Sarkozy sur le toboggan

Sarkozy sur le toboggan

Les sondages d’opinion sont désormais un instrument indispensable de la démocratie, surtout au sein des États qui ont peur du référendum, comme le nôtre. Et nous avons la chance d’avoir en France les instituts de sondage parmi les meilleurs du monde. N’écoutez jamais ceux qui vous diront que les sondages se trompent : Ils ne disent cela que lorsque le résultat de l’un d’eux leur déplaît et qu’ils font preuve alors d’une mauvaise foi si radicale qu’elle en est comique.

Je l’ai encore vérifié récemment lorsque j’ai fait état des 88 % de Français favorables à la légalisation de l’euthanasie volontaire (sondage Sofres de mars 2007), ce qui m’a valu quelques lettres ahurissantes d’opposants à cette légalisation qui refusent d’admettre la validité de ce sondage, ce qui est pitoyable.

On a parfaitement le droit – souvent même le devoir – de ne pas être d’accord avec l’opinion de la majorité des citoyens, mais il faut avoir l’honnêteté de reconnaître la réalité de cette opinion. Il n’est jamais déshonorant d’être minoritaire, mais il l’est de le nier quand c’est le cas.

La marge d’erreur d’un sondage est en fait extrêmement réduite (3 % au maximum) et résulte simplement du fait que le panel représentatif de la population, qui compte généralement un millier de personnes environ, ne peut pas intégrer les rares cas particuliers d’individus hors normes, qui, fort heureusement, existent. L’opinion publique évolue, et lorsque les opinions se partagent presque à égalité,
48 contre 52 %, voire 49 contre 51, il est évident qu’une marge d’erreur de 1 à 3 % a son importance.

En revanche, lorsqu’une opinion réunit plus de 60 % d’avis favorables, 1 à 3 % d’erreurs ne peuvent l’affaiblir, a fortiori si elle dépasse 80 %. Or, Nicolas Sarkozy, qui, peu après son élection, caracolait avec plus de 70 % d’opinions favorables, preuve d’un large soutien du peuple français, a vu sa cote de popularité s’effondrer sous la barre des 50 %, où il « rame » péniblement aujourd’hui. Faut-il le déplorer ? Non, bien au contraire, et surtout si l’on est de ceux qui ont voté pour lui. Car il faut espérer que ce désaveu des Français lui fera prendre conscience de ses erreurs et de ses maladresses et les lui fera corriger. Sinon, plus dure sera la chute, pour le président comme pour le pays, tous deux avidement guettés par les vautours socialistes.

Malgré ce que disent certains, je ne crois pas que la médiatisation de sa vie privée lui ait porté tort. D’abord parce que Mme Carla Bruni semble réunir tous les charmes de la beauté, de l’intelligence, de la gentillesse et de la culture. Ensuite parce que, le mariage étant célébré, tout rentre dans l’ordre, et les Français savent bien qu’il vaut mieux avoir pour président un homme heureux. Il n’en sera que plus fort pour vaincre les obstacles et l’adversité, au service de la nation.

Alors, pourquoi les Français ont-ils été déçus ?

D’abord parce qu’il leur a semblé que leur président mettait moins d’audace et d’énergie dans la conduite des réformes qu’il n’en avait mises dans leur énoncé, et qu’il n’était pas assez combatif face aux coalitions conservatrices et réactionnaires, notamment syndicales.
Ensuite parce qu’ils voulaient une réduction importante et rapide de l’appareil d’État – l’un des plus lourds au monde – et qu’ils ne l’ont pas vu se produire, ou trop timidement.

Or, nos compatriotes sont bien conscients que cette réduction, en réorientant par une baisse des impôts le revenu des citoyens vers la sphère productrice et privée, peut seule améliorer leur pouvoir d’achat. Enfin, et peut-être surtout, ils désapprouvent le fait que Nicolas Sarkozy veuille leur imposer par une voie détournée, en l’occurrence parlementaire, la Constitution européenne qu’ils avaient refusée. Même ceux qui avaient voté oui, dont je suis, condamnent cette ruse, qui a de surcroît l’effet désastreux de démontrer que les prétendus représentants du peuple ne le représentent nullement.

Si l’on ajoute à cela les rumeurs sur un projet de réforme de la laïcité qui aurait pour but de faire payer aux contribuables français la construction des mosquées, la coupe déborde et le jeune marié divorce de la France.
Ressaisissez-vous, Monsieur le Président, et faites ce pourquoi vous avez été élu !

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Comments (19)

  • Gino Répondre

    A Marc,

    je maintiens tout ce que j’ai écrit, surtout sur le fait que tu donnes du grain au camp d’en face. Je trouve que ça c’est vraiment le truc le plus criant.  Le mécanisme en est évident. 

    Je suis d’avis que l’on doit dégraisser la fonction publique, mais ça dépend où.  Et surtout pas connement comme on le fait.  Surtout que les mecs comme toi sont pas au courant. A titre d’exemple  Sarko donne des augmentations en masse à certains hauts fonctionnaires.  Ca te plairait toi d’augmenter ton salaire d’un coup de 10.000 à 12.000 euros sans raison, sans prendre aucun risque, juste en faisant des heures de bureau et quelques discours.  Ca te plairait, non ?  

