ! 

        Bon dimanche de réflexions, cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) qui s’est transmis à tous les "humoristes" de la génération "beur" !

    (2) la preuve éclatante en est la sympathie dont continue à bénéficier le couple JACQUES & Benadette CHIRAC. Quand on sait qu’il ne s’est pas trouvé une seule Association de "Mal Logés" ou de "Sans Logis" pour s’offusquer de voir celui-ci s’installer dans un superbe appartement mis à sa disposition par l’héritier d’un milliardaire étranger dont il est permis de s’interroger sur l’origine de la fortune. Il est vrai que Jacques CHIRAC (il faut bien qu’il s’ocupe, le pauvre !) est en train de se démener auprès de l’ONU pour que soient jugés au plus vite les assassins du père de son hôte. Il est vrai aussi qu’il n’aurait pas  été tolérable qu’après avoir été logés pendant quelques lustres dans les palais gouvernementaux (Hôtel de Ville, Matignon, et Elysée) Jacques CHIRAC et son épouse en soient réduits à quémander auprès de Bertrand DELANÖE un appartement dans un quelconque "logement  social".

    28 avril 2007 à 10 h 14 min
  • sas Répondre

    Elle est pas belle l’affaire…..suffisament poisseuse,suffisament merdeuse, en famille et entree copain pour avoir les attors de la vérité combinarde à la française…..entre naguy bocsa et l’idiote……la france est est dans une merde totale….

    championnats du monde de criquet(dont la france ne pratique pasà organisée à ST LUCIE( wficaraibes)……les connards de technocrates français dont la sécu est plombée de chez plombée…..ORGANISE LA SECURITE ET COUVRE LE RISUQUE SANITAIRE; mise à disposition d’un hellico , et de la plate forme hospitalière ultra déficitaire de FORT DE FRANCE LA MEYNARD……mission: assurer la securité et l evacuation aériene des VIPs…..couvrir le risque d’attentat chimique…..avec déploiement d’une chaine de décontamination……

    et ce sont les connards de gaulois qui paient…..

    sas est fatigué de toutes ces niaiseries couteuses ,humanistes et stupides……

    jean marie ou es-tu ???

    sas

    27 avril 2007 à 12 h 34 min
  • Frédéric Maurin Répondre

    Halte aux médias à la solde des socialos-communistes. L’article ci-après du Monde est infâme, laissant accroîre que Nicolas est entouré d’affairistes.

     

    Ses récents soutiens (de Bernard Tapie à Doc Gynéco, en passant par Berlusconi et Chirac) laisse penser tout le contraîre.

     

    Bouygues, Lagardère ! Réagissez !

     

     

    http://rupturetranquille.over-blog.com/

     

    Le Monde

    Questions sur le rôle d’un beau-frère de M. Sarkozy dans la vente de Pleyel

    LE MONDE | 30.03.07 | 15h25  •  Mis à jour le 30.03.07 | 15h25

    Rouverte le 1erseptembre 2006, la Salle Pleyel, haut lieu de la musique parisienne, est un succès. Les mélomanes savent moins que son acquisition par l’Etat, en 2004, a laissé un souvenir très mitigé au ministère des finances, dirigé par Nicolas Sarkozy de mars à novembre 2004.

    Le vendeur a réalisé une belle affaire. Hubert Martigny, cofondateur d’Altran, société de conseil en haute technologie, l’a acquise pour 9 millions d’euros en 1998. Quand il la cède, en 2004, à l’Etat, par le biais d’un bail assorti d’une cession à terme, il valorise son actif à près de 90 millions d’euros après avoir fait 33 millions d’euros de travaux.

    "L’Etat a été pris en otage par un contrat qui a été modifié après mon départ du ministère de la culture"

    Un membre du service des Domaines, à Bercy, chargé de l’immobilier de l’Etat, opposant à cette opération, relate aujourd’hui "un passage en force du cabinet Sarkozy". Et la récente découverte de la présence du beau-frère de M. Sarkozy dans le montage de l’affaire alimente les interrogations.

