Réflexions avant le premier tour

Réflexions avant le premier tour

l n’y a pas que les sondages pour essayer de prévoir les résultats des élections présidentielles des 22 avril et 6 mai. Les girouettes politiques donnent les mêmes indications ! Bernard Kouchner, Fadela Amara, Martin Hirsh, Jean-Pierre Jouyet, figures emblématiques de l’ouverture sarkoziste, se sont bien gardés, eux aussi, jusqu’à ce jour, de prononcer la moindre parole de soutien…

Vous remarquerez ensuite qu’en cette fin de campagne, les dix candidats autorisés sont parfaitement étalonnés sur une échelle droite-gauche, aussi bien par les études d’opinion que par les électeurs eux-mêmes.

Alors, à quoi sert aux candidats de la droite ce déni permanent du clivage droite-gauche ? À leur faire gagner des voix sur leur gauche ? Évidemment non ! La seule conséquence de ce déni est la moindre mobilisation de leur camp. Notamment parce que c’est un signe fort d’assujettissement à la pensée unique, qui tient « la gauche » comme toujours supérieure à « la droite », moralement et intellectuellement au moins.

Que Nicolas Sarkozy ne se dise pas « de droite », tout en développant des thématiques clairement « de droite », était sans doute de bonne stratégie pour un président sortant. Mais que Marine Le Pen ait été jusqu’au bout dans ce déni dépasse mon entendement. Alors qu’elle avait l’occasion historique, jusqu’à l’entrée en campagne du candidat-président, de se proclamer la candidate de toute la droite, d’en être la rassembleuse… Une fois de plus (2002 excepté), le deuxième tour verra un affrontement droite-gauche.

Bien sûr, la personnalité des candidats est importante. Pas tant pour faire franchir cette ligne aux électeurs, dans un sens ou dans l’autre, que pour mobiliser, plus ou moins profondément, son propre camp. Que le candidat de la gauche soit dans le déni de la réalité économique, personne ne peut en être surpris. La gauche, c’est toujours le rêve, l’enchantement…

Mais que le candidat de la droite ne soit pas plus alarmiste me surprend. On lui a reproché de vouloir inquiéter les Français en agitant l’épouvantail des marchés financiers et leurs probables réactions après le 6 mai. Que ne l’a-t-il fait davantage !

Car la crise économique et financière ne fait que commencer. L’oeil du cyclone se déplace sous nos yeux : hier la Grèce, puis l’Italie, l’Espagne, le Portugal et demain la France, sans doute avant l’été, que notre président soit socialiste ou pas…

Pour faire face à cette situation, il faut commencer par une analyse juste. Celle-ci, quand elle est faite, demeure incomplète.

Le rôle majeur de la dette publique est maintenant reconnu et admis. Mais il n’y a pas que les États qui se sont endettés avec excès. Les entreprises et les ménages aussi. Quand on parle d’une dette publique égale pour la France à 90 % du PIB, sans compter les engagements au titre des retraites des fonctionnaires et assimilés, il faut savoir que l’endettement global de tous les agents économiques français, entreprises et ménages compris, s’élève à 350 % du PIB! Ce ne sont pas seulement les États qui doivent se calmer, ce sont les économies occidentales, toutes ensemble!

Il faut passer d’une croissance artificielle – et, de ce fait, de plus en plus faible – basée sur le crédit, de type chaîne de Ponzi, à une croissance naturelle et saine, basée sur une épargne préalable à tout investissement. Passage qui sera forcément long et douloureux.

Ce qui implique que les banques centrales cessent de manipuler les taux d’intérêt. Qui sont des prix comme les autres, comme les salaires et les taux de change. Pourquoi les prix des marchandises et des services, comme les salaires seraient-ils librement fixés par le marché, alors que d’autres prix continueraient à être administrés?

Les taux d’intérêt artificiellement bas ne sont pas la solution à la crise, mais, au contraire, la vraie raison de celle-ci. Demandez donc aux Espagnols pourquoi ils se retrouvent avec un tel stock de maisons invendables…

Plusieurs candidats du 22 avril ont opportunément rappelé que, jusqu’en 1974, la Banque de France, dépendante de l’État, pouvait sur ordre lui prêter de l’argent, sans intérêt. Ce système n’était pas vertueux mais inflationniste.

Sans doute des pays comme la Suisse, la Suède, le Danemark ou la Norvège savent très bien gérer leur monnaie avec des banques centrales indépendantes.