    A coté de ça j’ai déjà été hospitalisé en clinique et en hopital.  Je tire mon chapeau aux infirmièr(e)s et soigants que j’ai connus en hopital et j’estime scandaleux d’attaquer en masse tous les fonctionnaires,  En outre, une personne de ma famille a disparue et j’ai vu de près l’abnégation des gendarmes.  A coté de ça y a des organismes et des magouilles ou encore des planques scandaleuses surtout dans la haute fonction publique mais nombre de crétins (dt tu fais partie bien sur) voient la puce bien avant l’éléphant.

    Je pense que si ta vue est si étriquée c’est pas seulement parce que tu es mal renseigné, mais c’est surtout parce que la jalousie te fait parler (la jalousie chère à ton icône Tatcher). Je ne suis pas fonctionnaire mais je ne me plains pas de ma situation.  Par contre je me régale de la jalousie je trouve ça tordant et à te lire c’est d’abord ce qui transparait : non pas un discours raisonné mais la frustration.  C’est génial comme dirait Sabatier. Surtout reste comme ça.  A titre individuel c’est super marrant. Dommage que tu sois un cas assez répandu : trop de choses sont figées par la faute des aigris qui fulminent leur haine et ne visent pas où il faut.

    Sinon j’aime bien ton discours "les Français sont ci et ça".  Au Canada, en Suède  on a réduit drastiquement les dépenses publiques.  Mais on a commencé par le haut.  Aussi simple que ça.  Normal que les Français refusent tout, se cabrent sur tout  : ça vient de types pourris complèment. Voilà pourquoi tout est rejeté d’emblée.  Quant aux autres peurs : vache folle ? non pas le moins du monde, virus des oiseaux ? j’y crois pas. C’est des blagues de journaleux.  Pour le reste je suis pas du genre trouillard : j’ai même aucune vaccination.  OGM ? ah oui attention grosses magouilles là. Je présume que tu es pour les lobbies donc gueule vite à la trouillardise.  Le progres passe par là.  Demande aux Argentins.

    Mais y a pas que les lobbies.  La nomenklatura a besoin aussi de laquais comme toi pour monter les gens les uns contre les autres.  Ils ont de bons jours devant eux.

    Dernière précision de détail. Tu m’appelles <mon vieux>, à plusieurs reprises.  Ca a  même l’air un peu obsessionnel. Tu as dû te méprendre sur mon age quand j’ai parlé des femmes tondues après la guerre.  Ce sont des scènes que j’ai simplement vues à la TV et non en réel. 

    Si tu m’as crû agé, c’était quand même terriblement injurieux de me parler de la sorte.  De toutes façons, la lâcheté étant quand meme répandue il est vrai que ça devient une insulte (en compensation d’un manque d’arguments) dans la bouche de beaucoup, comme si le fait d’être vieux était une circonstance agravante. Ainsi par exemple on traite souvent de "vieux con" c’est bien plus grave que d’etre simplement "con".

     

    10 février 2008 à 22 h 23 min
  • Marc Répondre

    A Gino .  Il faudrait retourner à l’école mon vieux pour réaprendre à lire ! J’ai beau relire et relire mon article,je n’y trouve pas la moindre allusion dre près ou de loin aux conducteurs de trains, aux infirmières,etc…Quand à Margarth Tatcher,la politique qu’elle a mené,devait probablement être la meilleure,puisque les socialos Anglais qui lui ont succèdés,l’ont poursuivie ! Mais je crois que les Français dans leur majorité,sont apparement comme toi mon vieux, une armée d’asistés, de fainéants et de pétochards,qui ont peur de tout ! De l’avenir,de la vache folle,des OGM etc… Mais le monde bouge, il ne nous attendra pas ! Alors oui mon vieux, il faut dégraisser le mamouth ! Que celà plaise ou non, mais probablement es-tu l’un d’eux ? On le dirait,vu ta réaction ! OUI la fonction publique en France,est une GANGRENE qui tue à petit feu notre pays,en l’étouffant à cause de son trop grand nombre de fonctionnaires ! Le double de l’Allemagne,et le triple de l’Italie et de l’Espagne ! Je crois,que le con dans l’histoire ce ne soit  pas moi ! Nous avions élu Sarkozy,pour qu’il fasse des réformes,pas des réformettes ! Cette saloperie de loi sur les 35 h,elle est toujours là ! Il n’a pas eu le courage de la supprimer,les ordures de gauche qui l’ont intaurée,n’ont pas eu d’états d’âmes eux,ils l’ont appliquée ! Ils se foutaient pas mal des conséquences désastreuses que cette connerie allait déclancher !

    10 février 2008 à 15 h 25 min
  • Martine Répondre

    Les présidents ont souvent eu des animaux de compagnie, Monsieur Muscle a voulu avoir le sien, un animal de luxe dont le collier coûte quand même très cher ! ah ! "l’amour des animaux" quand tu nous tiens ! !