    "Je m’occupais de l’ingénierie financière du projet

    , affirme au Monde Christian Ciganer, frère de Cécilia Sarkozy. J’ai travaillé avec le ministère de la culture, mais je n’ai pas évoqué ce dossier avec M. Sarkozy, cela aurait été déplacé en termes de compétences." "Je ne savais pas, jure Claude Guéant, alors directeur de cabinet de M. Sarkozy, que M. Ciganer travaillait sur ce dossier."

    Quand M. Martigny acquiert la Salle Pleyel en 1998, la gestion se révèle plus complexe que prévu : il faut rénover l’acoustique ; l’Orchestre de Paris, locataire, entre rapidement en conflit avec son épouse, nommée gérante de la salle ; des professionnels résidents ne paient pas leurs loyers. En 2002, M. Martigny jette l’éponge et veut céder Pleyel à l’Etat. M. Ciganer est embauché par Arnaud Marion, l’homme de confiance de M. Martigny.

    En décembre 2003, un protocole d’accord est signé entre M. Aillagon et M. Martigny : l’Etat sera locataire pendant vingt ans pour un loyer annuel de 1,8 million d’euros et le vendeur doit réaliser 20 millions d’euros de travaux pour livrer une salle de niveau international. "A ce stade, avec un bail de vingt ans, assure Guillaume Cerruti, directeur de cabinet de M. Aillagon, passé à la tête de la direction de la concurrence à Bercy, l’Etat faisait une bonne affaire."

    Après quelques doutes, son successeur, Renaud Donnedieu de Vabres, reprend les négociations avec l’équipe Martigny. "La mise en examen de M. Martigny (le 19 juillet 2004, dans l’affaire des comptes d’Altran) a troublé les pouvoirs publics, mais (le ministère de) la culture devait trouver un lieu pour l’orchestre de Paris, en pleine ébullition", rapporte le directeur général de la Cité de la musique, Laurent Bayle, dont dépend aujourd’hui la Salle Pleyel.

    Bercy résiste. La mission interministérielle de valorisation du patrimoine immobilier de l’Etat (Mivpie) s’émeut, alors, "du problème de la valorisation du bien acquis par l’Etat", note son délégué général, Jean-Pierre Lourdin.

    Selon M. Guéant, les Domaines, la Mivpie, la direction du budget et les affaires juridiques s’inquiétaient des termes du contrat. Ils refusent d’entériner le fait que le loyer payé par l’Etat serve à réhabiliter la salle de concert mais aussi les bureaux qui y sont attachés.

    Le loyer de ses bureaux de grand standing sera perçu par le seul bailleur. "Soit 1,5 million d’euros par an et des loyers non capés", relève M. Ciganer. L’Etat ne touche pas un euro de loyer sur un immeuble dont il paye la rénovation : les travaux de la salle de concert sont donc de fait à la charge du locataire.

    "Pour nous aussi, la pression était maximale

    , dit M. Marion. Nous avons signé, le 16 juillet, le contrat de promotion immobilière sans avoir signé avec l’Etat et, le 19, M. Martigny était en garde à vue."

    Le ministère de la culture tente de passer en force et adresse à M. Sarkozy une demande de "passer outre" l’avis des services des finances. Pour y répondre, M. Guéant convoque, le 17 septembre 2004, les services récalcitrants qui réitèrent leur opposition.

    M. Sarkozy, arguant de l’urgence du déblocage, donne son feu vert, le 22 septembre, à la faveur d’un argument qui fait fléchir les Domaines. "Nous avons trouvé la solution, se félicite M. Ciganer, en cédant le tout pour 1 euro au terme d’un bail de cinquante ans, l’Etat devenait propriétaire et pouvait donc assumer les travaux."

