Retraites : et la capitalisation ?

Retraites : et la capitalisation ?

On ne pourra pas tous les 5 ans repousser l’âge de la retraite de deux ans pour maintenir un système qui cumule les déficits, on arriverait rapidement au ridicule d’une retraite à 75 ou 80 ans…

Il serait temps de se poser les bonnes questions et notamment, celle de la capitalisation :

C Au Chili, en 1981, fut offerte aux travailleurs la possibilité de continuer à cotiser à la caisse générale publique des pensions ou bien de placer leurs économies dans des institutions financières privées. Les cotisants peuvent investir dans 5 types de fonds de pension et choisir entre différents gestionnaires ou modalités de paiement. Cela signifie qu’ils usent de leur liberté, contrairement aux Français. À leur mort, la famille continue de percevoir la pension ou le montant total en héritage. La couverture sociale est supérieure à ce qu’elle était du temps du monopole du système public de pension. Les salariés, qui sont légalement obligés d’épargner 10% de leur salaire, sont affiliés à 97% à un système privé qui leur coûte moins que le système par répartition (19%). Et la démographie du Chili n’est que de 2 enfants par femme.

Toutefois, à l’occasion de la crise économique mondiale, nombreux furent ceux qui mirent en doute les garanties offertes par le système de pension par capitalisation. En 2008, ces fonds de pension avaient bien connu une forte chute suite à la crise économique mondiale et à la baisse des bourses. Mais à la fin de 2009, les fonds ont enregistré des bénéfices record, épongeant toutes les pertes de l’année 2008. (…)

Peu à peu, l’expérience chilienne fructifie dans d’autres pays. Les Suédois l’ont déjà adopté, après la faillite de leur système public dans les années ’90 et les Allemands l’étudient. Au total, le système privé de pension par capitalisation a été introduit totalement ou partiellement dans près de 30 pays. (…)

 Dans le système par répartition, si le travailleur décide d’arrêter de travailler, il ne peut récupérer son argent. S’il meurt célibataire avant d’arriver à la pension, cet argent n’ira pas à sa famille, mais sera confisqué par l’État. S’il meurt marié, son conjoint recevra bien la pension, mais pas ses enfants adultes. (vu ici)

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