    10 février 2008 à 13 h 36 min
  • Gérard Pierre Répondre
       Benjamin Disraeli, le talentueux Chancelier de l’Echiquier de la Reine Victoria, avait coutume de distinguer trois types de mensonges, au nombre desquels il classait les statistiques.
     
       Les sondages mettent en œuvre des techniques relativement fiables dont les résultats devraient effectivement, à la marge d’erreur près indiquée par monsieur Pierre Lance, être négligeables. Mais il en va des sondages comme de la climatologie : leur côté scientifique est une chose, leur traitement médiatique ou la manipulation des informations qu’ils contiennent en est une autre. M’asséner des résultats sans me révéler comment est construit le questionnaire ( questions ouvertes ou fermées, … formulation des questions, … etc ) ni quelles sont les réponses non prises en compte parce que considérées comme « non significatives » selon le sondeur, me gêne toujours un peu. Dans le cas présent, la tendance se superpose à un sentiment général : le président de la raie publique s’effondre et je ne suis pas aussi optimiste que monsieur Pierre Lance sur sa prise de conscience. Les faits le confirment chaque jour un peu plus : L’ INCOHERENCE VERBALE TIENT LIEU DE SUITE DANS LES IDEES au détenteur de la magistrature suprême. L’un des derniers exemples de ses facéties illustre encore le phénomène : Après s’être rendu en Inde où monsieur Lakshmi Mittal tenta vainement d’obtenir de lui une entrevue, il s’incruste dans l’usine de Gandrange où il n’a aucune raison de plastronner (*), pour y faire la déclaration la plus démagogique que l’on puisse imaginer ! ! ! ……………… ce n’est qu’un exemple parmi des centaines.
     
       Les Français iront, selon moi, de désillusions en déceptions successives, jusqu’à ce que, …………… des évènements graves n’obligent quelques politiques ayant peut-être réussi à cacher jusqu’à présent une stature d’Hommes d’Etat ne se révèlent enfin et ramassent cette raie publique en lui substituant autoritairement un comité de salut public, ……… provisoire bien sûr !
     
    ***********************
     
    (*) Nous ne sommes plus à l’époque du plan acier de 1984 au cours duquel les politiques concoctèrent un projet industriel insensé qu’ils ne savaient même pas argumenter. Le ministre de l’industrie d’alors, un certain monsieur Laurent Fabius, s’étonna même au cours d’une réunion : «  Ils parlent de produits plats, de produits longs, …… mais qu’est-ce qu’ils racontent ? ». Ce galimatias se transforma en nationalisation. Aujourd’hui, l’usine de Gandrange relève du droit privé et l’incursion de Nicolas Sarkozy dans cette enclave privée, après en avoir snobé le propriétaire relève d’un manque de savoir-vivre affligeant. Il y tint des propos inconséquents que d’autres « roitelets politiques » locaux se crurent autorisés à tenir en d’autres temps, propos qui ne dupèrent personne sur place. Les Lorrains de Moselle savent depuis 1871 ce qu’il convient de penser de ce qui leur vient de Paris !
    10 février 2008 à 13 h 21 min
  • Sophie Répondre

    Avoir le respect de soi-même, tout le monde ne l’a pas …. la pudeur, la dignité, s’intéresser aux autres et être désintéressé, voilà des qualités fondamentales : Carla Bruni les possède-elle, j’en doute ! Pour moi, elle ne présente aucun intérêt si peut être une vitrine pour Nicolas Sarkozy, si cela était on pourrait se poser des questions sur l’homme ! Franchement, je pense que les français, ceux qui travaillent vraiment, ont vraiment d’autres soucis que de se soucier de la parade amoureuse d’un paon et de sa poule !

    10 février 2008 à 12 h 33 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    09/02/08    – "Les 4-Vérités"

    Dans un précédent "post" (pas encore publié), je répondais à Pierre LANCE qui donne son avis sur les sondages. A propos des sondages qui montrent une nette baisse de la popularité du Président de la Réublique, je ne résiste pas à la tentation – en guise de post-scriptum – de paraphraser un mot de Lionel (non, ce n’est pas lui !) CHRZANOWSKI (ouf !)(1) en disant : "Baisse dans la côte de popularité du Président SARKÖZY, la dérive d’un incontinent verbal !".

            Cordialement, Jean-Claude THIALET

    (1) CHTZANOWSKI avait écrit, lui, de façon encore plus impertinente : "Baisse dans la côte de popularité du Président MITTERRAND, la dérive d’un incontinent." ! 

     

    9 février 2008 à 16 h 23 min
  • Jean-Claude THIALET Répondre

    09/02/08    – "Les 4-Véritrés" –

    Bien que n’ayant pas personnellement eu connaissance du sondage dont fait état Pierre LANCE, je n’aurai pas l’outrecuidance d’en nier l’existence. Mais si, comme il le dit,  88% des Français son "favorables à la légalisation de l’euthanasie", je ne suis pas certain que, confrontés eux-mêmes à une telle situation, ces 88%  agiraient dans le même sens.