Mais, si l’on veut que la monnaie échappe à toute manipulation politicienne, tout en étant un moyen efficace d’échange et de réserve, à l’échelle internationale, il n’y a pas d’autre moyen que de revenir à l’étalon- or, seule alternative à la monnaie en papier.

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Comments (36)

  • François Répondre

       Eh! La bande @yopmail, je vous signale que le premier tour est terminé…

    25 avril 2012 à 16 h 09 min
  • oulitch Répondre

    Rappelons, pour ceux qui ne le savaient pas encore, que François Bayrou, après son commentaire du 1er tour (voir Bayrou.fr), reprendra la parole après le débat du 2 mai entre le futur vainqueur et le futur vaincu. Ne pas s’attendre à un changement dans ses convictions.

    25 avril 2012 à 14 h 08 min
  • limaro Répondre

    On a un Sarközy qui, après avoir frappé dix fois à une porte solide, celle de la confiance, la voit rester obstinément fermée et muette. Elle doit être en bronze et en tout cas ne résonne même pas. Alors Sarközy trépigne, l’insulte, crache dessus. Puis il regrette, l’esssuie, la cajole. C’est toujours non. Définitivement non.

    25 avril 2012 à 13 h 50 min
  • cligno Répondre

    Alain Juppé, prévoyant, a endossé un gilet de sauvetage ; ça peut servir, pas vrai ?

    25 avril 2012 à 13 h 32 min
  • griotte Répondre

    Petite stratégie. Risettes au MoDem et guili-guili au Front national : z’auront qu’à croire, Charles !

    25 avril 2012 à 11 h 07 min
  • mouri Répondre

    Il est prêt. Sarközy à l’affût pour trahir les électeurs du FN et de Bayrou du premier tour qui se laisseraient aller à voter pour lui au second tour. Il n’a plus que les petites branches de la trahison auxquelles s’accrocher.

    25 avril 2012 à 9 h 06 min
  • moltu Répondre

    Ah ! Guéant s’adapte au vent ! On ne l’entend pas répéter ce qu’il disait en janvier, que le FN n’était pas un parti républicain ! Guéant feuille morte ?

    24 avril 2012 à 20 h 42 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    les jeux sont faits et déjà …rien ne va plus !

    24 avril 2012 à 17 h 29 min
  • gloup Répondre

    Faut-il que Sarközy crève de peur pour avouer que Marine Le Pen « était compatible » avec la République !

    24 avril 2012 à 15 h 03 min
  • fedck Répondre

    Pour battre la gauche, il fallait Bayrou. Les sarközystes avaient été prévenus, non ?

    24 avril 2012 à 14 h 21 min
  • englan Répondre

    Après ce premier tour, Mélenchon retourne à sa niche, et François Bayrou retrouve une importance capitale. Il reprendra la parole après le débat entre les deux présidentiables.

    24 avril 2012 à 13 h 55 min
  • olnit Répondre

    « Dites et écrivez que le président est satisfait de son score du premier tour ». L’employé s’exécute, page 2 du FigarBluff de mardi.

    24 avril 2012 à 10 h 55 min
  • oflig Répondre

    L’équation de Sarközy est quasiment insoluble : il a besoin à la fois d’une large part des électeurs de Marine Le Pen et de tous ceux de François Bayrou. Or, on sait bien que ce qu’il faut dire pour attirer les premiers est incompatible avec ce qu’il faut dire pour complaire aux seconds. Le seul choix possible pour Sarközy est de marteler le thème des “valeurs” qui distinguent la droite de la gauche ; pour convaincre les électeurs de Marine Le Pen et de François Bayrou de faire un choix, non pas en sa faveur, mais contre François Hollande. Le problème, c’est ce que ça lui interdit le recentrage qu’il avait envisagé à l’origine. Il doit s’adresser par priorité à ceux qui ont voté Le Pen, puisqu’ils sont les plus nombreux. Il est donc condamné à continuer sa campagne sur la même ligne. Son axe pour le second tour, c’est : on ne change pas une tactique qui perd…

    24 avril 2012 à 10 h 03 min
  • nomerti Répondre

    Après le 2ème tour : Pour le commentateur distingué qu’est Philippe Tesson, la neutralité (provisoire quand même) de François Bayrou est INSUPPORTABLE. Cruel et torturant silence ! Tiens donc ! On le comptait pour rien !

    24 avril 2012 à 9 h 42 min
  • ylaran Répondre

    On n’y peut rien, autant François Bayrou a tout de l’homme honnête, autant Sarközy a tout du faux-jeton.

