Roselyne Bachelot va faciliter la consommation de drogue

Roselyne Bachelot va faciliter la consommation de drogue

Il faut croire que Roselyne Bachelot a décidé de contrarier les Français, au moins tous ceux de droite, tous ceux aussi qui ont une
morale. Elle vient de se prononcer pour la création de salles de consommation de drogue :

 

Les salles de consommation à moindre risque pour les toxicomanes vont peut-être bientôt voir le jour en France. Leur expérimentation
est en effet préconisée par l’Inserm, qui a remis début juillet un rapport sur la réduction des risques des usagers de drogues à la ministre de la santé Roselyne Bachelot. Cette
dernière, en marge de la conférence de Vienne sur le sida, s’est également montrée favorable à une telle expérimentation
, déjà en cours d’examen à Paris suite à l’initiative de
Jean-Marie Le Guen. Roselyne Bachelot avait déclaré en octobre 2009 attendre les conclusions de l’enquête collective de l’Inserm sur les salles de consommation contrôlée avant de décider, ou
non, leur expérimentation.

[…] Dans une interview donnée hier au journal Libération, la ministre de la santé prend acte de cette “recommandation favorable à la
mise en place expérimentale de centres de consommation supervisés
“.
Madame Bachelot s’engage donc à “prendre en considération cet avis et [à] engager une concertation avec
tous les partenaires concernés, notamment les collectivités locales
“. Un pas en avant salué par plusieurs associations comme Asud ou Act Up, qui se
sont depuis longtemps exprimées sur la nécessité d’ouverture de telles salles
.”

Dans un document paru en 2001, le Conseil pontifical pour la pastorale de la santé présentait l’aspect de la toxicomanie sous 3 axes: prévention, soin et répression des
“trafiquants de mort
“. Ce volume s´attachait surtout aux deux premiers aspects, rappelant aux gouvernements leur responsabilité de mettre en oeuvre une “lutte sans
quartiers contre la drogue
“. En voici des extraits :

L’usage de la drogue est toujours illicite, car il implique un renoncement, injustifié et irrationnel, à penser, à vouloir et agir
au titre de personne libre. […] On ne peut pas parler de la liberté de se droguer ni du droit à la drogue, car l’être humain n’a pas le droit de se nuire, et ne peut pas, ni ne doit jamais
abdiquer sa dignité personnelle qui est un don de Dieu ! Ces phénomènes – il faut toujours le rappeler – non seulement entravent le bien-être physique et psychique, mais frustrent la personne
elle-même dans sa capacité de communion et de don. […]

On ne triomphe pas de la drogue par la drogue. La drogue est un mal et on ne peut pas faire de concession au mal. La légalisation,
même partielle, qui est déjà tout au moins discutable en relation avec la nature même de la loi, ne produit pas les effets qu’elle avait visés. Une expérience générale le confirme […]
Certaines autorités sont prêtes à laisser faire, cherchant simplement à encadrer la consommation de la drogue pour tenter d’en contrôler les effets. Il en résulte que, dès l’école,
l’usage de certaines drogues se banalise
; cela est favorisé par un discours qui essaie d’en minimiser les dangers, spécialement grâce à la distinction entre drogues douces et drogues
dures, ce qui conduit à des propositions de libéraliser l’usage de certaines substances. Une telle distinction néglige et atténue les risques inhérents à toute prise de produits toxiques, en
particulier les conduites de dépendance qui reposent sur les mêmes structures psychiques, l’atténuation de la conscience et l’aliénation de la volonté et de la liberté personnelles, quelle que
soit la drogue”. Le Salon Beige

 

On peut penser que les déçus du sarkozysme et tous les milieux de droite pèseront fortement en faveur de son départ lors du prochain
remaniement…

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