    Ceci étant, je suis confondu de voir la confiance qu’un esprit aussi éclairé (sur d’autres sujets, certes, que la politique) accorde aux sondages. A croire que pour lui qui prétend avoir trouvé (sinon prouvé) la Vérité en dehors d’un Dieu dont il nie l’existence, "le sondage est devenu une sorte de réalité supérieure, ou, pour dire autrement, IL EST DEVENU LA VERITE", slon le mot fameux de Milan KUNDERA. Et, si l’on souscrit à ce qui précède, on comprend que nos gouvernants (et pas seulement eux !) nous alimentent chaque semaine, et même presque chaque jour, à travers les médias, de sondages qui nous apportent ainsi la "vérité", pardon, que des "vérités", ce qui explique qu’elles puissent se contredire…  Comme l’avait dit André FROSSARD (il est vrai que lui avait eu la chance  – ou la malchance – de croire en Dieu pour l’avoir "rencontré" !) : "SEMAINE EPOUVANTABLE : pas un seul sondage d’opinion. Tant pis, nous essaierons de deviner tout seuls nos propres opinions" (fin de citation)

    Mais trêve de plaisanterie, Pierre LANCE reconnaît à tout un chacun qu’il a "parfaitement le droit – souvent même le devoir – de ne pas être d’accord avec l’opinion de la majorité des citoyens" (celle, rappelons-le, expérimée par les sondages !). Et s’il réclame, cette remarque préalable étant faite, à chacun d’avoir l’honnêteté de reconnaître la réalité d’une opinion exprimée (par les sondages !) par la majorité de l’opinion, que doit-il penser de la "malhonnêteté" (le mot est de moi !) de politiciens de droite et de gauche qui se sont entendus sur le dos d’une large majorité de citoyens qui ont exprimé non plus par sondage mais par referendum qu’ils ne voulaient pas du Traité Consitutionnel en adoptant sans les consulter,  le Traité de Lisbone qui en est la copie-conforme ?

    En poussant jusqu’à l’absurde le raisonnement de Pierre LANCE, ne pourrait-on pas faire l’économie d’élections parlementaires (1) puisque, selon lui, "1 à 3% d’erreurs ne peuvent affaiblir les résultats d’un sondage" qui "réunit plus de 60% d’avis favorables" (sic). Quand on sait que la plupart de nos élus n’obtiennent généralement qu’à peine 51/55 % des voix exprimées ! A commencer par le Président qui n’a été élu qu’avec un peu plus de 53 % des votants, ce qui, en tenant compte des bulletins nuls, ou blancs et des abstentions, ne fait guère que 40 des électeurs? Et c’est avec ces "40%" que le nouveau président entend "faire ce qu’il a dit", etc.

    Mais l’article de Pierre LANCE  – et c’est ce qui le rend sympathique(2) – est d’une naïveté qui confine à la "veillée des chaumières" quand il parle du couple Nicolas/Carla.  Lorsqu’il considère que la nouvelle Madame SARKÖZY "semble (je reconnais que ce mot implique un doute !) réunir tous les charmes de la beauté, de l’intelligence, de la gentilesse et de la culture, il me paraît s’aventurer sur un terrain parsemé de ronces. Certes, selon les canons machos et féministes imposés par la presse pipole, la Prima Dona n’est pas désagréable à regarder, qu’elle soit nue ou habillée. Mais lorsqu’on consulte son "tabeau de chasse", qu’on lit ses interviews dans des journaux comme le "Daily Mail", je ne suis pas certain qu’elle incarne à merveille celle qui pourra incarner sur les scènes française internationale le rôle de Première Dame de France qui échoit normalement à l’épouse du Président de la République. Celle qui est chargée de représenter les Françaises, outre qu’elle se vante de n’être "pas du tout  française" (alors qu’elle y vit depuis l’âge de cinq ans, et que ses parents qui craignaient les "Brigades rouges" avaient bien été contents d’y trouver refuge !), qui trouve les Français "minables" ("miserable", dans le texte anglais),  toujours "de mauvaise humeur", contrairement aux Italiens, qui considère que Paris est invivable à cause de sa pollution et lui préfère Londres, et qui, last but not the least, se déclare agoraphobe, est-elle vraîment digne de jouer le rôle qui vient de lui échoir ? Et, quand on sait que la belle Italienne a déclaré qu’elle n’était pas pour la "monogramie féminine", il n’est pas certain que la France, grâce au mariage de Nicolas SARKÖZY avec Carla, aot  "pour président un homme heureux (qui) n’en sera que plus fort pour vaincre les obstacles au service de la nation" comme l’écrit dans une belle envolée lyrique Pierre LANCE. Mais là, j’avoue humblement que n’ayant pas eu connaissance d’un sondage à ce sujet, n’ayant pas non plus consulté l’Horoscope du couple présidentiel, je ne puis me prononcer ! Même si le bide enregistré par le dernier album de notre nouvelle "first lady" me paraît de mauvais augure…

    Alors, si je partage certainement les vues de Pierre LANCE sur les nécessaires reformes, inévitables réductions, baisses de charges en tous genres, etc. qui, seules, pourront sauver le "FRANCE TITANIC", je ne suis pas certain que, seul, ou en couple avec l’ex-top model reconvertie en chanteuse, et bientôt, j’imagine en "écrivaine", Nicolas SARKÖZY soit l’homme de la situation, l’homme providentiel dont la FRANCE a imérativement et urgemment, besoin. Ses 9 premiers mois de mandat ne plaident pas en sa faveur… Mais on le sait, les voies du Seingeur son impénétrables ! Encore faut-il y croire, au Seigneur !