    24 avril 2012 à 9 h 23 min
  • François Répondre

      Ah, le clan "yopmail" a encore frappé? Et c’est étonnant comme le style des interventions est similaire..

    24 avril 2012 à 8 h 36 min
  • clami Répondre

    – Une chose est sûre, François Bayrou a fait une campagne propre, sans mensonges ni faux-semblant. – Ça a servi à quoi, même pas 10% à l’arrivée ? – Pour lui, la fin ne justifie pas toujours les moyens ! Ça veut dire qu’il sait qu’une victoire due à des mensonges peut ne faire que différer la ruine. – Et maintenant ? – Maintenant, Bayrou va continuer à se battre, dans la vérité. Attendons d’entendre ce qu’il va décider de dire.

    23 avril 2012 à 14 h 59 min
  • olte Répondre

    Chaque chose en son temps : La priorité reste l’expulsion de Nicolas Sarközy.

    23 avril 2012 à 13 h 58 min
  • olip Répondre

    Les résultats au premier tour de Marine Le Pen et de Mélenchon étant exactement inverses de ceux indiqués par les instituts de sondages, il est clair 1/ que ces indications étaient truquées 2/ que les sondeurs ont tous obéi à une consigne commune 3/ que cela va continuer dans la quinzaine qui vient.

    23 avril 2012 à 11 h 37 min
  • dera Répondre

    L’impulsivité de Sarközy lui a fait faire de grandes erreurs, en a fait un esprit brouillon, et n’a pu évidemment inspirer le respect de qui que ce soit. Avec lui, on attendait toujours autre chose que ce qu’il avait dit, souvent l‘opposé. Il y avait aussi les cas nombreux où, délibérement, il annonçait le contraire de ce qu’il avait l’intention de faire. A son âge, on ne change pas. Se faire photographier en short ou à vélo ne fait pas un homme d’Etat.

    23 avril 2012 à 11 h 12 min
  • oufli Répondre

    Toute la France et le reste de l’Europe le savent, avant et après les résultats du premier tour des présidentielles : Sarközy est un individu impulsif et immature.

    22 avril 2012 à 16 h 31 min
  • grolier Répondre

    Lu quelque part : « Le taux d’abstention est attendu à plus de 25% par certains instituts de sondage, signe d’une défiance d’une partie des Français envers la classe politique qu’elle juge impuissante face à la crise ». « …classe politique qu’elle juge impuissante face à la crise ». Quelle hypocrisie ! Les gens ne votent pas parce qu’ils s’en foutent et ils s’en foutent parce qu’ils pensent que voter ne sert à rien et que les politiques n’ont que faire de leur opinion.

    22 avril 2012 à 9 h 16 min
  • Anonyme Répondre

    Pour aider les indécis à s’y reconnaître et inviter les abstentionnistes à ne pas s’abstenir. Comment s’habillent les partis ou quand, contrairement à l’adage, l’habit fait le moine. Les couleurs brandies par les participants, lors des réunions électorales, sont l’un de ces signes offerts à tous, qui ne trompent pas et que peut saisir l’observateur le moins attentif, sachant que drapeaux et bannières sont mis dans les mains de ceux qui les portent par les orchestrateurs de ces grand-messes. Chez Hollande le drapeau tricolore est noyé dans une profusion désordonnée et multicolore reflétant parfaitement ce que seront les divergences et contradictions auxquelles le pays sera confronté si ce candidat est élu. La dominante rose y résulte d’un mélange de politique nationale, régionale, voire locale ; de syndical, d’associatif ; de tous les intérêts catégoriels et communautaristes qui s’en réclament ou qu’il prétend représenter. Chez Sarkozy la prépondérance de la nation, de la France en tant que République une et indivisible, au-delà précisément de ces particularismes et des divisions qu’ils véhiculent, est par contre clairement affichée par le foisonnement des seules couleurs nationales. Le tricolore occupe seul la totalité de l’espace Quant à Mélenchon, Joly et autres pseudo révolutionnaires, le rouge y noie le tricolore, ce qui n’a rien de surprenant. Pas davantage d’ailleurs que le bleu blanc rouge affiché par d’autres, avec davantage d’ostentation et de chauvinisme que de républicanisme, dans ce qui relève plus du concours d’idées que d’une élection présidentielle.

