Roms : rien que du vent
“Une majorité de français voit avec faveur le démantèlement des campements sauvages de Roms et l’expulsion du territoire d’un certain
nombre d’entre eux. Mais ces grandes manœuvres sarkozystes sont essentiellement à visée électoraliste. Car ces « expulsions » « volontaires » (sic) coûteuses ne servent à rien : les
intéressés, de l’aveu des forces de police et de gendarmerie, ne se gênent pas pour revenir, le gouvernement français s’étant privé lui-même des moyens de les en empêcher. Certains,
éternels naïfs et futurs cocus, s’enthousiasment à nouveau, comme en 2007, de la posture en apparence « sécuritaire » de Nicolas Sarkozy, dont le bilan en matière de sécurité et d’immigration est
pourtant catastrophique.
Or c’est lui qui, en promouvant le traité de Lisbonne, a ouvert les frontières à tous les ressortissants venant d’Europe
Centrale. Comme ne se prive pas de le dire l’association « Terre d’Asile », les millions de Roms originaires de Roumanie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, ont, comme les autres
citoyens de ces pays, acquis en vertu de ces traités le droit d’entrer en France sans visa et sans autorisation, tout comme les Belges, les Italiens. etc. Et ce que nous voyons n’est que le début
de cette transhumance ! La conclusion est claire : rien n’est possible, sans renégociation des traités européens et sans restauration de notre souveraineté sur notre territoire.
Tout le reste n’est que poudre aux yeux pour électeur de droite myope et amnésique.” Bruno Gollnisch