        Cordialement, Jean-Claude THIALET

    P.S. En relisant Pierre LANCE, je me demande s’il n’y a pas une contradiction entre le fait de regetter qu’un Gouvernement n’ait pas voulu (ou osé ?) légaliser l’euthanasie, malgré un sondafe favorable à 88%,  et trouver normal que le Gouvernement SARKÖZY/FILLON fasse ratifier le Traité de Lisbonne par le Parlement, au mépris du rejet du Traité Consitutionnel  exprimé le 29 Mai 2005 par plus de 54% de Français. Il est vrai qu’une lecture attentive me ferait penser que notre ami n’accepte les sondages qu’à partit de 60 %. Mais où est la démocratie dans tous cela si les votes du "peuple" ne servent à rien !

    (1)ce qui ferait économiser aux contribuables la charge de sénateurs et de députés qui ne font d’ailleurs que cocufier leurs électeurs  

    (2) et l’article et son auteur !

    9 février 2008 à 16 h 02 min
  • Gino Répondre

     

    Lisez vite le post de Marc. Vous comprendrez pourquoi on en est là même si les gens sont majoritairement à droite en France. La gauche obtue a pu s’incruster un peu partout dans l’Education nationale, la fonction publique, les médias à cause de types comme lui qui jouent pour l’ennemi.  On en est là seulement parce que nous avons la droite la plus bête du monde, dont il est l’archétype.

    Faire l’amalgame entre le guichetier ou les infirmières d’un coté et de l’autre les chauffeurs de TGV ou (bien pire) les inspecteurs des finances à la tête des multinationales, c’est du pain béni pour toute notre Nomenklatura.  Si un Attali lit ça il doit se dire qu’il peut couler encore de beaux jours devant lui ainsi que ses fils et petits-fils. 

    Quant-à idolâtrer Tatcher, il faut se renseigner avant.  Si elle a bien fait de museler les syndicats, depuis qu’elle est passée il y a eu quantité d’accidents de chemin de fer et les Rosbeefs viennent se faire soigner en France.  Au passage je rappelle qu’elle nous a coûté cher quand son débile de fils s’est paumé quelques heures lors d’un Paris-Dakar et que toute l’armée française a dû se porter à sa rescousse, après qu’elle ait versé des larmes de crocodiles.  Elle n’avait pas versé les même pour Bobby Sand et les 9 autres martyrs (si dure pour les autres mais pour elle c’était une autre paire de manche).

    Mais le post de Marc me rappelle encore une petite histoire. Au début de ma carrière mon chef direct se débrouillait pour toucher un peu indûment 4000 francs en plus de son salaire; il reversait  royalement 100 francs à sa secrétaire qui lui faisait ce job annexe.  Et du coup toutes les autres secrétaires la jalousaient à mort, mais elles se gardaient bien d’en vouloir au patron

    Marc me fait aussi penser aux résistants de la dernière heure : ceux qui tondaient les femmes à la fin de la guerre quand il n’y avait plus de danger ; c’est vraiment le même état d’esprit.

    Ah les minables, les envieux et les jaloux (comme le disait justement Tatcher l’épicière lors des manifestations sur la Pox-tax) c’est quelque chose ! 

    8 février 2008 à 7 h 53 min
  • Anonyme Répondre

    Affligeant tous ces agités qui hurlent au dénie de démocratie lorsqu’une assemblée sortant des urnes vote à une très large majorité (dans laquelle figure de nombreux opposants au pouvoir en place) la remise en cause d’une disposition antérieure et qui, dans le même temps, sont prêts à abréger sans autre forme de procès le mandat de ceux qui n’agissent pas comme il le souhaitent ou n’avancent pas assez vite à leur goût.

    Quant à savoir si la France est une démocratie ou non, je suggère de remplacer, dans les avions chargés de les reconduire vers d’autres cieux, les irréguliers qui se sont fait prendre, par ces insatisfaits ; ils y changeront peut être d’opinion.


    7 février 2008 à 23 h 25 min
  • Rosanov Répondre

    Je ne suis pas du tout d’accord avec la conclusion de Pierre Lance.  Nicolas Sarkozy  n’a pas à se ressaisir.  Il a à dégager. Et mieux encore on devrait le juger pour ce qu’il est : un traitre patenté. Lui demander de se ressaisir aurait un sens si ça s’adressait à quelqu’un qui aurait juste fait des grosses bêtises ou juste un peu abusé. 