    21 avril 2012 à 12 h 06 min
  • gari Répondre

    Les cinq bonnes raisons de choisir le “candidat de la vérité”. 1/ Il rassemblera François Bayrou rassemblera des hommes et des femmes, de gauche et de droite, du centre et des écologistes, dans un gouvernement de d’unité nationale. Il dira la vérité aux Français et refusera tant les promesses intenables du candidat socialiste, que la politique incohérente, injuste et finalement destructrice du président sortant. 2/ Il est indépendant Il mettra fin à la confiscation de la République par les deux partis au pouvoir depuis 30 ans. Il garantira un État impartial d’où les clans, les puissances de l’argent seront enfin bannis. 3/ Il a vu juste Il a vu juste depuis des années sur la situation du pays. Gauche et Droite ont creusé, années après années, la dette et ont laissé partir des pans entiers de notre industrie et de notre production. Elles ont mené la France au bord de l’abîme, condamnant les Français au chômage et à la baisse du pouvoir d’achat. 4/ Il est honnête et courageux A la tête de l’Etat, il fera les réformes nécessaires pour redresser l’économie du pays et garantir nos systèmes de retraite et de santé. Responsable, il ne laissera pas aux générations futures de dettes sociale, financière, et environnementale. 5/ Il a une vision claire François Bayrou a une vision claire de ce que seront les priorités essentielles pour le pays : relancer la production en France afin de garantir l’emploi et la prospérité ; refaire de notre éducation la meilleure du monde pour offrir à nos enfants toutes les chances de réussir dans la vie ; et reconstruire une démocratie digne de ce nom en garantissant l’indépendance de la justice et des médias.

    21 avril 2012 à 9 h 30 min
  • yuli Répondre

    C’est vrai que la campagne électorale a été longue et quelque peu pénible, même pour les électeurs. Ceci dit, la situation est assez claire : le 6 mai, le Président de la république sera François Bayrou ou François Hollande. Tout dépend du résultat du premier tour. Ceux qui préfèrent François Bayrou, ex-sarközystes ou non, doivent impérativement voter Bayrou dès le 22 avril. Merci pour la France.

    20 avril 2012 à 20 h 39 min
  • clio Répondre

    Sortir de chez soi dimanche pour aller voter Sarközy est absolument stérile, Hollande ayant une trop grande probabilité de l’emporter. A vouloir tout avoir, on risque ici de n’avoir rien et, pire, le contraire de ce qu’on voulait : Hollande. On comprend les Sarkozystes qui voteront pour Bayrou. Ils veulent sauver les meubles. C’est être réaliste.

    20 avril 2012 à 13 h 35 min
  • François Répondre

      C’est bizarre, mais tous ceux, qui depuis 2 ou 3 semaines nous saturent d’interventions vantant Bayrou et nous enjoignant de voter pour lui ont tous comme adresse [email protected]
      C’est le même à plusieurs adresses ou c’est une association?…

    20 avril 2012 à 10 h 58 min
  • yvon Répondre

    Au groupe SarköFig, la culture du bluff est solidement enracinée. Les hallucinations sont organisées avec un soin extrême. La vérité n’a aucune importance, il s’agit simplement de mettre des lunettes fortement colorées aux lecteurs. Les sarkozystes pourraient néanmoins cette fois-ci en être les premières victimes s’ils négligent de voter François Bayrou dimanche. Ils se réveilleraient près d’un tonneau de poudre au soleil, c’est-à-dire un Hollande qui expulserait Sarközy en beauté le 6 mai. Ils le savent, la question est maintenant de savoir s’ils sont conséquents avec eux-mêmes. Ce n’est pourtant pas difficile de choisir le moindre mal, c’est-à-dire de reculer quand on est trop près de l’abîme, même si le paysage est pittoresque.

    20 avril 2012 à 9 h 12 min
  • quinctius cincinnatus Répondre

    vous avez le choix ou plus exactement vous ne l’avez plus :
     –  soit vous perpétuez un fonctionnement de la rRépublique selon l’alternance ( qu’on veut vous faire  croire comme étant à elle seule la démocratie ) c’est à dire P.S. ( et affiliés ,inféodés ou prébendiers) versus U.M.P. ( et affiliés , inféodés ou prébendiers)  donc une gauche versus une droite qui "vivent "et (dys)fonctionnent  selon les mêmes principes ( hyperadministration tatillonne , manque de réactivité industriel , éducative etc … , déficit en imagination etc …) et  tous deux  également sectaires ,                – – – soit vous votez pour la LIBERATION de la CREATIVITE c’est à dire pour de vrais libéraux  ( le MODEM étant à mes yeux le seul qui réponde à ces critères )

    un autre vote , celui ci "viscéral " est possible :
     – si vous êtes de droite vous votez F.N. ou D.L.R.
     – si vous êtes de gauche F. de G. ou E.E.L.V.
    dans ce second choix vous ne prenez pas vos responsabilités de citoyen !