    Jamais l’Etat n’a signé de bail aussi long et le prix payé sera encore plus lourd lorsque M. de Villepin annoncera, en 2006, la création d’une grande salle de concert à Paris ; Pleyel perdant, alors, de sa valeur marchande.

    "Il était impératif que Pleyel rouvre ses portes,

     

    Jacques Follorou

    Article paru dans l’édition du 31.03.07

     

     

    tranche M. Guéant, et que Paris retrouve son standing en matière de salle de concert, la modification des termes de la négociation a permis de débloquer la situation." , assure, pour sa part, Jean-Jacques Aillagon, initiateur du projet Pleyel, mais absent de sa finalisation après avoir quitté le gouvernement en mars 2004.

    26 avril 2007 à 22 h 54 min
  • FRANCIS Répondre

    SAS

    vous avez raison.il y a des pratiques lamentables dans cette Ripoublique.

    il faut en finir avec ces professionnels de la politique qui ne pensent qu’a leurs reelections et a cumuler les postes les plus lucratifs,l’ interet des Français passe apres.

    regardez  Chirac prend sa retraite avec  31000 euros,qu’a t’il fait pour la France a par l’endetter

    26 avril 2007 à 20 h 40 min
  • sas Répondre

    cette république…n’est plus un transfert volontaire pouvoir  et mandat pour quelques uns, au service du reste de la population…..

    c’est l’utilisation du peuple pour financer les frasques des quelques uns……qui se sont dédouanés unilatéralement des comptes à rendre…..et d’être eux même assujétis aux mêmes règles communes….

    notre république n’en  n’est plus une…..point

    elle n’est pas sencée servir quelques initiés……elle est au service du peuple.

    sas

    25 avril 2007 à 23 h 01 min
  • Gérard Pierre Répondre

    Monsieur Jacques BOURDU.

    La véritable problématique n’est-elle pas plutôt, à l’inverse, de réconcilier le monde politique avec les Français ?

    Une réconciliation suppose des erreurs antérieures à pardonner. Les cinq points que vous évoquez fort à propos sont tous le fait d’erreurs, voire de fautes, commises par le monde politique et non par les Français. La notion de torts partagés n’a pas sa place dans cet antagonisme prégnant que tout un chacun constate quotidiennement. Or qui a la possibilité de revenir sur ces erreurs ? … le monde politique …… ET LUI SEUL !…… En a-t-il la volonté ? rien n’est moins certain. Connaissons-nous beaucoup de cas où, constatant l’abus d’une position, celui qui en bénéficie largement décrète de scier la branche sur laquelle il est confortablement installé ? …… si c’était possible, depuis le temps, ça se saurait.

    Je crains donc que Zermikus soit tout à fait réaliste lorsqu’il conclut: " La prise d’une nouvelle légalité ne peut être faite que dans l’illégalité…. " S’il dit comment faire, grâce à votre article certains sauront aussi pourquoi le faire.

    25 avril 2007 à 14 h 02 min
  • Zermikus Répondre

    La réforme de l’état ne peut être faite que par l’état….
    Puisque, seul l’état est légal….

    Pensez-vous sérieusement que les quelques milliers de personnes qui constitutent l’état, vont être assez bêtes pour voter des lois qui les défavoriseraient ?….

    La prise d’une nouvelle légalité ne peut être faite que dans l’illégalité….

    25 avril 2007 à 11 h 04 min
  • Anonyme Répondre

    Chers visiteurs,

    Vous avez sans doute remarqué que sous chaque article nous ajoutons un petit bouton de ce type :

    Celui-ci vous permet de faire apparaître les articles des 4 Vérités Hebdo sur des sites Webs reprenant des articles d’information.
    C’est un excellent moyen de faire connaître notre journal à de nouveaux lecteurs.
    Aussi, je vous encourage vivement à utiliser cette option si l’un de nos articles emporte votre adhésion.

    Bien à vous,
    Le Webmasteur4V

    24 avril 2007 à 10 h 20 min

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