    Mais Sarkozy est bien pire que cela. D’abord il est foncièrement malhonnête à tel point qu’il n’est pas capable de devenir honnête mais seulement de faire semblant de l’être sur une très courte période.  De toutes façons je pense au contraire qu’il continuera de plus belle ses gabegies, les ratés en tout genre, tout en déplorant de continuer à plonger. Mais c’est plus fort que lui comme il est fortement complexé et immature.  L’argent l’attire, et le mensonge et les fastes le tranquilisent.  Il en abusera encore et d’autant plus que le temps se gâtera.

    Les Français sont stupides dans l’ensemble c’est vrai (il suffit de voir les deux cancres finalistes de l’élection présidentielle). Mais ils finissent quand même par comprendre que Sarko n’avait rien pour tenir le rôle. L’illusion ne pourra plus le sauver dorénavant. Sa  malhonnêteté, son immaturité, son manque de vue que sa verve avait souvent masqué, l’ont sans doute définitivement rattrapé et discrédité.

    Je passe, pour ne pas être trop mesquin, sur ses toutes dernières frasques comme la nécessité de revoir la flotte présidentielle : les 8 avions du président seraient devenus soudainement trop vieux. Il faut donc les remplacer et si possible en commander un comme celui de Bush.  Je passe sur le ministre qui prend un avion privé pour rentrer d’urgence d’Outre-mer, juste pour arriver à temps à un apéro : coût en période de pleine pénurie 138.000 euros la coupe de champagne !  Le pauvre s’est excusé platement comme il ne savait pas que l’avion ça coûtait du pognon.

    Mais surtout Sarko est plus que malhonnête, immature et attiré par le faste. Il est surtout un traitre immonde ; il trahit tous azimuts et en permanence.

    Dès le départ il a trahi (outre Chirac qui l’a porté au pouvoir mais c’est là un détail de l’histoire), ses électeurs et ceux qui le soutenaient en instaurant une ouverture à 80% à gauche. Il est d’ailleurs scandaleux qu’une de ses sous-ministres en exercice déclare qu’elle ne votera pas pour lui  !

    Ensuite, ainsi que le fait remarquer Pierre Lance, non seulement il trahit (encore) ses électeurs avec le Traité européen mais il oblige les parlementaires à trahir eux-mêmes et il érige ainsi la trahison en tant que mode de fonctionnement institutionnalisé. 

    Pour singer les Anglo-Saxons, il trahit la France avec sa remise en question de la laïcité, laquelle est solidement établie depuis un siècle et largement consensuelle.

    Il trahit encore la France, sous l’idéologie réductrice de la libre concurrence, en dilapidant des structures sérieuses – sans équivalent dans le monde – comme EDF alors que maintenant les Américains envisagent de créer la même chose chez eux (sans savoir que ça existait chez nous depuis la fin de la guerre et qu’on vient d’abandonner ça sous la demande des Anglais), ceci après les tragiques coupures de courant en Californie.

    A quels gaspillages  va-t’il se maintenant se livrer pour tenter de recouvrer quelques points d’audience ?  Et surtout quel bâton merdeux va-t’il refiler à son 1er ministre (qui de son coté tente de construire honnêtement)  dans l’espoir de le faire plonger lui-même le plus lourdement possible dans les sondages ? Trahison obligée et étudiée de son plus proche collaborateur jugé un peu trop brillant !

    Les frasques s’accumulent de jour en jour.  Le comble de la trahison c’est d’avoir confié les propositions de relance à Attila, le Nomenklaturiste extrême de la gauche-caviar (dont le terme lui sied à merveille depuis qu’il s’est engraissé honteusement sur le dos des smicards des pays de l’Est).

    On est d’abord confondu que, presque un an après l’élection présidentielle, il cherche encore un plan de relance ; et surtout que pour ce plan il aille chercher un as-been de l’opposition tel qu’Attila. Lequel Attila crache son mépris des classes moyennes et propose tout sauf le principal qui serait une cure d’amaigrissement en commençant par le sommet. 

    A ce sujet il faut bien voir que Sarko fait un pont d’or aux hauts fonctionnaires qu’il tient pour des chefs d’entreprises, eux qui n’ont jamais pris le moindre risque et qui sont souvent des pitres  (cf. Daniel Bouton), pitre « que le monde nous envie ! » au même titre qu’une certaine immigration a été « une chance pour la France ! ».

    Toutes ces raisons font que jamais Sarko ne pourra et même ne voudra se ressaisir.   Pour un peu il se contenterait même qu’on lui trafique les sondages. Car les sondages du jour c’est bien là le principal ; ça suffit au contentement de ce drogué des médias, anxieux et immature. Mais il regrette tellement qu’ils ne soient pas au zénith comme il l’espérait ; et tout ça malgré la bise et la bague de 42.000 euros à Carla, les voyages un peu partout avec le fiston et maman, les vacances bien méritées sur le yacht d’un ami friqué grâce à ses talents uniquement svp, suivi de sa déclaration péremptoire « qu’il n’a pas l’intention de rendra des comptes à qui que ce soit ».

    Bref si Pierre Lance se plait à espérer que Sarko se reprenne, moi  c’est tout le contraire. Je me prends à espérer que les Français deviennent enfin un tout petit peu plus lucides et que les sondages continuent à plonger.  Ils sont peut-être les heureux prémices d’une prise de conscience chez  nos concitoyens.