    19 avril 2012 à 23 h 41 min
  • Ludo Répondre

    Dommage que Sarkozy ait vendu 600 tonnes de notre or…

    19 avril 2012 à 22 h 41 min
  • mounil Répondre

    A trois jours du premier tour, alors que plusieurs sondages confirment l’avance de François Hollande et que la résignation s’installe dans son propre camp, Nicolas Sarkozy tente de faire bonne figure.

    19 avril 2012 à 22 h 18 min
  • Galea Répondre

    Ceux qui veulent garder Sarközy non seulement le perdront, mais se retrouveront avec Hollande, alors qu’ils ont le moyen d’avoir à la tête du pays un homme honnête, prêt à travailler avec tous les hommes et femmes de bonne volonté. Ce moyen, c’est de voter François Bayrou le 22 avril. On les a prévenus. Cette simple réalité a mis l’UMP en ébullition. La vérité les fait bouillir.

    19 avril 2012 à 21 h 22 min
  • carlier Répondre

    Un virage : Les gens de l’UMP admettent presque tous qu’en renonçant immédiatement à Sarközy, et en votant Bayrou dimanche, la menace Hollande disparaîtra. Ceci est beaucoup plus sûr que toutes les autres suppositions.

    19 avril 2012 à 17 h 26 min
  • molina Répondre

    N’oublions pas que le Sarközy élu en 2007 était un homme connu au moins depuis cinq ans, dans son style et ses exploits, en tant que ministre de l’intérieur. Il était censé savoir comment il était perçu par le pays, et aurait pu commencer comme Président à corriger ce qui chez lui est répulsif. Non, l’indifférence ou le naturel ont prévalu. S’il est aujourd’hui vomi, c’est pour des raisons parfaitement établies. Résumons : très peu de circonstances atténuantes. On veut nous faire croire qu’il sera au second tour. T’as qu’à croire Charles. S’il y était, Hollande le pulvériserait. Pour qu’il n’y soit pas, et qu’Hollande soit battu, c’est François Bayrou qui doit y être. Votons donc pour lui dimanche !

    19 avril 2012 à 14 h 22 min
  • petitjean Répondre

    Nous sommes véritablement à la croisée des chemins.

    L’avenir de la France va donc se jouer le 22 avril prochain.

    5 ans de Hollande ou 5 ans de Sarkozy produiront les mêmes effets mortifères.

    En 2017 la France comptera 2 millions, deux millions de personnes étrangères ou d’origines étrangères de plus ! (tenir compte de la démographie)
    Les analyses du vote ethnique sont sans appel: 90% des nouveaux arrivants, des nouveaux naturalisés, votent pour la gôche et l’extrême gôche.
    (rappelons nous que durant son mandat, Sarkozy a fait entrer en France plus de 1 million d’étrangers, qu’il a naturalisé à la cadence effrayante de 150 000 par ans. Tout le monde peut comprendre que cette accélération a pour but de créer une situation irréversible !)
    Donc, dans les FAITS, Sarkozy et l’ump nous ont démontré qu’il n’y a aucune différence entre eux et le projet immigrationiste de toute la gôche.
    Donc, nous sommes bien à la croisée des chemins. L’avenir de la France, de nos enfants, vont dépendre de notre vote.
    De la situation catastrophique qui accable notre Pays , personne n’est innocent.
    Il faut rompre totalement d’avec la politique qui nous est imposée depuis plus de trente ans.
    Une seule candidate le propose et s’y engage.
    Imagine-t-on une seconde, le Général De Gaulle se laisser lier les mains par des traités contraire aux intérêts de la France ??
    Le 22 avril, nous aurons une responsabilité immense devant l’Histoire.

    Méditons bien cette citation:
    « celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais ».

    réinformation sur http://www.fdesouche.com  et http://ripostelaique.com

    19 avril 2012 à 12 h 39 min
  • Toni Répondre

    l’étalon- or, seule alternative à la monnaie en papier …

    Et on met ses ligots d’or dans un coffre fort d’une banque de Geneve, ça évitera de se faire couper la tête par le redresseur de tort … pardon le syndicaliste local.

    19 avril 2012 à 11 h 48 min

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