    7 février 2008 à 20 h 16 min
  • Marc Répondre

    A  Florin

     

     

    A Florin. Oui on ne peut pas diviser le nombre de fonctionnaires par 2 en 6 mois,mais 70 000 partant en retraite cette année,on pouvait déjà ne remplacer qu’un seul sur 4! et celà pendant 10 ans,ce qui ferait plus de 520 000 fonctionnaires inutiles en moins! La France crève de cette gangrène qu’est sa fonction publique pléthorique,c’est par là qu’il fallait commencer,c’est la base de tout ! Celà permettrait de baisser les impôts et les  charges des entreprises et des salariés,celà redonnerait du pouvoir d’achat,de plus,il faut supprimer ces salopperies de 35heures,hérésie économique,que personne au monde n’appliquent ! Les Français croyent bêtement qu’ils vont rester longtemps comme celà,le réveil risque d’être brutal,car les autres mettent les bouchées doubles,nous sommes distancés dans presque tous les domaines,notre première université est classée au delà de la 45ème place,alors que l’Inde en place 3 devant nous ! Belle réussite de notre éducation dite nationale ! De nos enseignants gauchistes,qui à force de vouloir mettre tout le monde sur un  même piedd’égalité,a ruiné notre enseignement,le Bac d’aujourd’hui,est à peine plus élevé qu’un certificat d’études primaires des années 50 ! Mais à cette époque,les enseignants faisaient leur métier,instruire les élèves ! Oui nos gouvernants actuels,ne valent pas mieux que leurs prédécesseurs,ce sont des couilles molles ! Aujourd’hui,je me demande s’il y a encore quelqu’un qui ait des trippes pour ne pas se laisser influencer par les lobbys quels qu’ils soient ! Sarkozy,dit qu’il n’est pas Margareth Tatcher,c’est bien dommage,car elle au moins avait les couilles qui lui manquent ! Monsieur Ben Gourion,disait de sa Ministre Golda Meir,c’est le seul homme de mon  gouvernement ! Que n’en avons nous pas une !

     

     

     

     

     

     

     

     

    7 février 2008 à 18 h 47 min
  • MAGNE Répondre

    Bonjour .

    Sinon, plus dure sera la chute, pour le président comme pour le pays, tous deux avidement guettés par les vautours socialistes. "

    Les " vautours " ne guettent rien du tout , ils sont restés sur la "proie "( Kouchner , Strauss – Kahn , Attali et bien d’autres … ) , , bientôt " tonton m’a dit " à l’audiovisuel . Aux prochaines élections il n’y aura même plus besoin de changer de Ministres , seul le Président laissera sa place à Madame la Présidente . Ainsi va la vie démocratique et c’est bien .

    Quant à Carla Bruni , maintenant Madame Sarkozy , elle n’a rien promis et a tout donné . Des millions de Français sont fans d’elle  ,et seule la jalousie pourrait nous la faire critiquer .

    Bien cordialement

    MAGNE

     

    7 février 2008 à 16 h 07 min
  • Anonyme Répondre

    Davantage que dans ses indications à un moment donné, le sondage est intéressant par les fluctuations qu’il enregistre, à la manière d’un baromètre. Or chacun sait que tapoter le cadran de ce dernier ne modifie ni n’accélère en rien l’évolution du temps. De même qu’il faut laisser aux pressions barométriques le temps d’évoluer, il faut en matière de politique, laisser les idées mûrir, les décisions se prendre et les actions s’accomplir.

    Ce qui peut rassurer est un autre indicateur : s’il y avait moins de décisions prises –dans le sens des promesses faites– il y aurait moins de braillards à les contester, excitant l’impatience naturelle de tout un chacun.

    Prétendre voir redressées en quelques mois une situation, une économie, des finances, que la gauche a mis vingt ans à dégrader, détruire et ruiner, relève autant de l’utopie que de la tricherie. Patientons plutôt pour voir si le pouvoir, tenant compte de l’évolution de l’opinion, pressera le mouvement là où cela est possible et quels seront ses résultats dans des délais incontournables.

    Quant à la prétendue peur du référendum, évoquée au début de l’article, ne s’agit-il pas plutôt d’un réflexe somme toute rassurant pour notre démocratie. Le fonctionnement de celle-ci repose en effet sur une représentation assez fréquemment sanctionnée par ses électeurs pour que n’interviennent qu’à titre rarissime d’autres manières de consulter ceux-ci. Le référendum est la négation de la représentation nationale et est en cela, dans son principe, contraire à la démocratie représentative de nos institutions.

    7 février 2008 à 6 h 20 min
  • Senisclou Répondre

    Attention la potion magique du Dr.MABUSE, c’est le bouillon de minuit de P.LANCE. Au détour des mauvais sondages sur SARKOZY, il nous administre sans vergogne sa purge à l’huile de foie de morue frelatée d’un sondage invérifiable sur l’euthanasie, son sujet fétiche. Mais qu’avons nous fait pour mériter ces poncifs morbides? Qui a parlé de vaudou par ailleurs? Tout ça c’est mortel. De l’air, on étouffe.

     

     

    6 février 2008 à 18 h 30 min
  • beligue Répondre

    Un peu de statistique tout d’abord. Les sondages sont réalises sur 680 personnes en principe et non sur 1000 personnes; la marge d’erreur est de 5%  EN PLUS OU EN MOINS. Pour ceux qui avaient bien lu les sondages la présence de Mr Lepen au 2ième tour était prévisible;

    C’est à dire que pour un candidat dont on dit que le score sera de 50%,on devrait dire que le score du candidat sera compris entre 45 et 55 %. On voit bien là que le risque d’erreur est énorme.

    Dire que le candidat aura 50% équiuvaut à une prédiction de mme soleil et non au résultat d’une étude statistique.

    On ne nous donne jamais la marge d’erreur qui peut variée selon les méthodes de calcul employées, de plus les résultats sont bidouillés en fonction du client, et de la question posée qui elle appartient au domaine du français.

    Ainsi va la désinformation.

    6 février 2008 à 18 h 26 min
  • UN chouka Répondre

    Audela des tours de magie d’un autre age, ne voit’on par l’élu comme une machine a communiquer aux pauvre peuple  ébèrlué par son "autorité" la nouvelle table des lois univèrcelles et incon tournables ?

    Le but des VRAIS "gens au manche" ,n’est’il pas de faire entériner au plus vit ,et par tous les moyens le plan qui est sensé abattre en douceur les institutions de la boite,pour passer en mode mondial au plus tot ,puisque la comédie doit pourtant couter un paquet  ?

    Alors pour les broutilles sans valeur,est’ il  nécéssaire d’en parler ?

    Ce doit etre une pèrte de temps a moins que ce soit une divèrtion de plus pour détourner les regards ayeur ?

    S’en foutent de la casse salvatrice ceux là……………………………………………pourvu que leurs boullets disparaissent par tous les moyens ?

    Amicalement ;-)

    6 février 2008 à 13 h 55 min
  • Jaures Répondre

    Les Français sont bien plus prosaïques que vous ne le pensez cher M Lance. Dans mon entreprise, nombreux sont les électeurs de Sarkozy qui pensaient sincèrement obtenir des heures sup ou des baisses d’impôts. Bref, qui souhaitaient gagner plus. Raté. Alors les frasques présidentielles dignes de stars du rock ou du football, tout le monde (sauf quelques bigots) s’en tape. Les gens voient tout simplement un type qui double son salaire et qui dit ensuite que les caisses sont vides, qui vente les heures sups mais affirme que les 35h seront abolies (ce qui ferait passer le taux majoré de la 36ème à la 39ème heure),qui dit que "le pouvoir d’achat, il n’y a pas que ça dans la vie" après avoir juré qu’il serait "le président du pouvoir d’achat", qui stigmatisait la dette et qui affiche une augmentation du déficit, qui assurait qu’il irait "chercher un point de croissance supplémentaire avec les dents" alors que nous serontsen 2008, selon toutes prévisions à 1,5 voire moins.

    Toutes choses par ailleurs prévisibles. Mais tout le monde peut se tromper.

     

    6 février 2008 à 11 h 00 min
  • tytanne Répondre

    Nicolas Sarkozy ferait-il partie de ces "grandes gueules", des gens souvent manipulables et qui s’essoufflent vite ? Il vaut mieux un individu plus discret et qui agisse. En outre, il me parait bourré de contradictions, par exemple sur l’immigration : on vire des immigrés et on veut en ramener en masse, il est vrai que le QI n’est pas le même … ou cela va t il nous mener ? Il commence des réformes et ne les finit pas comme les régimes spéciaux … et autres,  à vouloir trop en faire, on ne fait plus rien …. et Monsieur Sarkozy est loin d’être un surhomme !

    6 février 2008 à 10 h 43 min
  • Florin Répondre

    "… moins d’audace dans la mise en oeuvre des réformes que dans leur énoncé  …".

     Voilà une approche particulièrement injuste. Sarko a promis beaucoup – mais n’a jamais dit qu’il fera tout, tout de suite et surtout, TOUT SEUL. Il a parlé de concertation, de dialogue. Aurait-il promis l’état d’urgence pour le 7 mai et la dictature militaire pour le 7 juin, personne n’aurait voté pour lui, à juste titre. Réduire l’appareil de l’Etat, oui ; s’imaginer que l’on va diviser par deux en six mois le nombre des fonctionnaires, faut être un imbécile pour le croire. Même les dictatures les plus brutales de l’Histoire ont mis du temps avant de "réformer" à la hache. Les bolchéviques ont mis des années avant de confisquer les terres aux paysans, par exemple.

    Quant au pouvoir d’achat … c’est le remplissage d’un panier percé. Donnez 100 euros à un smicard : il va courir acheter des produits chinois. Sauf s’il est poivrot : là, il va s’imbiber de liquides bien de chez nous.

    6 février 2008 à 2 h 15 min

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